Chaos volontaire sous contrôle satanique

30 Mai 2022

Une fois n’est pas coutume, nous allons descendre dans l’antre de la bête. Pour mieux comprendre ce qui se passe dans nos sociétés depuis au moins un siècle -depuis la guerre de 14, au bas mot-, il est nécessaire de temps en temps de se pencher sur ce qui constitue la base de référence d’une bonne partie de nos élites.
Je ne parle pas des motivations politiques, économiques, géopolitiques, religieuses ou même idéologiques qui animent les cercles dirigeants, visibles ou cachés, et sur lesquelles se basent la quasi-totalité des analystes, quels qu’ils soient, je veux parler de celles que l’on n’aborde jamais, parce qu’elles sont par définition occultes et ésotériques.
Or il faut savoir que les cercles dirigeants, du moins ceux qui comptent vraiment, s’appuient sur des référentiels à partir desquels ils forment leurs raisonnements et leurs pensées, qui sont à des années-lumière des nôtres.
D’où le décalage entre les élites et leur cercles et la grande majorité de la population, qui ne comprend pas où ils veulent en venir, y compris les lanceurs d’alerte et autres analystes de la sphère « complotiste » qui raisonnent à partir de des référentiels géopolitiques ou idéologiques classiques, et non pas sur leurs bases et motivations occultes.

Nous allons donc devoir nous salir les mains, plonger dans l’immonde et l’iniquité profonde, pour essayer d’en savoir plus. L’exercice est éprouvant et il ne laisse pas intactes les âmes qui s’en approchent, c’est pourquoi je me limiterai à quelques notions, qui me semblent suffisamment parlantes pour éclairer les événements sous leur vrai jour.

Dans le but de mieux comprendre l’univers qui entoure Vladimir Poutine, J’avais entrepris de lire le livre d’Alexandre Douguine, Les Templiers du prolétariat, écrit en 1997, mais, outre quelques renseignements intéressants dont je me servirai dans un prochain article sur la Russie et le conflit en cours, j’y ai découvert toute une recension de thèmes et de concepts occultes, ce à quoi je ne m’attendais pas. Les citations qui suivront sont donc tirées de cet ouvrage.
Deux petits mots à ce sujet :
– Alexandre Douguine est un gnostique, c’est à dire un homme parvenu à la « connaissance ». Mais la gnose, c’est la connaissance de concepts, de philosophies et d’idéologies ésotériques et occultes, pour ainsi dire : sataniques. Il faut donc prendre ces écrits avec précaution.
– Justement, parce que j’ai remarqué que tous ces gens-là distinguent entre leurs différentes « écoles » : ils parlent de doctrines gnostiques, ou kabbalistiques, ou de mystico-nihilisme, hégélianisme, scythisme, bolchevisme, de gnostiques caïnites, mysticisme, néo-paganisme, satanisme, national-satanisme, rites et doctrines initiatiques, magie, alchimie etc… Ces distinctions n’ont aucun sens car, même si eux considèrent qu’une de ces doctrines serait satanique et pas l’autre, en réalité elles ont toutes le même père : Satan, et la même racine : occultisme et ésotérisme. Même si ces auteurs affirment le contraire et émettent des distinctions, ils sont tous en réalité des enfants de Satan qui brodent sur 50 nuances de satanisme. Pour 50 nuances (et approches) de perdition.

Ceci n’empêche pas les gnostiques d’émettre des réflexions justes sur l’évolution de notre société, c’est là le danger, parce qu’ils mélangent le vrai et le faux, par exemple des diagnostics véridiques mais sur fond de doctrines faussées ou déformées. Par exemple, Douguine écrit :
« Dans le monde moderne s’est produite une rupture totale avec les traditions séculaires, qui a complètement bouleversé les structures mentales et sociales de l’humanité moderne par rapport aux longs millénaires du passé. Les Lumières, l’humanisme, le rationalisme et les autres tendances progressistes ont promu un système d’évaluations et de valeurs complètement opposé aux attitudes fondamentales de la société traditionnelle. »
Sur ce point il a raison, et notamment de souligner, comme moi, le bouleversement effectué sur les structures mentales des populations, tellement abouti aujourd’hui qu’elles comprennent avec difficulté ce que nous expliquons. Par contre, si on lit le reste du livre, on s’aperçoit que la société traditionnelle à laquelle il se réfère n’est pas majoritairement d’essence chrétienne qui, pour lui, n’est qu’une doctrine parmi d’autres, alors qu’en réalité le christianisme est l’inflexion majeure civilisationnelle des deux derniers millénaires. Si on ne place pas le Christ au centre de la problématique, on ne peut comprendre les véritables enjeux ni les fondements de ces doctrines occultes.

