Armagédon, ou pas ?

Le conflit ouvert par le Hamas contre l’Etat d’Israël le 7 octobre 2023 constitue très certainement un événement géopolitique d’une ampleur majeure, susceptible d’entraîner le Proche-Orient et par extension une bonne partie de la planète vers un conflit généralisé.
Doit-on en déduire pour autant qu’il s’agit de la bataille de l’Armagédon, ou ses prémices, telle qu’elle est évoquée dans l’Apocalypse ?
Autrement dit, les événements récents nous éclairent-ils sur notre calendrier eschatologique ?

Avant de répondre à cette question, nous allons tenter de mieux comprendre, et d’appréhender, les mystères possibles qui se cachent derrière de tels enjeux.
Car cette affaire n’est pas nette, pas logique, pas rationnelle. Scipion de Salm, dans le numéro de Rivarol du 11 octobre, nous rappelle que le Hamas « appartient au courant islamiste des Frères Musulmans, relativement modéré » dont l’équivalent est Erdogan en Turquie, et c’est une des raisons pour lesquelles il écarte « l’hypothèse d’un Hamas surexcité et suicidaire, ce qu’il n’a jamais été, au sens strict, après plus de trois décennies de combat » précise-t-il.
Il y a dans cette analyse deux points essentiels : depuis trente ans le Hamas ne s’est pas distingué par des actions agressives de grande envergure, pourquoi tout d’un coup le deviendrait-il ? Et d’autre part, s’il n’a pas l’habitude d’initiatives suicidaires, alors là encore, pourquoi se lancer dans une opération où les risques sont sans commune mesure avec les éventuels gains espérés ?
Car il ne faut pas se leurrer : tout le monde sait que la disproportion des forces est telle que cette attaque ne peut en aucun cas laisser espérer une quelconque victoire du Hamas, que ce soit à court ou moyen terme, vu la puissance d’Israël et de ses soutiens, et que c’est entraîner de facto la population civile palestinienne dans d’énormes difficultés supplémentaires, alors qu’elle est déjà très éprouvée. Et même faire courir un risque élevé au monde musulman dans son ensemble.
Alors pourquoi se lancer dans une opération à la fois suicidaire et dévastatrice pour sa propre population civile ?
Pour expliquer cette attitude a priori irrationnelle, il va donc falloir gratter dessous, en ayant à l’esprit le vieil adage : cherchez à qui le crime profite.
J’entrevois deux hypothèses principales, pour le moment invérifiables, disons-le honnêtement, même si certains indices -nous le verrons- incitent à pencher vers l’une d’entre elles.

Première hypothèse : le Hamas est instrumentalisé par Israël lui-même

Certains dirigeants israéliens l’ont dit eux-mêmes : le Hamas est leur création. Même s’ils n’ont pas un contrôle total -ou visible- du mouvement, personne ne sait réellement dans quelles proportions. D’autre part, il faut savoir que les techniques de manipulation des hommes et des esprits sont tellement abouties aujourd’hui qu’elles sont du domaine du plausible et du certain, sans que le manipulé connaisse l’identité et les motivations du manipulateur, sans compter sur les inévitables infiltrations possibles d’agent doubles dans les états-majors et autres organes de gouvernement. Ceci pourrait expliquer non seulement la dimension suicidaire de l’attaque, mais aussi la position, peu vraisemblable, d’un Etat d’Israël ignorant -ou négligeant- de tels préparatifs.

Quand je dis Israël, je ne pense pas forcément au seul Etat d’Israël, je fais allusion aussi à la diaspora juive et à son élite dirigeante, notamment la frange libérale qui vraisemblablement contrôle les Etats-Unis et qui peut se servir du Hamas aussi pour faire pression sur un gouvernement israélien trop à droite et trop proche des religieux à son goût. Mais peu importe, à ce stade, il est trop tôt à mon sens, pour départager les responsabilités entre les deux grandes tendances : l’oligarchie financière mondialiste libérale face à l’oligarchie financière nationale-populiste. De toute façon, ça se voit par le biais des deux grands blocs, occidental d’un côté, populiste et multipolaire de l’autre.
Je pense -et cette thèse m’est propre- qu’il y a en toile de fond un enjeu majeur qui unit ces deux blocs oligarchiques : celui de mettre au pas définitivement le monde musulman.
Je m’explique : depuis des siècles et même des millénaires, la diaspora juive et ses élites ont deux problèmes, deux ennemis, deux adversaires principaux : le christianisme et l’islam.
Le premier adversaire, mortel celui-là, a toujours été la chrétienté, car celle-ci est la seule à revendiquer elle aussi le statut de peuple de Dieu et par conséquent les promesses de Dieu qui lui sont attachées, à savoir la domination du monde. Deux peuples élus, il y en a un de trop. Le monde doit être dominé soit par le Christ soit par la synagogue, mais désolé pour les juifs, celle-ci est appelée la synagogue de Satan par saint Jean dans l’Apocalypse. Et quand cette synagogue se hisse à un pouvoir mondial équivalent à celui du Christ, on peut parler de son adversaire le plus farouche, autrement dit : le Christ ou l’Antéchrist.
Or cette chrétienté est annihilée, elle est considérée comme vaincue depuis environ l’an 2000, date qui sert de repère. Vaincue car les trois entités qui la composent étaient soumises à cette date :
– Les Protestants, qui sont des hérétiques et de faux chrétiens, n’ont jamais fait partie en réalité de la chrétienté et sont depuis toujours des soutiens d’Israël ; c’est le cheval de Troie de la synagogue, donc pas de danger de ce côté-là.
– Les Orthodoxes sont repliés sur eux-mêmes, sur des patriarcats moribonds, et à l’époque le plus grand patriarcat -et de loin- à savoir celui de Russie, semblait avoir vécu et être non seulement agonisant, mais infiltré par l’Etat.
– Et enfin le plus gros des adversaires, le plus dangereux car le seul légitime, et le plus puissant, l’Eglise catholique romaine, a été annihilée de l’intérieur par le concile Vatican II et ses réformes dévastatrices entrainant l’apostasie du plus grand nombre, et de l’extérieur par le matérialisme athée et l’augmentation du niveau de vie, le tout transformant les catholiques en humanistes.
Si on se place du point de vue de la haute oligarchie juive, l’objectif de neutraliser les chrétiens et principalement les catholiques, était atteint en l’an 2000. Aujourd’hui, Bergoglio ne fait que terminer le boulot, en éliminant le peu de catholicité qui restait encore, et achevant ainsi la transformation de l’Eglise de Dieu en Eglise de Satan soumise à la synagogue.
Nous savons tous que parmi les outils d’éradication de cette chrétienté, ils se sont servis de l’Islam, certains rabbins n’hésitant pas à qualifier l’islam de « balai d’Israël » (sous-entendu pour soumettre et paralyser le monde chrétien). Oui mais une fois que le balai a servi, on le range, et même on a tout intérêt à le mettre sous clé, si je puis dire, car il faut éviter que l’employé ne se retourne contre l’employeur. D’autant plus que le monde musulman présente, au moins, trois caractéristiques peu appréciées de l’élite mondiale : ils ont une nette tendance à l’antisémitisme (à cause notamment de l’occupation de la Palestine), ils sont naturellement agressifs, hostiles et vindicatifs (de par leur religion) et enfin ils n’apprécient guère la perversion des mœurs que veut imposer cette élite aux populations mondiales.

Voilà pourquoi l’oligarchie mondialiste a créé le choc du 11 septembre 2001 ; celui-ci était le signal d’un changement d’adversaire : une fois la chrétienté vaincue, c’est désormais au tour du monde musulman d’être pris pour cible par la création du concept de terrorisme islamique international. À partir de là, les puissances occidentales, sous prétexte de combattre le terrorisme (facile, quand on organise soi-même des attentats islamistes) s’autorisent de détruire et dévaster les pays musulmans de leur choix : Afghanistan, Libye, Tunisie, tentative avortée en Egypte (ça ne marche pas tout le temps), Irak bien sûr, Yemen, Syrie…
Restent sur la liste les derniers turbulents : les Palestiniens, l’Iran et le Hezbollah.
Objectif non avoué : que le monde musulman se tienne tranquille, sous surveillance permanente, soumis à la synagogue, comme le sont déjà les bons élèves : Maroc, Jordanie, Indonésie, la quasi totalité des pays du Golfe, auxquels il faut ajouter les « demi-soumis » à surveiller de plus près, tels que la Turquie, l’Algérie, l’Egypte ou le Pakistan. Le but est de tenir en respect tous les pays du monde musulman, avec pour menace tout pays qui se rebelle subira le sort d’un Irak ou d’une Syrie, tout en caressant le projet d’une réforme de l’intérieur, l’équivalent d’un « Vatican II » musulman. C’est ce à quoi travaille maladroitement l’Etat laïc français.

Dans ce contexte, lancer le Hamas dans une opération suicidaire aurait l’avantage de résoudre (du moins ce serait l’objectif) deux problèmes :
– régler définitivement la question palestinienne, probablement en les expulsant et en leur ôtant tout désir de revenir.
– et mettre au pas tous les autres pays musulmans, comme expliqué ci-dessus, ainsi que les populations musulmanes installées dans les pays occidentaux.
Car évidemment l’agression du Hamas doit entraîner selon toute probabilité une réaction très dure de l’Etat d’Israël, provoquant une catastrophe qui suscitera un embrasement du monde musulman, du moins une partie de celui-ci, y compris des populations immigrées vivant en Europe, qui serait prétexte à une grosse opération d’intimidation et de mise au pas de l’ensemble du monde musulman, quitte à en éliminer un certain nombre. Et de faire au passage de l’Iran une ruine comme son voisin irakien.
Je rêve peut-être mais n’oublions pas que la devise diviser pour régner n’est pas unique : il faut aussi soumettre les nations au pouvoir mondial. La chrétienté est soumise, l’islam doit lui aussi être soumis d’une manière ou d’une autre. Or la manière forte n’est pas à exclure, c’est même une option nécessaire.

