Le projet 47

Nous allons aujourd’hui tenter d’expliciter un peu plus ce que j’appelle « le Projet 47« . Si on voulait le résumer en quelques mots, je dirai qu’il s’agit du projet d’hégémonie mondiale d’un groupe restreint de personnes que l’on considère actuellement comme le gouvernement mondial occulte, et qui serait parvenu à ce pouvoir mondial effectif à un instant T, c’est à dire une fois arrivé au « 47 ».
Précisons qu’alors le 47 correspondrait à un double objectif, à savoir parvenir à ce moment-là à un pouvoir mondial définitif et irréversible, et en même temps entamer une nouvelle ère. Reste à savoir si ce pouvoir mondial, une fois parvenu au sommet, restera caché -comme maintenant- ou s’affichera visiblement, ce qui n’est pas garanti du tout. Parce qu’une fois parvenu au sommet, il faut s’y maintenir, et la discrétion, surtout dans ce domaine, est à la fois une protection et un gage de longévité. Et puis le peuple doit-il connaître les projets secrets de ses élites ?
Mais n’anticipons pas ; ce qui nous intéresse en premier lieu, c’est d’identifier le calendrier de ces messieurs, de connaître les grandes échéances qu’il se sont eux-mêmes fixées.

Je précise, et ceci est fondamental, que je n’ai aucune preuve de ce que j’avance, mis à part certains indices ou signes très précis -de leur part- qui nous mettent sur la piste. Tout ce que je vais avancer ici est le fruit de déductions, de présomptions, de raisonnements bâtis à partir de l’analyse d’événements, de révélations, de connaissances, et de faisceaux d’indices et d’éléments – souvent cachés ou du moins ignorés du grand public- à partir desquels j’établis des liens que je relie entre eux. Ceci permet d’échafauder une série d’hypothèses, certes vraisemblables et cohérentes, mais pour lesquelles nous n’avons aucune certitude. Seuls les faits pourront nous donner raison, ou nous conduire à corriger, modifier voire abandonner tout ou partie de ces hypothèses.
De plus, la difficulté de l’analyse réside dans le fait que quelle que soit la source de nos informations, nous avons affaire à des spécialistes de la subversion et de la manipulation, qui ne disent jamais la vérité, où qu’ils soient et quels qu’ils soient, qui ne révèlent jamais les vrais motifs de leurs décisions -ou de celles qu’ils font prendre par d’innombrables intermédiaires haut placés-, et enfin parce que, pour comprendre la véritable nature des projets qui guident le monde, il faut prendre en compte leurs dimensions politiques, géopolitiques, économiques, historiques, métaphysiques, philosophiques, religieuses et spirituelles… car non seulement les projets véritables sont secrets, mais en plus ils relèvent d’un ou plusieurs de ces facteurs, qu’il faut deviner ou déduire derrière des dehors trompeurs.
Ce qui veut dire qu’aucun observateur habituel ne peut vous donner la clé des événements car très peu sont capables d’établir une synthèse qui nécessite des connaissances aussi hétéroclites.
Et enfin, pour corser le tout, il y a le facteur surnaturel, c’est à dire des interventions divines donc non humaines -même si les exécutants sont des êtres humains- et qui ne sont pas toutes prévisibles ni faciles à reconnaître. A ce stade, aucun analyste ni politologue, ni géopolitologue ni même exégète ne pourra nous être utile car aucun à ma connaissance, ne prend en compte le facteur surnaturel dans ses hypothèses ; seul l’eschatologue -croyant de surcroît- envisage cette dimension et peut l’intégrer dans ses perspectives, ce qui change considérablement l’éclairage de l’ensemble.