Crowley, ambassadeur et introducteur du démon

La Révolution française est un des repères majeurs des débuts de l’inversion civilisationnelle : à partir de cette date, la cité du mal avance un pion majeur dans sa revanche sur la cité du Bien.
Cependant il faudra attendre la seconde moitié du XIXè siècle pour voir progresser d’autres pions avant que soit actionnée une autre pièce maîtresse : la Première guerre mondiale. Celle-ci, rappelons-le, réalisera des objectifs multiples : éradication des derniers empires chrétiens, élimination physique d’un grand nombre d’âmes des pays chrétiens à commencer par celles de la Fille aînée de l’Eglise, prise de pouvoir du communisme révolutionnaire, mise en place de la première organisation internationale (SDN), et première avancée décisive (équivalent de l’embryon) pour former ce qui deviendra l’Etat d’Israël.
Ceci sera possible grâce à la progression d’un certain nombre de sociétés secrètes, les plus connues étant la franc-maçonnerie et le B’naï B’rith, mais aussi grâce à l’apparition d’activistes ouvertement sataniques, l’uns des plus connus, mais pas le seul, étant Aleister Crowley.

A la suite de Douguine, dont j’extraie les passages les plus représentatifs, intéressons-nous donc à ce personnage :
« Edward Alexander (Aleister) Crowley est né le 12 octobre 1875 à Leamington dans la famille d’un prédicateur protestant de la secte des Plymouth Brothers. Il mènera une vie de riche dandy, mystique et aventurier, multipliant toute sa vie les expériences sexuelles de toutes sortes.
En 1896, dans un hôtel de Stockholm, Crowley vit sa première expérience de clairvoyance. Il comprend qu’il est appelé à suivre une voie magique importante. Il fait la rencontre alors de l’organisation occulte qui le confirmera dans cette voie et l’armera de connaissances secrètes : la Golden Dawn in the Outer, le fameux ordre de l’Aube dorée, l’organisation la plus mystérieuse et la plus puissante de la magie occidentale.
Dans l’ordre, Crowley apprend l’initiation à l’aide de drogues, de rituels et de pratiques magiques spéciaux, les mystérieux enseignements de la kabbale, le rosicrucianisme, le yoga, l’alchimie et la magie opérative. »
Petit commentaire rapide : on voit ici la façon de s’exprimer du satanisme : il propose l’accès à la connaissance (gnose) ou, ici, à la clairvoyance. Combien de gens se font-ils abuser par le démon, encore et surtout aujourd’hui, par des expériences similaires qui ne révèlent pas, bien sûr, leur nature profonde, mais fonctionnent de la même manière, par ce que l’on appelle l’initiation ?
Et pour les naïfs qui l’ignoreraient, le yoga fait partie de ces initiations, ils ne s’en cachent pas.
Autre détail, qui n’en est pas un, la mystique juive (la kabbale) n’est jamais loin.

« En 1904, Crowley reçoit une révélation spéciale lors de son séjour au Caire. La terrible « essence proto-humanoïde » -le démon Aiwass- le choisit comme le porteur de nouvelles connaissances et le héraut de l’ère nouvelle, le nouvel éon, « l’éon d’Horus ». Crowley se reconnaît comme étant « la bête 666 » dont parle d’Apocalypse et choisit le nom initiatique de « The Mega Therion », La grande bête.
La bête 666 n’est pas seulement un homme. Il est à la tête de l’organisation initiatique Astrum Argentum qui, selon Crowley, appartenait à des « frères invisibles » qui contrôlaient l’histoire de l’humanité. »
Cette révélation est très importante : dès le début du XXè siècle, le démon entre en action de façon ouverte, ici sous le nom d’Aiwass, et transmet ses instructions à ses plus fidèles adeptes. Or ceux-ci s’identifient à la bête, information qui renchérit ma propre interprétation : la bête est d’abord et avant tout une organisation, un système, et ce système naît et prend de la vigueur avant même la guerre de 14, ce qui expliquerait grandement d’ailleurs les horreurs de celle-ci et la volonté de certains de ses dirigeants d’accumuler à tout prix un maximum de cadavres, comme autant de sacrifices humains à la bête, justement. Et ce système est aux mains, dès le début du XXè siècle, d’un gouvernement occulte et déjà mondial, sachant que la seule organisation capable, à cette époque, d’une entente à l’échelle mondiale, est la haute aristocratie de la diaspora juive, parce que déjà, par définition, disséminée dans le monde, et souvent à des postes-clés. Pour ceux qui l’ignorent, le B’naï B’rith, la plus importante organisation juive internationale, a été fondé aux Etats-Unis en 1843.