Deuxième hypothèse : le Hamas est manipulé par la Russie

Depuis 2014 et plus encore depuis février 2022, la Russie fait l’objet d’un véritable état de siège de la part des Occidentaux, et d’une guerre larvée tous azimuts : politique, économique, financière, énergétique, morale, culturelle, et même militaire par Ukraine interposée.
Le blocus imposé à la Russie, qu’on le veuille ou non, reste très lourd à porter et ne peut se prolonger indéfiniment sans poser à terme de graves problèmes de toutes sortes.
Sachant cela, car Vladimir Poutine ne s’est pas engagé en ignorant ces risques, la Russie a accepté d’entrer dans un combat dont l’enjeu n’est pas quelques provinces ukrainiennes mais la domination d’un type de civilisation : soit le monde unipolaire américain, tyrannique et dépravé s’impose, soit le monde multipolaire, respectant les identités nationales, prend le dessus. C’est l’un ou l’autre et non pas les deux, il faut en être conscients.
Voilà pourquoi j’ai parlé, dès mars 2022, de Troisième guerre mondiale ; celle-ci est enclenchée depuis au moins cette date car désormais les pays doivent choisir entre ces deux options et donc choisir leur camp, avant un inévitable affrontement généralisé qui dépassera le stade philosophique, social, moral, culturel et diplomatique actuel, une fois que les camps seront délimités.
Par conséquent, la Russie de Poutine travaille depuis un an et demi à rassembler, de façon plus ou moins explicite, des Etats et des gouvernements autour d’elle -du moins autour de son projet civilisationnel. C’est ainsi qu’il faut lire les récents coups d’états en Afrique, l’élargissement des BRICS ou le rapprochement, de plus en plus visible, avec la Chine.
Mais la Russie doit aussi se désenclaver de l’isolement forcé dans lequel elle est contrainte, et réduire la pression que ses ennemis mettent sur elle. Pour cela, plusieurs techniques sont possibles, dont deux évidentes : affaiblir l’adversaire, ou détourner son attention sur autre chose. Si l’adversaire est amené à se battre sur plusieurs fronts, il va devoir choisir et modifier son approche.
Or comment affaiblir les Etats-Unis et l’Europe, ses principaux (vrais) ennemis, sans lesquels la guerre avec l’Ukraine n’aurait duré que quelques semaines, et une paix conclue depuis longtemps ?
Réponse : en ouvrant d’autres fronts, chez eux ou à l’extérieur. Le choix d’Israël est remarquable car s’attaquer à l’Etat hébreu, c’est enclencher le soutien immédiat et inconditionnel de l’Occident. Mais, si l’attaque est d’importance -et c’est le cas-, on peut s’attendre à une réaction vive des Israéliens, qui ne peut qu’impacter les populations civiles palestiniennes, surtout si l’attaque vient de Gaza, petite bande de terre à très haute densité de population. Une telle situation risque d’embraser l’ensemble du monde musulman.
Un tel calcul, quoique très cynique pour les populations civiles c’est vrai, aurait plusieurs avantages :
– Forcer les occidentaux à prodiguer une aide à Israël, financière mais aussi militaire par la fourniture d’armements, un soutien logistique et même pourquoi pas un renfort de troupes, ce qui réduirait d’autant leur aide à l’Ukraine, ou du moins la compliquerait certainement.
– Générer au sein des nations occidentales de fortes tensions, et pourquoi pas des guerres civiles, du fait de la forte proportion de populations immigrées de confession musulmane dans la plupart des pays occidentaux, en premier lieu en Europe.
– Favoriser le sentiment anti-américain et anti-occidental des pays musulmans qui, dans leur immense majorité, sont beaucoup plus hostiles à l’Occident qu’à la Russie, ne serait-ce que pour des raisons de moralité et de mœurs.
– Susciter le chaos au Proche-Orient car outre le Hamas, le Hezbollah entrerait lui aussi en lice, et pourquoi pas l’Iran, et pourquoi pas l’Egypte, et pourquoi pas la Turquie… bref le problème ukrainien deviendrait largement secondaire vu ce nouveau front.
Et j’en oublie très certainement…

Ceci expliquerait l’attaque du Hamas ; comme on le disait au début de l’article, celle-ci ne se justifie pas, à moins d’être suicidaires, ce qu’ils ne sont pas. Cela veut dire qu’ils ne sont pas seuls et qu’il y a derrière eux de grandes puissances qui leur ont fourni suffisamment de garanties, et d’espoirs, pour justifier une telle prise de risque. Et ceci expliquerait aussi l’attitude désinvolte d’Israël malgré ses services de renseignements, parce que le Hamas attaquant seul, ce n’est pas crédible.
Et expliquerait le refus de l’Egypte d’ouvrir sa frontière.

On notera aussi la réaction du président Vladimir Poutine, lorsqu’il s’est exprimé sur ce conflit pour la première fois le 10 octobre : il a immédiatement rendu les Etats-Unis responsables de ce désastre, disant « qu’il s’agit d’un exemple clair de l’échec de la politique des États-Unis au Moyen-Orient » et ajoutant que le règlement du conflit passe, selon lui, d’abord par « la création d’un État palestinien indépendant et souverain. »
C’est un double pavé dans la mare : Poutine s’en prend aux américains, et désigne donc le véritable adversaire, et évoque un sujet tabou pour l’establishment israélien et occidental, à savoir la création d’un état palestinien. Autrement dit Poutine a choisi son camp, et ce n’est pas celui des occidentaux. Tiens donc…

Quelle hypothèse retenir en priorité ?

J’aurai tendance à privilégier la seconde hypothèse : le Hamas est instrumentalisé in fine par la Russie, même s’il n’en est pas conscient, celle-ci ayant pour double objectif d’ouvrir un second front pour soulager la pression en Ukraine, et d’utiliser le monde musulman pour affaiblir et déstabiliser les pays occidentaux. Second front qui se situe chez l’adversaire, c’est à dire aux Etats-Unis et en Europe, et pas seulement au Proche-Orient.
Plusieurs indices me poussent à cette impression :

1) Le choix du 7 octobre pour le déclenchement des hostilités. Beaucoup de gens ont fait le rapprochement avec les 50 ans de la guerre du Kippour. C’est exact, mais l’anniversaire se situe au 6 octobre et non au 7. Or Vladimir Poutine est né un 7 octobre. Déclencher le conflit au matin du 7 octobre est très ingénieux : tout le monde va faire le lien avec le Kippour, et personne avec Poutine, alors qu’en réalité le choix du 7 et non du 6 s’apparente à une signature, certes discrète, du véritable donneur d’ordre.

2) L’ultimatum de Netanyahou : j’avoue avoir été très surpris de constater que le Premier ministre israélien ne respecte pas son propre ultimatum. Ce n’est pas son genre et ce n’est pas le genre des juifs. Rappelons les circonstances :
«Aujourd’hui [12 octobre], juste avant minuit heure locale», les responsables de l’ONU à Gaza «ont été informés par leurs officiers de liaison de l’armée israélienne que la totalité de la population au nord de Wadi Gaza devait être relocalisée dans le sud dans les 24 heures», soit environ 1,1 million de personnes, a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, précisant qu’une évacuation d’une telle ampleur était «impossible sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices». (le Figaro)
Donc les palestiniens avaient la journée du 13 octobre pour évacuer. Et le 14 octobre, Benjamin Netanyahou dit à des soldats « la prochaine étape va commencer« , propos rapportés par la presse internationale.
Et puis plus rien, ça fait presque deux semaines au jour où j’écris que cet ultimatum de 24 heures dure, abaissant d’autant la crédibilité du gouvernement israélien et la côte de popularité de son Premier ministre.
C’est une évidence dans toute stratégie : il faut frapper fort et vite, surtout dans de telles circonstances, parce que sinon, plus le temps passe, et plus les arguments contraires envahissent les esprits, et plus la communauté internationale a le temps de vous dissuader, et plus on doute. D’autant plus qu’il est certain qu’une attaque au sol tournerait à la guérilla urbaine, contexte périlleux qui risque de générer des pertes humaines considérables des deux côtés ; donc une telle intervention ne peut s’envisager qu’après avoir tapissé de bombes les secteurs visés, y compris de bombes visant les installations souterraines, si l’attaque israélienne ne veut pas tourner au carnage de sa propre armée.
On peut penser que les enjeux, et les nombreuses difficultés à résoudre, aient poussé le gouvernement israélien à repousser son attaque sur Gaza ; c’est très probable. Mais il y a aussi une autre explication : si Netanyahou a pris le risque de reculer, ce qui peut lui coûter sa place, c’est peut-être parce qu’il a pris conscience du piège qui lui était tendu, et du fait que les circonstances avaient eu pour but de le pousser sans réfléchir à entrer d’emblée dans une guerre dure et à enclencher lui-même l’issue fatale.

3) Les propos de Joe Biden. Ces réflexions secrètes expliqueraient l’attitude du président américain Joe Biden lors de sa visite en Israël le mercredi 18 octobre. Même s’il n’a pas cherché à dissuader Netanyahou de son offensive, il ne l’y a pas incité non plus. L’intérêt de sa visite avait d’abord pour but de garantir l’indéfectible soutien des Etats-Unis à Israël, quoi qu’ils fassent et quoi qu’il se passe, se comportant en bon toutou obéissant à la voix de son maître. A croire que la bombe tirée la veille sur un hôpital de Gaza avait pour but de vérifier sa soumission à Israël, test réussi puisqu’il a repris sans sourciller la version israélienne de cette affaire.
Mais le plus intéressant s’est passé le lendemain, 19 octobre. Rentré à Washington, Joe Biden s’est adressé solennellement au peuple américain du bureau ovale de la Maison Blanche, fait rarissime réservé aux grandes occasions. Et qu’a-t-il dit ? Il a réuni le Hamas et Poutine, donc la Russie, dans un même groupe d’adversaires ! «Le Hamas et Poutine représentent des menaces différentes, mais ils ont ceci en commun: ils veulent tous deux complètement anéantir une démocratie voisine» s’est exprimé le président américain.
Ceci est significatif : après sa visite en Israël, Biden réunit le Hamas et Poutine comme s’il avait compris, ou appris, ou deviné, l’implication réelle des Russes dans cette affaire. En tout cas, ça y ressemble. Il ajoute, et c’est très important car ce message est essentiel et livre le fond de sa pensée et donc de leur pensée (celle de ses maîtres, le gouvernement mondial occulte) : « Nous ne pouvons pas laisser des terroristes comme le Hamas et des tyrans comme Poutine gagner. Je refuse que cela se produise. »
Je ne sais pas si les gens se rendent compte de ce qu’implique une telle détermination : ni le Hamas, ni Poutine ne doivent gagner a-t-il dit, en insistant de façon personnelle et en tapant du poing sur la table : « je refuse que cela se produise« . Il est évident là encore que Joe Biden ne fait que répéter ce que d’autres lui ont dit, et ces autres utiliseront les américains et leurs alliés pour atteindre ces objectifs, quitte à tout faire péter.
Je le répète, pour ceux qui auraient encore des doutes, le président américain est décidé à aller jusqu’au bout pour que la Russie ne gagne pas. Et quand on dit la Russie, c’est le monde multipolaire dans son ensemble. La menace est donc très très lourde. La Russie et le Hamas, et leurs éventuels alliés, sont mis dans le même panier et promis au même sort : l’anéantissement.
Et enfin, comme pour corroborer mes soupçons, Biden a annoncé qu’il allait réclamer au Congrès une enveloppe supplémentaire de 100 milliards de dollars dont 60 pour l’Ukraine et 10 pour Israël. Là encore ça ressemble bien à un message destiné à montrer qu’ils ont compris ; en substance, ils disent à Poutine : tu veux nous détourner de l’Ukraine en ouvrant un front en Israël, eh bien ça ne marchera pas, nous ne baisserons pas la garde en Ukraine pour défendre Israël, ce sera les deux.
Cet engagement personnel de Joe Biden nous donne aussi un renseignement de première importance : il a un an maximum pour parvenir à ce résultat, jusqu’à la fin de son mandat, car personne ne peut dire à l’avance s’il gagnera les prochaines élections ni d’ailleurs s’il sera capable de se représenter. En gros, il se donne un an pour écraser Poutine, sachant que ce n’est pas lui qui parle mais ses patrons occultes qui annoncent leurs objectifs par sa bouche, et ceci est beaucoup plus inquiétant, mais corrobore ce que je pressens pour l’échéance du 5 novembre 2024 (voir mon article du 7 mars 2023) : tout doit être fini ET le Nouvel Ordre Mondial en place pour cette date.