Le comité des 300

Avant de décrire un peu plus en quoi consiste le Projet 47, essayons de savoir rapidement qui, en définitive, est derrière ce projet.
Il ne s’agit pas ici de décrire les innombrables officines, plus ou moins secrètes, qui servent à la fois de lieux d’influence, de sélection et de management des élites, de réservoirs d’idées et d’élaboration de grands projets, ils ont tous été décrits par de nombreux ouvrages très documentés : loges maçonniques, Forum économique de Davos, Young leaders, sociétés de pensées, organisations de lobbying internationales, ONU et tous ses organismes internationaux associés, FMI, Banque mondiale etc… sans oublier les partis politiques, tous noyautés eux aussi et soumis à ces organisations cosmopolites… tous servent en réalité, à des degrés divers mais réels, de façon consciente ou inconsciente le même maître, celui dont on ne parle jamais et pour cause : il n’existe pas, ou plutôt il est censé ne pas exister, sauf à l’état de fantasme dans la tête de quelques complotistes en mal de publicité.
Oui mais ces complotistes s’appuient sur des masses de documents, de présomptions et même de preuves qui établissent depuis plus d’un siècle sans aucun doute l’existence de ce pouvoir mondial secret que tout le monde pressent mais n’en connaît pas les membres, ni le fonctionnement, ni la véritable influence sur la marche du monde, ce gouvernement mondial qui agit dans l’ombre et que Walter Rathenau a résumé en une phrase lapidaire :
« Le monde entier est gouverné par 300 israélites que je connais ».

Walter Rathenau est le fils du fondateur d’AEG ; juif allemand, il fut ministre des Affaires étrangères de la République de Weimar, assassiné en 1922. Membre de la très haute bourgeoisie, et de la haute bourgeoisie juive, et homme d’Etat, Rathenau est donc crédible quand il s’exprime ainsi ; ces quelques indiscrétions lui ont coûté la vie, c’est facile d’exciter la première organisation antisémite venue pour faire taire les bavards.

Nous ne nous étendrons pas sur ce sujet ici, là encore les ouvrages de référence sur l’implication juive dans le gouvernement du monde sur les deux derniers siècles sont légion, mais il faut bien admettre que cette petite phrase résume l’essentiel :
le monde entier… que ce soit clair… ce n’est pas anodin ;
est gouverné… là encore le mot est précis, soyons lucides ;
par 300 israélites … donc un petit nombre, exclusif notons-le bien (car tout en haut de la pyramide, il n’y a pas de non-juifs), probablement membres des grandes familles juives, dont quelques-unes sont connues du grand public ;
que je connais… ce qui veut dire qu’ils sont quand même identifiables, du moins partiellement, et si le grand public n’en est pas capable, on peut estimer que certaines élites non juives (chefs d’états, hauts fonctionnaires, milliardaires…) en connaissent l’existence et peuvent en identifier quelques membres (ce qui peut expliquer bien des choses sur les rapports de forces).
Et comment gouverne-t-on ? Par l’argent. Derrière ces 300 israélites, tout le monde sait qu’il y a ce que l’on appelle la Haute finance et la Haute banque et que les Etats ne sont pas souverains car soumis au chantage, au minimum, soit de la dette, soit du krach financier.
Bien sûr, on m’objectera que gravitent autour de ce comité des 300 énormément de personnes qui ne sont pas juives, y compris au niveau des banques, c’est exact. Mais le noyau dur, le centre décisionnel final, c’est ce comité des 300, là-dessus je pense que Rathenau ne se trompait pas et n’exagérait pas, et que, ce qui était valable en 1922 l’est encore plus -mais alors bien plus, et de façon presque palpable- en 2024.