« A partir de ce moment, jusqu’à sa mort en 1947, Aleister Crowley accomplit sa mission la plus importante : la diffusion de son enseignement. L’essentiel est le fameux Livre de la loi dicté par Aiwass. Pour cela, Crowley multipliera les contacts avec les puissants de ce monde.
Crowley envoie le Livre de la loi à Hitler, Lénine, Churchill, le présente à Trotski. Ses agents et disciples opèrent dans une variété de domaines : le capitaine John Fuller, son disciple, occultiste et principal stratège anglais des opérations des blindés, travaille parmi les conservateurs ; Martha Künzel, une farouche national-socialiste, s’occupe d’Hitler et de son entourage ; Walter Duranty, le seul journaliste occidental apprécié par Staline, opère à Moscou. Crowley est au centre d’une conspiration mondiale, tissant les réseaux d’un nouvel éon.« 
Le procédé est le même que pour Albert Pike, à qui le démon avait aussi dicté un livre, celui de l’Apadno. A Crowley, c’est le Livre de la loi. Douguine nous donne des détails sur une partie de son réseau, qui prouve les ramifications d’un réseau de satanistes convaincus au plus haut niveau, ou infiltrés dans les plus hauts cercles. Les Etats-Unis ne sont pas cités mais il n’y a pas de raison que ces derniers n’aient pas agi dans l’entourage de Roosevelt ; les événements historiques tendraient à le confirmer, tant l’action des américains durant la Seconde guerre mondiale servit les mêmes intérêts occultes. Douguine indique que Crowley l’a remis en mains propres à Trotski ; il précisera par ailleurs que Crowley fut « porteur des grades maçonniques les plus élevés« , on peut donc affirmer sans faire d’erreur, pour ceux qui en douteraient encore, que la maçonnerie est infiltrée à son plus haut niveau par des gens clairement sataniques.

Voilà. Donc il est important et même essentiel de savoir que depuis plus d’un siècle les grands dirigeants de ce monde, même s’ils ne sont pas eux-mêmes occultistes, sont approchés et influencés, d’une manière ou d’une autre, par des personnages qui se présentent comme des humanistes, ou des doctrinaux, ou des initiés, autant de façons de masquer leur appartenance à une école ouvertement satanique, au sens propre du terme puisque leurs livres de doctrines sont dictés par des démons en personne. Sans compter leurs pratiques et leurs cultes.
Ces personnages influencent les politiques gouvernementales et les comportements sociaux, via notamment l’action des médias et de ce que l’on appelle l’industrie du divertissement, sans préciser aux décideurs et aux exécutants, et encore moins aux populations, leurs réelles motivations.

La science de la bête

Le verbiage et le charabia pseudo-initiatiques des Crowley et consorts est très désagréable à lire pour un chrétien pratiquant peu habitué à ce langage faussement mystique qui pue l’ésotérisme païen, et très difficile à décrypter pour un non initié. Je vais donc me limiter aux quelques phrases essentielles, et les expliquer immédiatement en triant ce qui relève soit du faussé, soit du folklore verbal, pour n’en conserver que le sens propre (souvent caché).