La dimension eschatologique

Précisons au préalable un point essentiel même s’il paraît un peu présomptueux de prime abord : seule l’eschatologie catholique est capable de décrypter correctement les événements et de les associer sans se tromper aux textes prophétiques tirés de l’Ecriture Sainte.
Pourquoi ? Parce que le catholicisme est la seule religion voulue par Dieu, le vrai et unique Dieu, Trinitaire, et que par sa doctrine, sa liturgie, son histoire et sa tradition, elle est la seule à posséder les clés d’interprétation données par le Surnaturel, qu’il soit d’origine divine ou démoniaque. Or l’eschatologie n’a de valeur que si elle se réfère au Surnaturel, qui pilote tout ce qui se passe sur terre, de façon visible et invisible.
Par exemple, ni un athée, ni un membre d’une religion non-chrétienne, mais aussi ni un protestant (au sens large) ni même un orthodoxe, ne peut donner une interprétation correcte de la date du 7 octobre, comme nous allons le faire ci-après, car celle-ci est une donnée exclusivement catholique… et pourtant essentielle. Et c’est comme ça pour (presque) tout ce qui a trait aux Textes Saints, dont l’Apocalypse.

1) Les 7 octobre et 13 octobre

Le 7 octobre
est la date d’une des plus grandes victoires militaires catholiques face aux musulmans : le 7 octobre 1571 la coalition formée par le pape bat la flotte ottomane lors de la bataille navale de Lépante. Cette victoire est due explicitement aux innombrables chapelets récités par toute la chrétienté dans ce but. C’est pourquoi, en action de grâce d’un succès qui protègera pour longtemps la chrétienté de la menace islamique, le pape instituera au 7 octobre la fête de Notre-Dame du Rosaire, afin de faire le lien avec la prière privilégiée qui nous a obtenu cette grâce du Ciel.
Le 13 octobre est la date du miracle du soleil à Fatima. Les célèbres apparitions de la Vierge Marie à Fatima au Portugal se sont déroulées du 13 mai au 13 octobre 1917, sur 6 apparitions, la dernière du 13 octobre constituant une preuve incontestable de leur origine divine puisque les 70 000 personnes présentes assistèrent en direct au « miracle du soleil ».
Le lien entre les deux dates a été effectué par la Vierge Marie en personne. En effet, au cours des apparitions de Fatima, la Vierge dit à plusieurs reprises aux voyants : « le dernier jour, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. » Et le dernier jour, le 13 octobre, elle révèle effectivement son nom : « Je suis Notre-Dame du Rosaire ». Cette information de toute première importance, donnée par le Ciel faut-il le rappeler, relie le 7 octobre au 13 octobre, et Lépante à Fatima. Ca devra donc servir un jour.

Or, dans les trois « secrets » délivrés par la Vierge à Fatima, il est question à plusieurs reprises de la Russie, explicitement, présentée tour à tour comme un fléau puis comme une protection, presque une garantie. Le fléau a été rapidement identifié comme le communisme, système effectivement antichrétien et même anti-théiste primaire -surtout que la Révolution bolchévique a eu lieu quelques jours après la dernière apparition-, et dévastateur dans tous les sens du terme.
Quant au second volet, « la Russie se convertira et il sera concédé au monde un certain temps de paix », nous l’avons vécu. En effet, contre toute attente (je disais en début d’article qu’on pouvait considérer la religion orthodoxe en Russie comme moribonde à l’orée de l’an 2000), sous la présidence de Vladimir Poutine, nous avons assisté à un renouveau spectaculaire de la foi et de la pratique religieuse en Russie, ce qui permet d’affirmer en cette année 2023 que la prophétie de la Sainte Vierge EST accomplie : la Russie s’est convertie, est revenue à la foi chrétienne (orthodoxe certes mais valide et valable, ce qui n’est pas le cas des protestants), et depuis 2013 elle a assuré une relative paix mondiale en empêchant la Troisième guerre mondiale.
Pourquoi ce revirement ? Pourquoi la Russie est-elle revenue dans le camp des enfants de Dieu ?
Parce que Vladimir Poutine est né un 7 octobre, le lien voulu par Fatima s’explique désormais, et de nombreux indices nous portent à croire qu’il est très certainement un lieutenant de la Vierge Marie, un instrument entre ses mains chargé d’accomplir sur terre un programme décidé par le Ciel. « A la fin mon Cœur Immaculé triomphera » a-t-elle dit ; nous sommes à la fin.
Je rappelle que ce lien entre le 7 octobre et Fatima nous a été donné par la Vierge en personne, il n’est pas de moi, c’est à nous de comprendre pourquoi et pour quoi il nous a été donné ; c’est ça l’eschatologie, et pas autre chose.

Dernier lien : la guerre est déclenchée par le Hamas le 7 octobre.
Et l’ultimatum d’Israël le 13 octobre.
Qu’est-ce que cela veut dire du point de vue eschatologique, c’est-à-dire du point de vue du Ciel ?
a) Que le Hamas et par extension le monde musulman sont condamnés ; le 7 octobre est la date d’une victoire majeure de la chrétienté sur les musulmans, et il en sera de même aujourd’hui.
b) La Russie chrétienne-orthodoxe sera d’une façon ou d’une autre un des instruments de cet anéantissement, dans des circonstances que nous ignorons et ne pouvons pas anticiper.
c) L’ultimatum du 13 octobre est l’ultime manifestation de la miséricorde de Dieu : l’unique chance de salut offerte aux musulmans pour les sauver de la damnation éternelle, et probablement la dernière, est de se tourner vers la Vierge Marie afin de se convertir au Christ, seul vrai et unique Dieu dans le mystère de la Sainte Trinité. Voilà pourquoi le Ciel a choisi un prénom musulman (Fatima) comme lieu de son ultime message. Il faut que les musulmans sachent qu’un miracle est possible -leur conversion en masse- comme le fut le miracle du soleil du 13 octobre.


2) Une très étrange similitude entre événements de première importance

Je livre à mes lecteurs un parallèle que j’ai effectué, et qui s’avère autant troublant que révélateur, aussi mystérieux que plausible. Je veux dire par là que lorsqu’on énonce cette similitude tout le monde la comprend, et en même temps on a du mal à admettre que l’une aurait été programmée volontairement à cause de l’autre tellement c’est énorme. Et pourtant la coïncidence est si frappante, si bien ajustée, qu’il est difficile de croire au pur hasard.
Mais là encore l’eschatologue catholique a une réponse -certes un peu facile- : le Surnaturel (ici le démon) a des raisons, ou des besoins, ou des méthodes, que la raison ignore.

a) Le concile Vatican II s’ouvre le 11 octobre 1962 à Rome. C’était en soi un événement considérable. Nous savons aujourd’hui qu’il fut d’abord et surtout l’outil principal de basculement de l’Eglise et des catholiques dans l’apostasie et l’hérésie, bref qu’il fut l’arme de destruction massive de l’Eglise de Dieu par le démon, avec le succès que nous connaissons grâce au recul. Donc un événement d’ampleur majeure.
Trois jours après, le 14 octobre 1962, commence une des plus graves crises politique d’après-guerre : la crise des missiles de Cuba. En quelques jours, le monde passe de l’insouciance à (presque) la troisième guerre mondiale. Le 22 octobre, la crise atteint son paroxysme lorsque le président Kennedy menace l’URSS et ordonne le blocus de Cuba.
Fin octobre la crise prend fin, l’URSS retire ses missiles et le monde respire, grâce notamment à la médiation du pape Jean XXIII.

b) 2023 : le synode sur la synodalité s’ouvre à Rome le 4 octobre. Préparé depuis deux ans, ce synode a pour but d’achever l’œuvre de transformation de l’Eglise catholique, initiée à Vatican II justement, pour en faire définitivement non plus l’Eglise de Dieu mais l’Eglise de Satan, vu les réformes envisagées, dont les organisateurs ne se cachent pas, jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie. Leur projet est d’une telle ampleur que certains n’hésitent pas à parler de Révolution (comme en 62) et de « concile Vatican III » déguisé.
Eh bien curieusement, comme en 1962, trois jours après, le 7 octobre, commence en Israël un conflit d’importance considérable, susceptible lui aussi d’enclencher la Troisième guerre mondiale.
Alors, aura-t-on là aussi fin octobre une résolution de la crise, grâce à la médiation du pape François ?
Rien n’est moins sûr, vu que les enjeux sous-jacents sont différents.