Le projet messianique

Seuls les imbéciles, les naïfs et les ignorants, soit la majorité de nos concitoyens, ne savent pas que depuis deux mille ans la communauté juive caresse un projet messianique basé sur les promesses de Dieu faites à son peuple via les prophètes de l’Ancien Testament -à commencer par Isaïe-, à savoir la domination du monde, l’accaparement et la jouissance de ses richesses.
C’est une promesse divine, or Dieu ne peut pas mentir ni se tromper, donc… dans leur esprit c’est autant inéluctable que légitime et nécessaire.
Or le peuple de Dieu à qui la promesse a été faite, c’étaient les hébreux bibliques, que l’on appelle juifs aujourd’hui, et qui se considèrent comme exclusifs : les non-juifs ne font pas partie du peuple de Dieu d’où selon eux, leur rôle particulier de peuple-prêtre, c’est à dire d’intermédiaire entre Dieu et les hommes. D’où aussi la nécessité de justifier d’une ascendance par les liens du sang et/ou, au moins, par l’appartenance à la communauté judaïque, car le judaïsme, c’est-à-dire la religion, y joue un rôle essentiel d’osmose, de justification et de continuité de l’ensemble.
Cette domination sans partage sur tous les peuples et nations de la terre doit se faire par le Messie et à son avènement. Voilà, très schématiquement, le fondement de leur doctrine même si, évidemment, officiellement elle n’est jamais présentée ainsi, surtout aux goyims (les non-juifs).

Il convient de rappeler, pour la bonne forme et pour ceux qui l’ignorent, que leur Messie est bien venu il y a deux mille ans, c’est Jésus, le Christ (Christ veut dire Messie en grec). Et Jésus (Dieu fait homme, faut-il le rappeler) leur a expliqué que la lecture matérialiste, charnelle et littérale qu’ils faisaient de l’Ecriture était fausse : non seulement la faculté d’enfant de Dieu n’était plus réservée aux seuls juifs mais à tous ceux qui croiront en Lui, mais aussi que la richesse attendue n’était pas d’ordre matériel mais spirituel : ce sont les âmes qui s’enrichissent par la grâce obtenue par la foi, les bonnes œuvres et les sacrements. Quant à la domination mondiale et au regroupement des richesses, ils s’accomplissent de manière inverse à ce qu’ils croyaient : c’est parce que les nations et les peuples rejoignent le peuple de Dieu (qu’on appellera très vite les chrétiens) que ce dernier devient universel et regroupe ses richesses dans une seule entité : la chrétienté, un seul peuple (spirituel) derrière un seul pasteur (le Christ) ayant en commun une seule foi.

Ceci pose un triple problème :
– d’abord un antagonisme certain entre juifs et chrétiens, à cause du Messie : les uns l’attendent encore, les autres l’ont, mais il s’agit du MEME Messie, et il ne peut y en avoir qu’un ;
– ensuite une dispute sur la domination du monde car les deux prétendent être légitimes à l’obtenir puisque les deux s’appuient sur les mêmes textes, sachant que les chrétiens ont en plus reçu l’ordre du Christ d’évangéliser et de baptiser toutes les nations, ce qui veut dire que la chrétienté doit à terme dominer le monde ;
– et enfin celui de la possession du pouvoir spirituel. Dieu ne se partage pas et le Messie est Fils de Dieu ; donc seul l’un des deux possède l’Emmanuel (qui veut dire : Dieu avec nous) ; non seulement il ne peut y avoir qu’un, mais l’autre ne peut et ne doit pas prétendre l’avoir, ce qui sous-entend qu’il ne dispose pas du pouvoir spirituel promis. Et ceci pose aussi un problème sur le statut de peuple de Dieu : les juifs l’ont perdu à l’avènement du Christ puisque, les Evangiles sont formels, les enfants de Dieu sont désormais uniquement constitués de ceux qui croient en Jésus-Christ. Mais les juifs nient ce changement, bien entendu.


On comprend mieux pourquoi les enjeux sont énormes : parce qu’il ne s’agit pas d’une simple controverse religieuse entre les croyances de deux religions, mais bien de la destinée elle-même de la chrétienté et du peuple juif : c’est l’un ou l’autre. Enjeux et problématiques que ne partagent pas les autres religions, ils sont intrinsèques aux deux antagonistes à cause du Messie, cas unique que les deux se disputent.
Voilà pourquoi nous ne sommes guère étonnés lorsque nous trouvons presque systématiquement un ou des juifs parmi les ennemis de la chrétienté, à chaque fois qu’il y a un événement destiné à la combattre, la discréditer, la déformer, la déstabiliser ou l’annihiler.