« Dans les termes les plus généraux, les enseignements d’Aleister Crowley ressemblent à ceci :
La civilisation se développe selon certains cycles, dont chacun détermine le niveau religieux et culturel de l’humanité. Chaque cycle dure environ 2000 ans, ce qui coïncide avec le passage de l’une des douze constellations du zodiaque dans un nouveau secteur. L’humanité actuelle vit à la fin de l’éon d’Osiris, caractérisé par « l’archétype d’un dieu mourant et ressuscitant ». Cet éon, le cycle, est caractérisé par l’éthique patriarcale et la notion de divinité comme quelque chose d’abstrait et de moral. Mais tout finit. Le prochain cycle arrive : l’éon d’Horus, le fils d’Osiris. Dans cette période, il y aura une religion différente et une culture différente basée sur une nouvelle éthique. Maintenant, la divinité sera à l’intérieur de la personne (« Chaque homme et chaque femme est une étoile » dit la loi la plus importante de Crowley), et pas à l’extérieur. Par conséquent, il n’y aura pas de restrictions, et le royaume de la liberté totale viendra. Crowley se considérait comme le prophète de l’éon d’Horus, qui doit informer l’humanité des changements à venir. »
Ce passage est très facile à décrypter une fois les mensonges et les déformations écartés : un cycle de 2000 ans qui prend fin à l’orée du XXè siècle, il n’est pas difficile de comprendre qu’il s’agit du christianisme, ce que ces sataniques confirment en l’assimilant à un Dieu mourant et ressuscitant. Pas de surprise non plus sur la suite : ce cycle, pour eux, est en fin de vie et doit faire place à une nouvelle ère, celle de Satan évidemment, basée sur une divinisation de l’homme imitant le christianisme (mais à l’intérieur de nous ce n’est plus le Christ qui règne mais Satan), et promettant, bien sûr, une liberté totale. Le diable au passage, ne manque ni d’aplomb ni de culot pour se présenter, sous le nom d’Horus, comme le fils du Christ (appelé Osiris), comme s’il était le Fils de Dieu : ce blasphème déguisé nous renseigne sur la véritable nature d’Horus, si on n’avait pas compris, puisque Crowley se considère comme un prophète d’Horus, et que Crowley est un sataniste patenté.
Crowley ne cache pas le rôle du communisme de la Russie soviétique dans l’avènement de cette ère puisqu’il explique par ailleurs que « le peuple qui détruisit les temples de l’ancien Dieu du passé, plaça l’étoile à cinq branches de la magie sur son sanctuaire, le Kremlin« .
Effectivement, la Russie communiste a choisi le pentagramme, l’étoile à 5 branches de Satan, comme emblème. Pas d’erreur. Et pas d’erreur non plus du côté des avertissements de la Vierge à Fatima.

Soyons clairs.
Crowley et tous les autres satanistes qui lui ressemblent cachent derrière les mots pompeux d’un ésotérisme primaire comme l’éon d’Horus, une guerre à mort contre le christianisme. Et les dirigeants du monde ont été et sont toujours approchés et entourés par les disciples de Crowley, ce qui veut dire qu’il est permis d’établir une corrélation directe entre les politiques menées depuis au moins un siècle dans le monde entier, et particulièrement dans les pays moteurs comme l’Europe, et le déclin du christianisme, de sa culture, de sa sociologie, de sa doctrine, de sa morale et de ses mœurs, au profit d’un système inversé.
Les problématiques économiques, géopolitiques, sociales ou culturelles dont on nous rabâche les oreilles depuis tant d’années servent à masquer une réalité effrayante : la volonté de sortir d’une civilisation pour lui substituer une autre civilisation ; et il n’y a pas d’ambiguïté sur ceux qui président et travaillent à cette mutation, ce sont tous des enfants du démon à des degrés divers, et des employés de la bête, qu’ils en soient conscients ou non.
Voilà pourquoi nous vivons aujourd’hui dans un monde où les valeurs s’appellent individualisme, égoïsme, féminisme, socialisme, capitalisme, égalitarisme, libertinage, mœurs LGBT, rationalisme, relativisme, scientisme, déisme, panthéisme, multiculturalisme, mondialisme… sous couvert de liberté et de droits de l’homme. Liberté de pécher et droit de remplacer Dieu. Ce sont les valeurs et la doctrine d’Horus, autrement dit du démon.