Cependant, on peut s’interroger sur la similitude des calendriers et de la méthode : par deux fois, au moment où l’Eglise catholique organise un événement qui met en jeu son avenir, une crise politique majeure l’accompagne, comme si on avait voulu faire une pression psychologique sur les participants. En effet, les têtes des Pères conciliaires ou synodaux ne sont plus seulement aux affaires de l’Eglise mais perturbées par l’imminence possible d’un conflit mondial. On ne peut pas travailler sainement sur des réformes de structure tout en ayant l’esprit préoccupé par ailleurs. Ces perturbations d’ordre psychologique et émotionnel sont favorables à une déstabilisation et à un affaiblissement du jugement des participants, d’autant plus influençables si une minorité agissante et déterminée en profite pour imposer ses idées. C’est ce qui s’est passé au concile, pourquoi pas au synode ?
Je sais bien que le contexte n’est pas le même ; au concile il fallait manipuler une majorité d’évêques encore peu acquis au modernisme, alors que les participants du synode ont été sélectionnés pour leur proximité avec les idées progressistes. Mais une assemblée pouvant louvoyer d’un côté comme de l’autre, ou se révéler indécise ou frileuse (car les décisions à prendre sont vitales pour l’Eglise) et pour ne prendre aucun risque (parce qu’ils ne peuvent pas reculer !), on dirait qu’ils ont préféré réitérer « le coup » d’octobre 1962.
Mais cette fois-ci, l’issue de la crise risque de ne pas être aussi rapide et aussi heureuse.

Armagédon ? Très certainement

Pour ne pas alourdir cet article, je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà expliqué et démontré ces dernières années à de multiples reprises sur ce blog : nous sommes à la charnière entre la 6è et la 7è et dernière période de l’Apocalypse. Allons à l’essentiel :
La 6è période c’est celle de l’Antéchrist, qui règne déjà depuis bien longtemps (plusieurs décennies en tant que système, dix ans en tant que personne).
La 7è période c’est la chute de l’Antéchrist et de son monde (chute de Babylone, c’est-à-dire du monde moderne), le nettoyage de la planète de tous ses éléments hostiles à Dieu (ce que les profanes appellent la fin du monde, en la confondant avec la fin de la planète terre, ce qui n’est pas le cas), la victoire du Christ et son retour (Parousie) et son règne sans fin.
La 7ème période est morcelée en 4 sous-ensembles : 7è église, 7è sceau, 7è trompette, 7è coupe, mais il y a une subtilité : les 7 dernières coupes ont lieu une fois la 7è période enclenchée.

Les transitions entre les périodes pouvant se chevaucher, pour le moment j’avance l’hypothèse suivante :
a) La 7è église s’est enclenchée à l’arrivée de l’Antéchrist-personne en mars 2013, le « pape » François, qui vient coiffer et terminer l’œuvre de l’Antéchrist-système réalisée par ses amis de la synagogue et de la maçonnerie.
b) Se sont déroulées -ou se déroulent- depuis cette date les 6 premières coupes.
c) Reste à venir le 777 : 7è sceau, 7è trompette et 7è coupe, ou combat final des forces du mal contre les forces de Dieu.

Tant que le 777 n’est pas entré en phase active (il a été annoncé par le Ciel le 28 juillet 2023, voir mon article sur le sujet), les derniers éléments de la 6è période soit se révèlent (après coup, parce que terminés), soit se réalisent.
L’ajustement du calendrier n’est pas facile car les événements décrits dans les visions de saint Jean peuvent se chevaucher avec les périodes, ou même servir de transitions.
Par exemple, le dernier point de la 6è trompette, la mort des témoins, n’est pas encore accompli ; mais son issue, à savoir leur Résurrection, sert de transition avec la 7è trompette, donc avec le 777.
Ce qui veut dire que les derniers événements de la 6è période se chevauchent avec les premiers de la 7è (les 6 premières coupes).
Et enfin il est vraisemblable de penser que l’ensemble de ces événements (les derniers de la 6è trompette et les 6 coupes) constituent une préparation de la grande confrontation finale de la 7è période (« le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » Apoc. 16 :14).
Voilà pourquoi je ne suis pas étonné de constater que le dernier volet de la 6è coupe s’ouvre maintenant : « Et ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Armaguédon » (Apoc. 16 :16).
Quelques versets plus haut, il nous a été dit que ce sont les démons qui rassemblent tous les rois de la terre en vue de la bataille finale, celle située à la 7è période et qui s’enclenchera au 777.
Voilà pourquoi, à raison, la plupart des analystes l’appellent la bataille de l’Armaguédon et en font l’ultime bataille des forces du mal (terrestres et célestes) contre celles de Dieu, et l’appellent aussi bataille du jugement dernier, car son issue est connue : défaite de l’Antéchrist et des Bêtes, disparition de tout ce et ceux qui font le mal, hommes et démons inclus, Parousie et Jugement dernier.
Bien entendu, l’enjeu est mondial et ne se situe pas seulement en Palestine (pays où on a identifié la plaine de Meggido comme celle de l’Armaguédon), mais ce lieu sert de repère.
Donc, enclencher une guerre de grande envergure en Palestine revient à nous confirmer que se mettent en place les derniers éléments de la 6è période, et que la grande bataille finale de la 7è est pour bientôt. Soit exactement le verset 16 du chapitre 16 cité à l’instant.
De toute façon, il faut d’abord que tout soit en place, que les ennemis soient en rang de bataille, d’où le lien effectué dans cet article entre les événements géopolitiques et ceux dans l’Eglise : le synode prépare la mort de l’Eglise (et donc la mort des Témoins), la guerre israélo-palestinienne prépare une déflagration mondiale où les enfants de Satan vont s’entretuer, la guerre en Ukraine prépare l’élimination du dernier carré de chrétiens résistants (les Russes orthodoxes), la guerre morale prépare la perversion totale des esprits, etc… Mais il n’est pas dit que les projets du démon se réalisent tels qu’il les annonce, la conversion inattendue de la Russie est là pour prouver qu’on risque de vivre encore bien d’événements autant incroyables qu’imprévus. Le plan du Ciel doit rester secret jusqu’à son terme, il va y avoir des surprises de taille.

Conclusion

Oui, je suis persuadé que nous vivons la mise en place de l’armada du démon afin de porter l’estocade finale à l’Eglise et à la chrétienté, les deux étant concernés en même temps. Cette coalition mondiale des forces du démon se rassemble EN Armaguédon, c’est-à-dire en Palestine, mais on devrait plutôt dire POUR l’Armaguédon, à savoir pour la bataille finale car l’enjeu c’est le monde entier. Restreindre la bataille à la seule Palestine serait bien trop réducteur, par contre y situer le point de départ est un indice certain. Ceci, quels que soient les véritables donneurs d’ordres derrière l’insurrection du Hamas, car ce qui doit arriver arrivera.
Voilà pourquoi cette proximité de la bataille du Jugement dernier ne nous surprend pas, elle correspond à la période que nous avons identifiée : nous vivons la transition entre les 6è et 7è temps de l’Apocalypse, le dénouement se rapproche à grands pas. L’Antéchrist ne peut pas gagner, et ne peut pas durer éternellement.
Pour nous les catholiques, il n’y a pas à s’en mêler, mais à nous préoccuper encore plus du salut des âmes, à commencer par celles de tous ces pauvres enfants de Satan que ce dernier pousse à s’entretuer. Répétons inlassablement à qui accepte de l’entendre que le seul salut sur terre et dans l’au-delà réside dans le Christ, seul vrai et unique Dieu dans le mystère de la Sainte Trinité, et que le seul enjeu vraiment valable en perspective de tels événements, est de sauver son âme.


Louis d’Alencourt, le 25 octobre 2023, en la fête des saints Chrysanthe et Darie, et en l’anniversaire de la tristement célèbre bataille d’Azincourt.


Illustration : Affiche du film américain Armageddon avec Bruce Willis, sorti en France le 5 août 1998. Curieux et révélateur qu’une œuvre évoquant explicitement l’Armaguédon sorte à la date-clé du 5 août, car celle-ci renvoie au 5 novembre, et de 5 novembre il y en a un essentiel dans un an : l’élection du 47è président américain (voir mon article du 7 mars 2023). Or pour le démon tout doit être terminé pour cette échéance, y compris la bataille de l’Armaguédon. La date de ce film en particulier n’est donc pas un hasard.

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713 Commentaires

  1. Uncle

    « La Déclaration Fiducia supplicans du préfet du Dicastère pour la Doctrine de la foi, sur la question des bénédictions pour les « couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », nous laisse dans la consternation. D’autant plus que ce document a été signé par le pape lui-même.

    Bien qu’elle prétende prévenir toute confusion entre la bénédiction de telles unions illégitimes et celle d’un mariage entre un homme et une femme, cette déclaration n’évite ni la confusion ni le scandale : non seulement elle enseigne qu’un ministre de l’Église peut appeler la bénédiction de Dieu sur des unions peccamineuses, mais par ce biais, elle conforte de fait ces situations de péché.

    L’appel d’une telle « bénédiction » consisterait seulement à demander pour ces personnes, dans un cadre non liturgique, que « tout ce qui est vrai, bon et humainement valable dans leur vie et dans leurs relations soit investi, guéri et élevé par la présence de l’Esprit-Saint ».

    Mais faire croire à ceux qui vivent dans une union foncièrement viciée, que cette dernière pourrait être en même temps positive et porteuse de valeurs, c’est la pire des tromperies, et le manque le plus grave de charité envers ces âmes égarées. Il est faux d’imaginer qu’il y ait quelque chose de bon dans une situation de péché public, et il est faux de prétendre que Dieu puisse bénir des couples vivant dans une telle situation.

    Sans doute, tout homme peut être secouru par la miséricorde prévenante de Dieu, et découvrir avec confiance qu’il est appelé à se convertir pour recevoir le salut que Dieu lui propose. Et jamais la sainte Église ne refuse la bénédiction aux pécheurs qui la lui demandent légitimement : mais alors, cette bénédiction n’a pas d’autre objet que d’aider l’âme à vaincre le péché pour vivre en état de grâce.

    La sainte Église peut donc bénir n’importe quel individu, même un païen. Mais jamais, en aucune manière, elle ne pourra bénir une union en elle-même peccamineuse, sous prétexte d’encourager ce qu’il y aurait de bon en elle.

    Lorsqu’on bénit un couple, on ne bénit pas des individus isolés : on bénit nécessairement la relation qui les unit. Or, on ne peut pas racheter une réalité intrinsèquement mauvaise et scandaleuse.

    Un tel encouragement à procéder pastoralement à ces bénédictions conduit dans la pratique, inexorablement, à l’acceptation systématique de situations incompatibles avec la loi morale, quoi que l’on dise par ailleurs.

    Cela correspond malheureusement aux affirmations du pape François, qui définit comme « superficielle et naïve » l’attitude de ceux qui obligent les personnes à des « comportements pour lesquels ils ne sont pas encore mûrs, ou dont ils ne sont pas capables [1] ».