Et voilà pourquoi les catholiques considèrent, à juste titre, que leur ennemi le plus farouche est le judaïsme, qu’il est le chef de file, l’inspirateur ou au minimum le complice de pratiquement tous les projets destinés à détruire l’Eglise, et par extension la chrétienté, et que l’expression utilisée par saint Jean dans l’Apocalypse « la synagogue de Satan » est à prendre dans son sens littéral : oui la synagogue est le principal instrument de Satan contre le Christ et ses enfants, même si évidemment il n’est pas le seul, et qu’il se sert des autres ennemis de la chrétienté, souvent à leur insu, pour parvenir à ses fins.

L’expansion de la Synagogue

Les juifs n’ont jamais abandonné leur projet messianique, bien au contraire. Nous n’allons pas faire un cours d’histoire ici mais seulement en rappeler quelques traits. Il faut toujours avoir à l’esprit, pour bien comprendre les événements et leurs motivations profondes, que Satan, dès le début, a formé une immense coalition antichrétienne au sein de laquelle, très souvent, on retrouve des juifs comme inspirateurs, coordinateurs, idéologues ou même acteurs parce que, je le rappelle, les juifs et les chrétiens revendiquent le même statut, constituer le peuple de Dieu, et veulent en obtenir les mêmes fruits : la domination du monde. Compte-tenu de sa nature intrinsèque, d’être numériquement très faible, face à un adversaire universel qui convertit des nations entières, le monde juif utilise comme méthodes principales la dissimulation, la subversion et la manipulation. Les innombrables intermédiaires, quels qu’ils soient (par exemple la franc-maçonnerie), savent très rarement pour qui ils travaillent en réalité. Tout réside dans le fait que le projet messianique juif ne peut pas laisser les chrétiens occuper la place qui leur est due. C’est l’un ou l’autre, alors que l’inverse n’est pas vrai : les chrétiens peuvent cohabiter sans problème avec les juifs, dans la mesure où ceux-ci ne manifestent pas d’hostilité -même dissimulée- à leur égard, et ne cherchent pas à pervertir les idées et les valeurs.

Affaiblir la chrétienté, la subvertir, la pervertir, pour qu’elle s’effrite puis s’effondre et s’efface, voilà l’étape indispensable pour que le projet messianique de la Synagogue de Satan puisse avancer, la remplacer et dominer le monde. N’oublions pas que Synagogue et Satan sont extrêmement liés et il est souvent difficile de les départager dans les grands événements de l’histoire, tant Satan utilise la synagogue comme point d’appui et moteur de l’ensemble.
Une de ses plus grandes victoires fut la scission de la chrétienté via la Réforme protestante. Avec ses alliés protestants -faux chrétiens et vrais judaïques au rabais-, la synagogue a pris la main sur les Etats-Unis, pays très vite sous domination judéo-protestante, via notamment la maçonnerie.
En Europe, on peut retenir comme étape majeure la Révolution française, pas seulement pour sa dimension antimonarchique et anticatholique, mais aussi parce qu’elle a eu pour conséquence, entre autres, la déclaration des Droits de l’homme et l’émancipation des juifs ; deux idées qui ne sont pas venues toutes seules. L’une a pour but de remplacer un système (Christique –Dieu fait homme) par un autre (Humaniste –l’homme fait dieu), et l’autre affranchit la Synagogue des barrières qui empêchaient son expansion.
Pour bien comprendre cette expansion, et la puissance obtenue en très peu de temps (moins d’un siècle), il suffit de savoir qu’à la fin du XIXè siècle, le monde civilisé était pris en étau entre deux systèmes, deux doctrines, opposées en apparence, mais ayant le même fondement (le matérialisme) et les mêmes géniteurs : le capitalisme libéral et le communisme. Que les deux aient de multiples variantes, que les deux aient séduits d’innombrables populations, peu importe : les deux sont d’inspiration et d’essence judaïque : idéologies et doctrines, acteurs, dirigeants, entraîneurs, diffuseurs… dans les deux cas le noyau est juif, relayé ensuite par des quantités de personnes, ce qui prouve que la domination juive du monde civilisé avait commencé pour de bon.
D’où son corollaire immédiat : l’affaiblissement du christianisme et la disparition des régimes catholiques et des derniers empires centraux chrétiens (rôle de la Première guerre mondiale).