Tout ceci, Crowley ne s’en cache pas ; Douguine nous dit que de l’avis de Crowley, « le christianisme était une religion appelée à disparaître avec la fin de l’éon d’Osiris« . C’est clair. Il ajoute :
« Le plan de Crowley est plus élevé que les préjugés et les doctrines des partis. Toutes les doctrines sont bonnes pour détruire le système, le vieil éon d’Osiris. »
Effectivement, peu importe que le nazisme, le communisme ou le capitalisme s’affrontent : ils sont tous aux ordres du même père, Satan, donc c’est un jeu gagnant-gagnant pour celui qui se place, comme il dit, au-dessus des partis et des doctrines. Et tout est bon pour pervertir la société d’origine chrétienne: « Crowley appréciait fortement l’art contemporain comme une méthode de réalisation de la tempête des équinoxes » ; il cite aussi la musique rock et surtout hard-rock, la culture psychédélique, « l’amour libre des hippies, signe du crowleyrisme tantrique, tout comme l’idée d’une race supérieure de maîtres-initiés« , l’homo-érotisme, les drogues, la magie… voilà, tout l’arsenal culturel moderne, d’Harry Potter aux LGBT en passant par le rock et bien entendu le rap, les séries TV ou les jeux vidéos, sont des outils en provenance directe de la galaxie Crowley & Cie.
Douguine ajoute : « Que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou que nous ne le sachions pas, nous vivons tous sous son signe, sous sa surveillance, selon ses commandements. Ceci s’applique à tous ceux qui sont ne serait-ce que légèrement affectés par l’esprit terrible du monde moderne. »
Cela veut dire explicitement, et c’est un gnostique qui parle, que la société moderne est d’essence satanique. Et sans le vouloir, il confirme ici ma définition de la marque de la bête : adhérer au système, s’y complaire ou du moins s’en accommoder. Parce qu’on ne peut pas se plaire ni s’accommoder avec une société satanique sans y laisser son âme ; or c’est là la caractéristique première de la marque de la bête : être attribuée aux damnés.

Autre indication de Douguine qui mérite d’être méditée ; il dit : « Auparavant, l’influence de l’enseignement de Crowley était médiatisée. Maintenant, elle devient directe. » C’est énorme mais hélas véridique : ce que l’on enseigne aujourd’hui à l’école, par exemple sur le droit à l’avortement ou le droit au changement de sexe, c’est l’enseignement de pures doctrines sataniques. Et ceci ne date pas d’hier, ça fait des décennies que les médias et les Etats nous habituent et nous éduquent au satanisme, hier à doses homéopathiques et discrètes, aujourd’hui à fond et à découvert.

Chaos volontaire sous contrôle…

Terminons le chapitre Crowley par ce passage qui nous éclaire sur le temps présent. Rappelons au lecteur que l’enjeu principal est d’éradiquer la civilisation chrétienne (appelée éon d’Osiris dans leur jargon) pour lui substituer la civilisation luciférienne (appelée l’éon d’Horus).
Lisez plutôt :
« Entre les deux éons, il y a une période spéciale, « la tempête des équinoxes ». C’est l’ère du triomphe du chaos, de l’anarchie, des révolutions, des guerres, des catastrophes. Ce sont les vagues de terreur nécessaires pour laver les restes de l’ancien ordre et dégager la place pour le nouveau.
Selon la doctrine de Crowley, la tempête des équinoxes est un mouvement positif que les serviteurs de l’éon d’Horus doivent accueillir, rapprocher et utiliser. »

Nos dirigeants actuels sont les héritiers de Crowley, nourris eux aussi à la même doctrine. Ils ne raisonnent pas comme nous. Pour eux, le chaos est positif, voilà ce qu’ils ont dans la tête, parce qu’il permet de passer à la nouvelle ère.
Nous sommes aujourd’hui dans la dernière étape de la transition ; le catholicisme est presque entièrement détruit grâce au dévouement du « pape » François qui achève à grande vitesse sa mutation commencée au concile, et la chrétienté est dans le même état côté doctrine, foi et mœurs.
L’exploitation calamiteuse de l’islam, la propagande impressionnante des mœurs contre-nature, la gestion hallucinante du Covid, l’autodestruction programmée de l’Occident via la guerre contre la Russie et via les mesures dites écologiques, s’inscrivent dans ces vagues de terreur nécessaires pour se débarrasser de l’ancien ordre.

Ils ont les têtes si pourries et si déséquilibrées que nous ne pouvons pas les comprendre ni même anticiper leurs projets car ceux-ci pourraient bien eux-mêmes leur échapper.