    Cette pensée, qui ne croit plus à la puissance de la grâce et évacue la croix, n’aide personne à sortir du péché. Elle remplace le vrai pardon et la vraie miséricorde par une amnistie tristement impuissante. Et ne fait qu’accélérer la perte des âmes et la destruction de la morale catholique.

    Tout le langage alambiqué et le déguisement sophistique du document du Dicastère pour la Doctrine de la foi ne peut cacher la réalité élémentaire et évidente de ces bénédictions : elles ne feront autre chose que conforter ces unions dans leur situation intrinsèquement peccamineuse, et encourager d’autres à les suivre. Cela ne sera qu’un succédané du mariage catholique.

    En fait, cela manifeste un manque profond de foi dans le surnaturel, dans la grâce de Dieu et la force de la croix pour vivre dans la vertu, dans la pureté et dans la charité, conformément à la volonté de Dieu.

    C’est un esprit naturaliste et défaitiste qui s’aligne lâchement sur l’esprit du monde, ennemi de Dieu. Il s’agit d’une reddition et d’un asservissement de plus face au monde, de la part de la hiérarchie libérale et moderniste, qui depuis le concile Vatican II est au service de la Révolution à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église.

    Que la bienheureuse Vierge Marie, gardienne de la foi et de la sainteté, vienne en aide à la sainte Église. Qu’elle protège surtout les plus exposés à ce chaos : les enfants, désormais obligés de grandir dans une nouvelle Babylone, sans repères ni guide qui rappelle la loi morale.

    Don Davide Pagliarani, Supérieur général
    Menzingen, le 19 décembre 2023 »

    https://fsspx.news/fr/news/communique-du-superieur-general-la-fraternite-sacerdotale-saint-pie-x-41522

  2. Uncle

    « (LifeSiteNews) — Lorsque le diable essaie de nous persuader de pécher, il met l’accent sur le bien supposé de l’action mauvaise qu’il veut que nous fassions, tout en éclipsant les aspects nécessairement contraires aux commandements de Dieu. Il ne nous dit pas : Péchez et offensez le Seigneur qui est mort pour vous sur la Croix, car il sait qu’une personne normale ne veut pas de mal pour lui-même, mais qu’il fait habituellement le mal sous l’apparence du bien.

    Cette stratégie de tromperie revient invariablement.

    Pour inciter une mère à avorter, Satan ne lui demande pas de se réjouir de la mort de l’enfant qu’elle porte, mais de réfléchir aux conséquences de la grossesse, au fait qu’elle va perdre son emploi, ou qu’elle est trop jeune et inexpérimentée pour élever et éduquer un enfant ; et il semble presque que cette mère, en se faisant meurtrière par infanticide, fasse preuve d’un sens de responsabilité en voulant épargner à la créature innocente une vie sans amour.

    Afin de convaincre un homme de commettre l’adultère, l’esprit tentateur lui montre les prétendus avantages de trouver une issue à une liaison extraconjugale, le tout au profit de la paix dans la famille.

    Pour inciter un prêtre à accepter les déviations hérétiques de ses supérieurs, il met l’accent sur l’obéissance à l’autorité et la préservation de la communion ecclésiale.

    Ces tromperies servent évidemment à éloigner les âmes de Dieu, à effacer en elles la grâce, à les souiller de péché, à obscurcir leur conscience de telle manière que la prochaine chute sera d’autant plus accidentelle qu’elle sera grave. D’une certaine manière, l’action du diable s’exprime comme la « fenêtre d’Overton », rendant l’offense contre Dieu moins horrible, nous faisant croire que le châtiment qui nous attend est moins terrible et les conséquences de notre culpabilité plus acceptables.

    Le Seigneur est bon : Il pardonne à tout le monde, nous murmure-t-il, en prenant soin de nous éloigner de la pensée de la Passion du Christ, du fait que chaque coup de fléau, chaque gifle, chaque épine plantée dans Sa tête, chaque clou enfoncé dans sa chair est le fruit de nos péchés. Et puis, si vous cédez à la tentation, ce n’est pas votre faute, c’est votre fragilité. Et une fois plongée, péché après péché, dans l’habitude du mal et du vice, l’âme se laisse entraîner de plus en plus bas, jusqu’à ce que la demande du diable se présente dans toute son horreur : Rebellez vous contre Dieu, rejetez-le, blasphèmez-le, haïssez-le parce qu’il vous a privé de votre droit au bonheur avec des préceptes oppressifs.

    C’est là, à y regarder de plus près, l’élément récurrent de la tentation, depuis le péché d’Adam : montrer le mal sous de fausses apparences du bien, et le bien comme un obstacle gênant à l’accomplissement de sa volonté rebelle.

    L’Église, qui est notre Mère, sait bien combien il est dangereux pour une âme chrétienne d’ignorer cette stratégie infernale. Les confesseurs, les directeurs spirituels et les prédicateurs considéraient comme essentiel d’expliquer aux fidèles comment agit le diable, afin qu’ils puissent comprendre par leur intellect la fraude du malin, pour pouvoir s’y opposer par leur volonté, aidés en cela par l’assiduité dans la prière et l’usage fréquent des sacrements. En revanche, comment imaginer une mère qui encourage son enfant à ne pas progresser dans l’amour de Dieu, et qui l’assure que le Seigneur lui accordera le salut sans condition ? Quelle mère assisterait à la ruine de son enfant, sans chercher à l’avertir et même à le punir, pour qu’il comprenne la gravité de ses actes et ne se fasse pas de mal pour l’éternité ?

    La délirante Déclaration Fiducia Supplicans, récemment publiée par la parodie de l’ancien Saint-Office rebaptisée Dicastère, perce définitivement le voile de l’hypocrisie et tromperie de la hiérarchie bergoglienne, montrant ces faux bergers tels qu’ils sont réellement : des serviteurs de Satan et de ses alliés les plus zélés, à commencer par l’usurpateur qui siège – abomination de la désolation – sur le trône de Pierre. L’incipit même du document semble, comme tous ceux publiés par Bergoglio, moqueur et trompeur : parce que la confiance dans le pardon de Dieu sans repentance est appelée la présomption de salut sans mérite et est un péché contre le Saint-Esprit.

    La fausse sollicitude pastorale de Bergoglio et de ses courtisans à l’égard des adultères, des concubins et des sodomites doit être dénoncée en premier lieu par les bénéficiaires présumés du document vatican, qui sont les premières victimes du sulfureux pharisaïsme conciliaire et synodal. C’est leur âme immortelle qui est sacrifiée à l’idole éveillée , car le jour du Jugement Particulier, ils découvriront qu’ils ont été trompés et trahis par ceux qui sur Terre détiennent l’autorité du Christ. La faute dont le Seigneur accusera ces malheureux ne concernera pas seulement les péchés commis, mais aussi et surtout le fait d’avoir voulu croire à un mensonge diabolique, à une fraude de faux pasteurs – à commencer par Bergoglio et Tucho – que la conscience les avait montrés comme tels. Un mensonge auquel veulent croire de nombreux membres de la hiérarchie, qui espèrent pouvoir tôt ou tard recevoir la même bénédiction avec leurs complices du vice, ratifiant ce style de vie sacrilège et pécheur qu’ils pratiquent déjà, et avec le consentement ostentatoire de Bergoglio.

    Le fait que la déclaration de Tucho Fernández, approuvée par Bergoglio, réitère que la bénédiction d’un couple irrégulier ne doit pas apparaître comme une forme de rite de mariage et que le mariage se déroule uniquement entre un homme et une femme, fait partie de la stratégie de tromperie. Car il ne s’agit pas ici de savoir si le mariage peut être contracté par deux hommes ou par deux femmes, mais si des personnes vivant dans un état de péché grave peuvent mériter, en tant que couple irrégulier, une bénédiction conférée par un diacre ou un prêtre, à la seule condition de précaution dene pas donner l’impression qu’il s’agit d’une célébration liturgique.

    L’attention du Sanhédrin du Vatican est entièrement tournée vers l’assurance du peuple chrétien qu’il n’a pas l’intention d’officialiser de nouvelles formes de mariage, alors que l’état de péché mortel et le grave scandale de ceux qui voudraient recevoir une telle bénédiction, et le danger d’une damnation éternelle qui pèse sur ces pauvres âmes, est totalement négligé. Sans parler de l’impact social qu’aura cette déclaration sur ceux qui ne sont pas catholiques, et qui grâce à elle s’estimeront avoir droit à des excès bien pires. On se demande si, dans cette course à la légitimation de la sodomie – obtenue sans aller jusqu’à célébrer des mariages entre sodomites – il n’y a pas un conflit d’intérêts chez ceux qui la proposent avec tant d’insistance : tout se passe comme si les gouvernants se protégeaient d’un bouclier juridique contre leur responsabilité avant d’imposer à la population un sérum génétique expérimental dont elle n’ignore pas les effets néfastes.

    Cela ne fait aucun doute : c’est un réveil brutal pour les soi-disant conservateurs, qui se retrouvent ouvertement moqués par le préfet Tucho, qui craint que la bénédiction d’un couple ne ressemble pas à un mariage mais n’a rien à dire sur l’intrinsèque péché du concubinage public et de la sodomie. L’important est que les modérés – défenseurs de Vatican II – puissent s’estimer satisfaits de cette apostille jésuitique (en l’occurrence que ces bénédictions spontanées et non rituelles ne sont pas un mariage) censée sauver la doctrine sur la papauté tout en poussant âmes à se damner.

    Pour les prêtres qui n’acceptent pas de bénir ces malheureux, deux voies se préparent : la première, être expulsé de la paroisse ou du diocèse ad nutum Pontificis ; le deuxième, se résigner à troquer son droit de dissidence en échange de la reconnaissance du droit d’approbation des autres confrères ; quelque chose de déjà vu dans le domaine liturgique avec Summorum Pontificum. Bref, l’opération de Bergoglio est un exutoire de la Foi, où l’on trouve de tout, depuis les rites de la Semaine Sainte d’avant 1955 jusqu’aux « Eucharisties » LGBT, pour peu que rien ne soit remis en question sur son « pontificat ».

    À cela s’ajoute le scandale des catholiques qui, face aux horreurs de la secte de Santa Marta, sont tentés de se lancer dans le schisme ou d’abandonner l’Église. Et encore : avec quelle amertume et quel sentiment de désillusion regarderont ceux qui, conscients de leur situation d’irrégularité objective, ont cherché et cherchent encore de toutes leurs forces et avec la grâce de Dieu à ne pas pécher et à vivre conformément aux commandements ? Que peuvent ressentir ceux qui demandent une voix paternelle qui les exhorte à continuer sur le chemin de la sainteté, et non la reconnaissance idéologique de leurs vices qu’ils savent incompatibles avec la morale naturelle ?

    Demandons-nous : que veut réaliser Bergoglio ? Rien de bon, rien de vrai, rien de sacré. Il ne veut pas que les âmes soient sauvées ; il n’annonce pas l’Évangile à propos, de manière importune, pour appeler les âmes au Christ ; il ne leur montre pas le Sauveur flagellé et ensanglanté pour les inciter à changer de vie. Non. Bergoglio veut leur damnation, comme un hommage infernal à Satan et un défi effronté à Dieu.

    Mais il existe un objectif plus immédiat et plus simple à atteindre : inciter les catholiques à se détourner de son Église et à le laisser libre d’en faire la concubine du nouvel ordre mondial. Les femmes prêtres, les bénédictions des homosexuels, les scandales sexuels et financiers, le business de l’immigration, les campagnes de vaccination forcées, l’idéologie du genre, l’environnementalisme néo-malthusien, la gestion tyrannique du pouvoir sont les outils avec lesquels scandaliser les fidèles, dégoûter ceux qui ne croient pas, pour discréditer l’Église et la papauté. Quoi qu’il arrive, Bergoglio a déjà atteint son objectif, qui est la condition préalable pour obtenir le consentement des hérétiques et des fornicateurs qui le reconnaissent comme pape, en éliminant toute voix critique.

    Si ce document, ainsi que d’autres déclarations plus ou moins officielles, avait réellement pour but le bien des adultères, des concubins et des sodomites, il aurait dû leur montrer l’héroïsme du témoignage chrétien, leur rappeler le sacrifice de soi que notre Le Seigneur demande à chacun de nous et lui a appris à faire confiance à la grâce de Dieu pour surmonter les épreuves et vivre en conformité avec sa Volonté. Au contraire, il les encourage, les bénit comme irréguliers, comme s’ils ne l’étaient pas ; mais en même temps il les prive du mariage, et admet ainsi qu’ils sont irréguliers. Bergoglio ne leur demande pas de changer de vie, mais autorise une farce grotesque dans laquelle deux hommes ou deux femmes pourront se présenter devant un ministre de Dieu pour être bénis, avec leurs parents et amis, et célébrer ensuite cette union pécheresse avec un banquet, la découpe du gâteau et des cadeaux. Mais ce n’est pas un mariage, soyons clairs…

    Je me demande ce qui va empêcher que cette bénédiction soit accordée non pas à un couple, mais à plusieurs personnes, au nom du polyamour ; ou aux mineurs, au nom de la liberté sexuelle que l’élite mondialiste introduit à travers l’ONU et d’autres organisations internationales subversives. Suffira-t-il de souligner que l’Église n’approuve pas les unions polygames et la pédophilie pour permettre aux polygames et aux pédophiles d’être bénis ? Et pourquoi ne pas étendre cette farce à ceux qui pratiquent la bestialité ? Ce serait toujours au nom de l’accueil, de l’intégration, de l’inclusivité.

    La même falsification diabolique a lieu pour les femmes prêtres. Si, d’une part, le Synode sur la synodalité n’a pas abordé l’ordination des femmes, d’autre part, une forme de « ministère non ordonné » est déjà en préparation qui leur permettrait de présider de fausses célébrations sous prétexte que il n’y a plus de prêtres ni de diacres. Dans ce cas également, les fidèles voient sur l’autel une femme en aube lisant l’Évangile, prêchant, distribuant la communion, tout comme le ferait un prêtre, mais sans l’être. C’est chose faite avec la note en bas de page du Vatican qu’il s’agit d’un ministère qui ne remet pas en cause le sacerdoce catholique.

    La marque de l’Église conciliaire et synodale, de cette secte de rebelles et de pervers, est le mensonge et l’hypocrisie. Son objectif est intrinsèquement mauvais, car il enlève l’honneur de Dieu, expose les âmes au danger de la damnation, les empêche de faire le bien et les encourage à faire le mal. Ceux de l’Église bergoglienne qui continuent à suivre la doctrine et les préceptes de l’Église catholique ne sont pas à leur place et finiront tôt ou tard par s’en séparer ou céder.

    L’Église catholique est la seule arche par laquelle le Seigneur a ordonné le salut et la sanctification de l’humanité. Partout où ce qui semble être l’Église qui agit et œuvre pour la damnation de l’humanité, ce n’est pas l’Église, mais plutôt sa contrefaçon blasphématoire. Il en est de même de la papauté, que la Providence a voulue comme un lien de charité dans la vérité, et non comme un instrument pour diviser, scandaliser et damner les âmes.

    J’exhorte tous ceux qui ont reçu la dignité de cardinal, mes frères dans l’épiscopat, les prêtres, les clercs et les fidèles, à s’opposer le plus fermement à cette course folle vers l’abîme à laquelle voudrait nous forcer une secte d’apostats renégats. J’implore les évêques et les ministres de Dieu – par les très saintes Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ – non seulement d’élever la voix pour défendre l’enseignement immuable de l’Église et pour condamner les déviations et les hérésies, sous quelque apparence qu’elles puissent apparaître ; mais aussi pour avertir les fidèles et empêcher ces bénédictions sacrilèges dans leurs diocèses. Le Seigneur nous jugera sur la base de sa sainte loi, et non sur les séductions pharisiennes de ceux qui servent l’ennemi.

    Carlo Maria Viganò, Archevêque

    20 décembre 2023
    Feria IV de l’Avent des Quatre Saisons »
    https://www.lifesitenews.com/opinion/abp-vigano-bergoglios-approval-of-blessings-for-homosexual-couples-shows-he-is-a-servant-of-satan/?utm_source=featured-news&utm_campaign=catholic

  3. Thérèse La Samartitaine

    Quand Jésus dit a la femme adultère : moi aussi je ne te condamne pas. Va … et… et… ne pèche plus ! Maintenant

    Le Pape dit : Va … et… recommence! C’est surréaliste..

  4. Muscadet

    Cardinal Müller : « Les bénédictions pour les couples homosexuels sont blasphématoires »

    21 décembre 2023

    Le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi démonte les arguments de la déclaration Fiducia Supplicans qui ouvre la porte aux bénédictions pour les couples irréguliers, et appelle les prêtres et les évêques à éviter de telles bénédictions.

    (suite dans le touite)

    • Quichenotte

      Le 21/12 : anniversaire d’un petit roi républicain, Macron l’enflure jupitérienne ;
      Le 21/01 : anniversaire de la mort criminelle et régicide d’une petite partie de commentaires f. aux m inables et pas f. hors m idables…

    • Lacuson

      Beaucoup penserons qu’évoquer ici l’affaire Jean-Michel T. / Brigitte M. … ce n’est ni l’endroit, ni très sain et surtout fort peu en rapport avec l’Eschatologie Chrétienne.
      Et pourtant après les dernières dérives du « Pape » Imbroglio au sujet des bénédictions pour les couples homosexuels et devant l’évidence de la volonté politique et sociétale de nos « élites » de banaliser (et même de valoriser!) toutes les dérives et les déviances LGBTQ +… , nous sommes en plein dedans avec cette affaire tout ce qu’il y a de plus emblématique.
      AFFAIRE TROGNEUX : LA RUMEUR TRANSPHOBE SUR BRIGITTE MACRON DEVIENT RÉALITÉ ? XAVIER POUSSARD :

      Pour moi, et après avoir vu cette vidéo, ma conviction est faite ( et de plus Faits & Documents c’est du béton armé tant au niveau du sérieux que du professionnalisme !) et il est désormais certain et clairement démontré que Brigitte M. à été une autre personne dans une vie antérieur !
      Mais au-delà du fait en lui-même il faut y voir un formidable coup d’esbroufe pour habituer l’opinion publique à la normalité et surtout à la respectabilité de l’homosexualité … puisque même la « première dame de France » serait possiblement un transsexuel.
      Le simple fait que cette vidéo soit encore visible et n’ai pas été rapidement supprimée comme celles précédentes traitant de ce « sujet » en est un signe évident.

      • dalencourt

        Moi je ne vois pas l’intérêt de traiter ce genre de sujet sur le Grand réveil, on est hors-sujet, et le fait que Brigitte Macron soit un transsexuel, ce qui n’est pas dit, ne change pas grand-chose : chez les dépravés, une affaire de plus, ça ne les corrigera pas pour autant.
        Et puis Faits & Documents n’est pas pour moi plus fiable que les autres, ils peuvent mentir comme tout le monde, même s’ils sont habiles.

      • Domine ne moreris

        Chez les satanistes, tout est faux, les dates, et peut être le sexe, et tout est inversion et perversion.
        Peut importe d’essayer de démêler le vrai du faux ici, une seule chose suffit : connaitre et aimer NSJC, Notre Dame, notre Mère la Sainte Eglise …

  5. Cat Berthol

    Je me permets de mettre ici une réponse très bien argumentée (puisque s’appuyant principalement sur les paroles de Notre Seigneur) de M. l’abbé Pivert, qui a toujours le mérite d’appeler un chat un chat.