… Mais chaos pouvant déraper

Une autre doctrine dont parle Douguine dans son livre montre que les enfants de Satan jouent avec le feu. Comme je l’ai expliqué au début, le satanisme se répand grâce à une multitude de doctrines, aux noms divers et aux thèmes variés, qui bien entendu se défendent de tout lien avec le démon. Ce sont des thèses, des théories, des doctrines, des philosophies, des idéologies diverses, mais qui toutes semblent flirter avec l’ésotérisme.
Dans un autre chapitre, Douguine parle de la théorie du temps Lyapunov (n’oublions pas qu’il est russe, il se réfère beaucoup à l’ésotérisme de son pays, qui n’est pas en reste croyez-moi. Ce n’est pas un hasard si la Russie a été choisie pour disséminer l’idéologie communiste dans le monde).

Trois choses sont sûres : en lisant ces lignes, écrites il y a 25 ans, je n’ai pu m’empêcher de faire un lien direct avec la gestion du Covid ; j’ai également établi un lien avec la thèse de la tempête des équinoxes de Crowley, qui décrit avec d’autres mots le même type de période ; et j’ai compris que ces malades jouent un jeu dangereux, et sérieusement en plus, avec l’aplomb du fou incurable qui préfère entraîner tout le monde dans sa folie, quitte à tout détruire, plutôt que de se faire soigner.
Je le répète, pour les comprendre, il faut savoir ce qu’ils ont dans la tête et donc savoir ce qu’on leur a mis dans la tête, ce à quoi ils croient, ce qui les motive et les anime.

Voici le concept du temps Lyapunov :
« Dans la physique moderne, qui explore prioritairement les « conditions très déséquilibrées » et les systèmes chaotiques, il existe un terme technique : le temps Lyapunov.
Il désigne une période où un certain processus (physique, mécanique, quantique, ou même biologique) se développe au-delà des limites de prévisibilité précise (ou probable) et entre dans un mode chaotique. (…)
Le temps Lyapunov s’écoule irréversiblement, dans une seule direction, et par conséquent, ne consiste pas en une trajectoire définie une fois pour toutes (dans l’espace quadridimensionnel), mais en « événements », en mouvements complètement imprévisibles, qui sont arbitraires, accidentels, irréguliers. »

Pour mieux le faire comprendre, il prend l’image d’un groupe buvant de l’alcool et atteignant l’ivresse jusqu’à un point de rupture, appelé point de divergence.
« Si la beuverie continue, tôt ou tard le point de divergence sera atteint, et le groupe entrera sans s’en apercevoir dans le temps Lyapunov, où toutes les proportions sont floues, où le moindre détail peut causer une réaction excessive, où toute action ultérieure est complètement imprévisible et non-motivée. »

La gestion du Covid telle qu’elle a été menée dans le monde entier répond exactement aux critères du temps Lyapunov. C’est donc un choix délibéré de chaos que l’on pourrait qualifier de semi-contrôlé, parce que les promoteurs du jeu sont eux-mêmes pris dans le jeu : ce sont eux les buveurs. Ils ont conscience, et peut-être même la volonté, d’entrer dans le temps Lyapunov, mais en même temps, ils seront incapables de le gérer sereinement car, la théorie ne le dit pas mais nous le savons, là encore le dénominateur commun de toute cette affaire c’est Satan, qui perd autant les siens que ses ennemis.
Même si le temps Lyapunov fait entrer l’humanité dans l’incertitude, y compris les dirigeants eux-mêmes, ils croient être capables de le gérer :
« Le plus intéressant est que le temps Lyapunov n’est pas une période de désordre total, où tous les mouvements sont complètement arbitraires. Il se situe quelque part entre un système pleinement structuré et une complète absence de système. »
Là encore on comprend mieux les va-et-vient incessants d’un pays à l’autre, d’une période à l’autre de la gestion covidesque : eux-mêmes naviguent à vue. Ils masquent ce désordre volontaire qui peut à tout moment leur échapper, en chargeant des émissaires comme Klaus Schwab, d’affecter de croire qu’on peut intégrer ces événements dans un processus global. Schwab et son great reset ne cache pas l’objectif de changement d’ère, sans nous en dévoiler l’exacte nature (on retrouve toujours le même objet : passer de l’éon d’Osiris à l’éon d’Horus, pour d’autres de l’ère des Poissons à celle du Verseau, etc… les termes changent, l’idée en réalité est la même, et son père aussi, toujours le même) ; à côté de cela, il essaie de rassurer la population par un projet de mutation sociologique : encore un illusionniste payé pour masquer la vérité et l’objet véritable de la grande bagarre, la guerre contre Dieu et ses serviteurs.