    Bénédiction de couples irréguliers et …

    Nous soumettons à votre attention cet article de Vatican News, qui montre clairement la manière de procéder de Bergoglio et de ses acolytes : affirmer le blanc-gris et autoriser le noir.
    Mais, avant que vous lisiez ce texte, voici quelques réponses à ces infamies
    Presque à chaque page de l’Évangile Jésus brise les traditions, la respectabilité… Justement, il brise les fausses traditions des pharisiens, c’est-à-dire des pécheurs qui méprisent la loi. Loin de les accueillir avec bienveillance, il les traite de race de vipères et de sépulcres blanchis. Lui, au contraire, respecte la loi et les prophètes : je ne suis pas venu abolir la loi, mais l’accomplir.
    Il a permis à la pécheresse de lui laver les pieds… Mais il ne la laisse pas dans son péché. Il voit son cœur sincère, sa contrition profonde, son humilité et il lui remet ses péchés. Marie-Madeleine n’est plus la même, de pécheresse possédée par sept démons, la voilà sainte et elle suivra Jésus jusqu’au pied de la croix. Visiblement, la différence entre l’état de grâce et l’état de péché mortel échappe à Bergoglio. Prions pour sa conversion.
    Il n’a pas condamné la femme adultère… Mais il lui a dit : « Va et ne pèche plus. »
    Il a dit qu’il était venu pour les malades… Mais il ne se contente pas de les accueillir, il ne bénit pas leur maladie, il leur rend la santé.
    Miséricorde qui leur était offerte sans conditions préalables… Au contraire, Jésus pose toujours la condition de la foi avant de faire un miracle. « Crois-tu ? Tout est possible pour celui qui a la foi. »
    Quant à celui qui, invité aux noces, a osé y entrer sans le vêtement nuptial, c’est-à-dire sans la grâce, Jésus ordonne qu’il soit jeté dehors et livré au feu, là où sont les pleurs et les grincements de dents.
    Qui demandent humblement à être bénis… Celui qui demande humblement se soumet. Celui qui refuse de se soumettre n’est pas humble, mais orgueilleux.
    La vision pastorale du pape François… Ce document est présenté comme doctrinal d’une particulière importance et non comme pastoral. Bergoglio est donc un hérétique qui prétend justifier son hérésie par l’Évangile. Dans l’Église catholique, la pastorale découle de la doctrine, pour l’Église conciliaire, la doctrine est à la remorque de la « pastorale », c’est à dire de toutes les dérives.
    S’apparentent davantage à des gestes de dévotion populaire… Les dévotions populaires qui ne sont pas fondées sur la doctrine, le culte des saints et la morale sont des superstitions, des idolâtries, toutes inspirées par les démons.
    Prions beaucoup pour les victimes des mensonges de Bergoglio et de ses complices. Non seulement ce document et les bénédictions qui vont suivre enfonceront les pécheurs dans leur péché, mais c’est une condamnation de tous ceux qui travaillent courageusement à s’en sortir. Comment, avec cela, les adolescents pourront-ils percevoir la gravité du vice solitaire ?
    Et que feront les prêtres ? Les plus courageux refuseront de telles bénédictions et s’opposeront à cette fausse doctrine. Ils seront chassés par leurs évêques. Qui les soutiendra ? Les timorés revendiqueront le droit de ne pas approuver tout cela en contrepartie du droit pour les autres de l’approuver. C’est déjà le cas pour beaucoup de partisans de la messe traditionnelle dite « rite extraordinaire » qui admettent qu’il existe un rite ordinaire.
    Les mauvais ne cachent pas leur joie :

    @JamesMartinSJ, membre du Synode
    La nouvelle déclaration du Vatican « Fiducia supplicans » constitue une avancée majeure dans le ministère de l’Église auprès des personnes LGBTQ et reconnaît le profond désir de nombreux couples catholiques de même sexe de bénéficier de la présence de Dieu dans leurs relations d’amour. Il s’agit également d’un changement…

    Suit le texte en question que je ne remets pas ici, car tout le monde le connaît aujourd’hui.
    Bon et saint Noël à tous.

    Que Dieu nous garde.

    • Quichenotte

      Ben ben… Il y a quand même un sacré problème !!… Peut-il y avoir un pape… Hérétique pour lequel il faudrait prier pour sa conversion… C’est impossible. Où en sommes-nous ? La confusion est… TOTALE. Jésus a institué son Église Sainte… Le 1er Pape a reçu la Foi le premier, avant tous les autres apôtres, sur le lac de Tibériade, après la Résurrection de Notre Seigneur et Dieu, Qui lui fit 3 fois cette fameuse question d’Amour : –  » Pierre… M’aimes-tu ?  » Pour une rémission totale de ses 3 trahisons. Pour qu’il puisse reçevoir les grâces nécessaires à Sa Fonction de Chef de l’Eglise. Point. Il ne peut sagir d’hérésie dans la papauté. Ce bergo-imbroglio ne peut être Pape. C’est pas possible. Il devrait être destitué sur le champs et depuis longtemps. Point. Il parle aussi comme un frère toi au point.

  6. Clovis 496

    Consternant le silence des évêques français. Ces pleutres n’ont rien à dire, rien. Comme si cela ne les regardait pas. Quelle bande de nuls ! Et certains s’étonnent de l’état de l’Église en France ! Pouvait-elle tomber plus bas ?

    • Claude Germain

      @Clovis , tous les jours que Dieu fait depuis plus de 3 ans , lorsque je passe devant l’église et le presbytère qui se trouve a 200 mètres d’où j’habite , heureusement que l’église ne possède pas une machine a lire dans les pensées ,ressortant sur un haut- parleur public .
      Je me rappelle il y a 3 ans au début de l’enfermement du peuple par les NAZIS FRANCAIS ELYSEENS , j’avais téléphoné a l’ évêché de Paris , grosse débandade lorsque j’avais demandé a ce que le prélat représentant le Vatican pour les catholiques français TAPE DU POING SUR LA TABLE en menaçant la macronete élyséenne de foutre la paix au peuple catholique ….Le bilan c’est que 20 % a peine des muslims de france-poubelle et quasiment Zéro clandestins se sont retrouvés euthanasiés par l’injeXion de la mort ..et nous , les nons-vaX n’avons eu que notre propre défense pour nous défendre , ( a titre perso 15 manifs a B….e pendant 15 samedi ) Lors d’une des manifs je me rappelle être passé devant l’ évêché de B……..e , un prêtre en sortait , nous nous sommes arrêté devant lui pour lui poser la question , si il était piquouzé , un homme aimable heureusement qui nous répondit avec un grand sourire qu’il n’en était pas question , un comparse de plus que nous avons applaudit ..Pendant ce temps les évêché de france-poubelle et de Navarre continuaient leur petite vie tranquille en I-GNO-RANT completement leurs ouailles , HONTE A CES FAUX CHRETIENS .. !!!!!!

  7. Quichenote

    Et puis… Ils font la paire les 2 compères, Macron une jambe, et puis l’autre jambette c’est le Bergo qui finit la jambée ! Ils vont se retrouver devant les nouveaux vitraux de Notre-Dame, aux nouveaux jeux olympiques 24, et puis…à la gay-pride de Paris… Macron tatoué au frais du contribuable la Princesse aux oeufs d’or avec Portegartelle, et Bergo en caleçon, pour pas choquer les bobos et sous le signe vertueux de l’expression vivante de l’esprit de pauvreté de Saint François d’Assise et sans chemise…

  8. Jacques Si

    Pour l’instant, il faudra prendre cette nouvelle avec des pincettes, à suivre.

    « Reliez tous ces faits intéressants à la tournée du président Vladimir Poutine au Moyen-Orient, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, et immédiatement après, à une rencontre au Kremlin avec le président iranien Raïssi. Coïncidence intéressante, n’est-ce pas ?

    Les enjeux ont été portés à l’extrême. Jamais auparavant dans l’histoire moderne le monde n’a été aussi proche de la guerre. Les contours des futures coalitions se dessinent, annonciateurs des alliances militaires de la Troisième Guerre mondiale. »

    https://echelledejacob.blogspot.com/2023/12/la-mer-rouge-risque-de-se-transformer.html#more

  9. Gégé22

    Les prédictions de La Salette se déroulent sous nos yeux
    « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist, la méchanceté et la perversion allaient se répandre de plus en plus. Le message concernant la perte de la foi de Rome était terrible, et bien que l’Église ait reconnu ces apparitions et autorisé la dévotion à Notre-Dame de la Salette, le message en question était minimisé et presque caché »
    « C’était une terrible révélation : l’Église allait connaître de profondes déchirures et même le chaos : évêques contre évêques, cardinaux contre cardinaux, tandis que le pape terrifié fuira le Vatican »

    Ce Pape était sans nul doute Benoit XVI.

    https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/01/04/benoit-xvi-et-la-prediction-de-malachie/

    • dalencourt

      J’exhorte les lecteurs à faire preuve de discernement dans toutes ces interprétations qui fleurissent, et fleuriront vu le contexte, car la plupart ne sont pas avancés comme ici ; et puis la plupart étant des conciliaires, ils ne sont pas capables de faire le lien avec les causes profondes, à commencer par le concile Vatican II.
      Donc faire le lien (enfin !) avec l’Antéchrist c’est bien, mais le découvrir maintenant à Rome, c’est bien tard : il y oeuvre depuis le concile et il en a pris la tête depuis Jean XXIII.
      Alors parler de la perte de la foi à partir de Bergoglio c’est un peu court : il suffit de lire Jean Madiran « l’hérésie du XXè siècle », écrit en 1968, qui démontre que dès cette époque, une bonne partie des évêques français avait déjà perdu la foi ; et ce fut général suite au concile.
      De plus, « un pape terrifié qui fuira le Vatican » ça n’existe pas dans le secret de la Salette, je ne sais pas où ils sont allés trouver ça ; donc prudence.
      Que Benoît XVI sur la fin de sa vie ait effectué un revirement, d’accord, il n’empêche qu’il fut un des principaux acteurs d’expansion du concile et de ses idées. Alors le présenter comme un gentil effarouché des doctrines qu’il a lui-même contribué à répandre, c’est là encore chercher à se raccrocher à de fausses bases, aucun pape depuis le concile ne relève l’autre, mis à part le revirement de Benoît XVI sur la messe traditionnelle, seule véritable bonne action à son actif.
      Donc évitons de relayer toutes ces interprétations qui, quoique de bonne foi et sur la bonne voie, sont erronées et faussées.

      • Cominges

        Très bon point . Les racines du mal ont une profondeur de siècles .

        Noublions pas la grande crise declenchèe dans le Catholicisme par le franciscain anglais William Ockahm ( 1284-1347 ) avec son " nominalisme " ( la dynamite de l Esprit selon Puy ) , qui donne une importance principale aux aspects concrets ou practiques des choses , et minimize l`importance des aspects abstractes et espirituels

        C`est le fameux sens practique des peuples anglosaxons et germaniques , qui cache une certaine insufisance du pensèe abstracte , espirituel .

        A lire https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_d%27Ockham

      • Gégé22

        La démission de Benoit XVI était pour moi une fuite et la pression exercée sur lui était autant morale que financière puisque le Vatican a été coupé du système de paiement électronique au 1 janvier 2013 (carte de crédit) et rétabli le 12 février 2013 au lendemain de la démission de Benoit annoncée le 11. La prophétie de La Salette a commencé il y a bien longtemps en effet, mais nous arrivons en phase finale
        https://www.lapresse.ca/voyage/destinations/europe/italie/201301/03/01-4608053-vatican-tous-les-paiements-par-carte-bancaire-suspendus.php
        https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/12/97001-20130212FILWWW00565-vatican-reprise-des-paiements-par-carte.php

      • Muscadet

        La meilleure preuve de cet affaissement du clergé, je la trouve en ce qui me concerne dans mon parcours : aussitôt après ma profession de foi, première moitié des années 70, j’ai perdu toute « affinité ». C’était pire que de l’hostilité, c’était de l’indifférence. En principe, c’est le pire. Je me disais « Oh, ce sont de braves gens, mais intellectuellement, ils sont un peu limités… ». Le catéchisme sur le mode « Jésus t’invite à son repas, chante et tape dans tes mains ». Avec en plus des « musiques » m’arrachant les oreilles.