Continuons de cheminer dans la tête de ces pourris :
« C’est seulement dans les mondes chaotiques, pendant le temps Lyapunov, que survient la secrète transition entre le silence et le langage, l’existence et la non-existence, le rationnel et l’irrationnel, et inversement ».
Quel charabia pour désigner tout simplement leur fameuse période de transition ! Mais une dialectique qui nous renseigne sur la nécessité, pour eux, de susciter un tel moment.

« Le temps Lyapunov est un très important concept à deux niveaux isomorphiques : pour la réalisation spirituelle individuelle et pour les transformations sociales.
C’est l’essence même du mécanisme de l’initiation. Le temps Lyapunov est une phase de mort initiatique. (…)
Mais la mort initiatique est différente de la mort ordinaire en ce que la conscience ne disparaît pas complètement (étant préservée dans un régime spécial). Le chaos doit non seulement être vécu mais aussi être interprété. Si ce n’est pas le cas, la répétition du chaos est inévitable. Une autre catastrophe, une autre phase de changements sociaux, un autre saut dans l’inconnu. Et même plus, cela se répétera (sur un rythme accéléré) jusqu’à ce qu’une certaine formation sociale prenne la responsabilité d’un travail scientifique et pratique dangereux et excitant, sur les structures chaotiques. »
Leur verbiage est assommant, souvent confus, mais l’essentiel du message est compris : le temps que nous vivons, et particulièrement celui du Covid à mon sens, est en réalité un gigantesque mécanisme d’initiation à leur nouvelle ère, d’où l’immense malaise de tous ceux, pour la plupart croyants, qui ont senti la dimension presque métaphysique et occultiste de cette affaire. Une initiation à l’ère luciférienne, un rite de mort initiatique, disent-ils… avec au passage quelques sacrifices humains et quelques manipulations médicales, ou génétiques, à grande échelle.
Et selon leur point de vue, la répétition du chaos est inévitable, jusqu’à ce qu’un groupe d’initiés prenne le pouvoir – ou rende leur pouvoir visible, car je crois que cette prise de pouvoir est déjà faite. D’où les suites qui se profilent : guerre mondiale via la Russie, famines, autre guerres bactériologiques prenant la suite du Covid (les essais sont en cours, dernier en date la variole simiesque)… le programme, si l’on en croit leurs théoriciens, n’est pas prêt de s’arrêter.

Conclusion

Si l’on s’intéresse aux écrits des satanistes qui ont contrôlé et contrôlent encore les cercles dirigeants, on comprend que nous sommes entrés dans la dernière phase, celle de la transition entre l’ancienne civilisation (chrétienne) et la nouvelle (luciférienne), et que cette transition nécessite un chaos plus ou moins contrôlé, dans tous les cas volontaire, mais dont l’objet et l’issue sont inévitables. C’est une des seules façons d’expliquer la délirante et chaotique (c’est le cas de le dire !) gestion du Covid et de ce que nous continuons à vivre ; et d’ailleurs, tout lecteur honnête qui prendra connaissance des extraits cités dans cet article conviendra que les descriptions faites correspondent trait pour trait avec ce que nous avons vécu depuis deux ans.
Ainsi donc, si l’on en croit la mentalité des cercles dirigeants occultes, l’avenir est plutôt sombre car, selon leurs maîtres, le chaos doit continuer jusqu’à l’entrée dans la nouvelle ère, parce qu’il a pour but de la susciter. Et même s’intensifier.
Oui mais… qu’ils ne se réjouissent pas trop vite ; ça ne marche pas si bien que ça. Comme je l’ai montré dans un article précédent, leur « dieu » Lucifer, qui n’est autre que le Baal babylonien, n’est pas en mesure de tenir ses promesses, car c’est un dieu menteur, fourbe et affabulateur ; ils risquent d’aller de désillusions en défaites et comme l’arroseur arrosé, leur folie pourrait très bien se retourner contre eux, car la Vierge veille et elle lui écrasera la tête. Nous n’avons donc pas à les craindre mais à faire confiance en la protection du Seigneur et de sa Sainte Mère, et en sa justice, car nos craintes sont ailleurs : n’avons qu’une peur au monde, c’est d’offenser Notre Seigneur*.

*extrait du chant vendéen Les bleus sont là

Louis d’Alencourt, le 30 mai 2022 en la fête de sainte Jeanne d’Arc

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écrit par dalencourt Publié dans Uncategorized