        Et puis le temps passe, je fais des études scientifiques. Et après ça, entre 25 ans 30 ans, je prends un peu au hasard des livres de philosophes en tout genre dans des librairies, parce qu’une seule année en terminale pour ce sujet, ça me semblait beaucoup trop court. Je prends surtout en format poche pour ne pas me ruiner, quand même. Un peu tout le monde… Un jour, ça devait être une Fnac (!), je regarde le panneau « poche » des ouvrages « philo ». Et je vois « Saint Augustin, les confessions ». Je le connaissais juste de nom, comme ça, « père de l’Église ». Et pour moi, « père de l’Église », c’était quelqu’un écrivant 500 pages avec « Mon Dieu, vous êtes grand, vous êtes bon, je vous aime ». Intrigué, j’achète.

        Et alors, au début, il y a en effet du « Mon Dieu, vous êtes grand, vous êtes bon, je vous aime ». J’ai envie de dire : « classique ». Puis je tombe sur le livre 11, où il s’interroge sur le temps, l’espace, le mouvement et leurs natures. Et je tombe « sur le c.. » de voir que ses propos, vers l’an 400, sont très comparables à ceux de Poincaré et d’autres 1500 ans plus tard.

        Et je commence à réviser mon approche. C’est « le clergé de notre temps » qui est intellectuellement limité. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Je passe sur d’autres raisons qui m’ont ramené à la religion de mon enfance, notamment la plus belle musique sacrée (tant que les 33-tours pleins de poussière « craquaient », j’évitais d’acheter du classique pour préserver mes nerfs, à l’arrivée du CD, j’ai compensé par une « orgie de classique »). Mais en gros, aucune n’est imputable au clergé de la fin du XXe siècle. Tout au contraire.

        Alors bien sûr, je pense que le Bon Dieu nous envoie à chacun des petits messages adaptés à notre cas personnel, je ne prétends pas que le seul moyen de ramener les gens à la religion, c’est le livre 11 des Confessions… C’est juste un exemple qui peut parler à des gens de sensibilité scientifique.

        Lien : le livre 11 des confessions :
        https://www.augustinus.it/francese/confessioni/conf_11_libro.htm

    • Michel Mouchart

      Seigneur Dieu Tout Puissant,
      je prie pour que
      tous les prêtres et curés,
      tous les abbés,
      tous les moines,
      tous les religieux,
      toutes les religieuses,
      tous les diacres,
      tous les évêques,
      tous les archevêques,
      tous les cardinaux,
      en clair,
      je prie pour que tous les membres du clergé officiant sur la terre entière
      pour les Enfants de Dieu encore et toujours en prières,
      ne soient plus confondus par « le loup sous la peau de l’agneau » ;
      ce dangereux « Pierre le Romain » qui nous était annoncé dans les Écritures Saintes
      de la fin des temps écrites par Saint Jean,
      que nous vivons dans notre présent !

      VADE RETRO SATANAS !

      VADE RETRO MACHIA’H DES MALINS !

      VADE RETRO SATANA !

      VADE RETRO LUCIFER !

      Seigneur Dieu Tout Puissant,
      protège nous des charbons ardents de l’Enfer !

      Seigneur Dieu Tous Puissant,
      j’accepte Votre Divin Jugement car je le mérité !

      Amen ! Alléluia !

  10. Thérèse La Samaritaine

    « Sainte Mère du Rédempteur » en français :

    « Sainte Mère du Rédempteur, Porte du ciel toujours ouverte, Etoile de la mer, viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs. »

    • Pibèque

      Pour les prières, il vaut mieux vouvoyer ceux que l’on prie. Le tutoiement est une marque d’une certaine familiarité, un Dieu copain comme chez les conciliaires, et on ne le trouve pas dans les rites traditionnels.
      Mais merci pour cette belle prière.

      • Vivez Bois associés

        15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.

  11. Camaron

    Lorsque Lucifer envahit notre quotidien et s’efforce de normaliser le mal.

    Mgr Viganò : les « bénédictions » de Bergoglio pour les couples homosexuels montrent qu’il est un « serviteur de Satan ».

    L’archevêque américain Carlo Maria Viganò affirme que les bénédictions récemment approuvées par le Vatican pour les « couples » homosexuels montrent que la « hiérarchie bergoglienne » est « des serviteurs de Satan et de ses alliés les plus zélés ».

    — Lorsque le diable tente de nous persuader de pécher, il met l’accent sur le bien supposé de l’action mauvaise qu’il veut que nous accomplissions, tout en éclipsant les aspects qui sont nécessairement contraires aux commandements de Dieu.

    Il ne nous dit pas : péchez et offensez le Seigneur qui est mort pour vous sur la Croix, car il sait qu’une personne normale ne veut pas le mal en soi, mais qu’elle fait habituellement le mal sous l’apparence du bien.

    Cette stratégie de tromperie revient invariablement. Pour inciter une mère à avorter, Satan ne lui demande pas de se réjouir de la mort de l’enfant qu’elle porte, mais de réfléchir aux conséquences de la grossesse, au fait qu’elle va perdre son emploi, ou qu’elle est trop jeune et inexpérimentée pour élever et éduquer un enfant ; et il semble presque que cette mère, en se faisant meurtrière par infanticide, fasse preuve d’un sens de responsabilité en voulant épargner à la créature innocente une vie sans amour.
    Afin de convaincre un homme de commettre l’adultère, l’esprit tentateur lui montre les prétendus avantages de trouver une issue à une liaison extraconjugale, le tout au profit de la paix dans la famille.

    Pour inciter un prêtre à accepter les déviations hérétiques de ses supérieurs, il met l’accent sur l’obéissance à l’autorité et la préservation de la communion ecclésiale.

    L’éminent avocat canoniste, le P. Murray fustige un nouveau document du Vatican approuvant les « bénédictions » des couples homosexuels

    Ces tromperies servent évidemment à éloigner les âmes de Dieu, à effacer en elles la grâce, à les souiller de péché, à obscurcir leur conscience de telle manière que la prochaine chute sera d’autant plus accidentelle qu’elle sera grave.

    D’une certaine manière, l’action du diable s’exprime comme la « fenêtre d’Overton », rendant l’offense contre Dieu moins horrible, nous faisant croire que le châtiment qui nous attend est moins terrible et les conséquences de notre culpabilité plus acceptables…

    https://www.lifesitenews.com/opinion/abp-vigano-bergoglios-approval-of-blessings-for-homosexual-couples-shows-he-is-a-servant-of-satan/

  12. Thérèse la Samaritaine

    le Pape est peut être sous une emprise occulte et se doit d’obéir, qui sait ?

    l’église catholique, peut-être condamnée pour  » homophobie  »

    Satan mène la dance ,

  13. Regina

    À Magne,
    Donc deux paradis concomitants (terrestre et céleste).
    Curieux ! Une partie des élus sur la terre, l’autre partie au Ciel ? Bizarre cette vue.
    Cela fait partie des mystères.
    Par contre une choses certaine, il me semble : Les morts (dont les cadavres et les cendres sont sur (dans) la terre) ressusciteront donc sur la terre. Un corps n’est vivant que s’il possède une âme, donc les âmes qui sont au Ciel, au Purgatoire et en enfer intégreront leurs dépouilles ( toute l’humanité sera donc sur la terre à ce moment) les unes pour partir avec leur corps en enfer, les autres au Royaume de Dieu sur la nouvelle terre.
    Mais bon, nous le saurons quand le moment sera venu.

    • dalencourt

      Regina, il suffit de connaître l’enseignement de l’Eglise sur le sujet : au jugement dernier, tous les hommes ressuscitent et prennent leur corps glorieux. Ensuite, pour les uns c’est la vie éternelle, et pour les autres la mort éternelle. Donc on ira au Ciel ou en enfer avec notre corps glorieux.
      Ca c’est le premier point.
      Le second point, plus mystérieux celui-là, c’est le statut de ces nouveaux cieux et nouvelle terre ; en fait, on comprend que les deux seront réunis en un seul univers (le Paradis), composé de deux « zones », le ciel et la terre. Un peu comme une maison avec jardin : deux endroits différents qui forment un même ensemble.
      Je ne suis pas certain qu’il soit nécessaire d’essayer de savoir comment ça va être ; d’abord c’est pratiquement impossible, car le monde divin est très différent du nôtre, et ensuite ça n’a pas d’importance : on est avec Dieu, et tout ce que fait Dieu est parfait, à quoi bon en connaître les détails à l’avance ?

      • Thérèse la Samaritaine

        Attendez Louis, je ne comprends plus ceux qui sont en enfer actuellement reprendront leur corps et seront destinée à la vie éternelle ou en enfer ?
        La, je ne comprends plus rien
        Joyeuses fêtes de la nativité

        • dalencourt

          Oui, la résurrection des morts est pour tout le monde ; tout le monde aura son corps glorieux. Cela n’empêche pas d’aller en enfer. Il n’y a que 2 destinations possibles après la mort : le Ciel (éventuellement via le Purgatoire) et l’enfer. Et ce pour l’éternité.
          A la mort, il y a le jugement personnel (ou individuel). A la fin du monde, le jugement dernier confirmera chaque jugement individuel, à la différence près que nous aurons à ce moment-là récupéré notre corps glorieux.

  14. Claude Germain

    BON et joyeux NOËL CHRÉTIEN , que cette  » Naissance renouvelée et attendue de NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST  » depuis 2000 ans apporte la paix sur cette terre de souffrance et un grand espoir d’amour pour tous les humains de bonne volonté .
    Que les  » pisses-froids  » mondialistes et sataniques et autres adeptes du couteau se bouffent entre eux …………………….Amen .
    Vive Notre Seigneur J.C , Notre Sainte Mère , St Joseph et DIEU LE PÈRE , gloire a lui ..Amen
    Bon Noël chrétien a toutes et a tous …

    • eletareau

      Bon et saint Noel à tous! En espérant que ce soit le dernier avant la chute de Babylone l’année prochaine.
      Je vous suggère si vous voulez, d’écouter de beaux cantiques de Noel bretons: War ar menez ar bastored,
      Ni ho ador Mabig Jesus, Pe trouz war an douar…)Nedeleg laouen!

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