D’où l’apparition du sionisme : le premier congrès sioniste s’est tenu à Bâle en 1897. C’est parce qu’elle avait obtenu l’émancipation en Europe moins d’un siècle auparavant, et grâce à l’expansion économique sans précédent du XIXè siècle, que la diaspora juive, et son futur comité des 300, s’est sentie capable d’enclencher une phase déterminante de son histoire : le sionisme.
Qu’est-ce que le sionisme en réalité ? C’est la prise de conscience par une partie de l’élite, que les promesses liées au Messie commençaient à s’accomplir concrètement ; les Protocoles des sages de Sion, qui sont en réalité le compte-rendu des actes des groupes de travail du congrès sioniste de Bâle, montrent bien que dans leur esprit la domination mondiale est à leur portée. L’objectif s’est transformé en certitude. En fait, cette élite de la synagogue a cru comprendre que les promesses faites à leur peuple s’accomplissaient par eux et qu’en conséquence c’était eux qui faisaient le travail du Messie, d’où l’état d’esprit devenu majoritaire dans leurs rangs et que Bernard Baruch a résumé dans cette formule lapidaire mais oh combien éclairante : « le Messie c’est le peuple juif dans son ensemble ».
Je crois que c’est là le secret du judaïsme et du sionisme : en accomplissant lui-même les promesses du Messie, en se faisant Messie lui-même, il se divinise et devient Dieu lui-même puisque le Messie est Dieu. Donc on adore une idée de l’homme devenu un dieu, et cet homme c’est le juif, c’est le monde judaïsé, dont la mentalité matérialiste a remplacé l’idéal chrétien, et qui a permis à la Synagogue de prendre la direction du monde, par le biais de l’argent (monopolisation effective des richesses, même s’il leur faut en partager un peu) et des idées : on disait tout à l’heure que déjà au début du XXè siècle, les peuples n’avaient que deux choix principaux, capitalisme ou socialo-communisme, et que ces deux choix sont d’essence et d’inspiration juive. Il y a indéniablement dès cette époque une domination juive effective sur le monde (un auteur juif, Yuri Slezkine, a appelé le XXè siècle « Le siècle juif » et l’a démontré dans son livre), qui n’a fait que s’accentuer par le progrès économique et scientifique, qui ne sont que la concrétisation dans les faits de la conception matérialiste économique du monde de la Synagogue.
Et donc le sionisme avait pour objet, après avoir entériné la progression et l’accomplissement à terme des deux premiers volets (domination du monde et accaparement des richesses), de mettre en œuvre le troisième volet des œuvres à accomplir par le Messie : le retour du peuple juif en Terre promise. C’est fait depuis 1948 la boucle est bouclée et on doit en conclure que le Messie est bien parmi nous, non pas en tant qu’homme mais en tant que peuple.

Le projet 47

Et on en arrive au Projet 47.
Pour comprendre le Projet 47 il était nécessaire d’en expliquer d’abord toute la genèse et l’état d’esprit qu’il implique. Car pour savoir ce qui se cache derrière le 47, il faut connaître la signification de ce nombre, et ensuite connaître l’historique et la vraie trame de l’idéologie et des projets de la Synagogue.

47 c’est le nombre du Messie en numération hébraïque. Cette valeur est valable pour les juifs comme pour les chrétiens.
Pour les chrétiens, Jésus fut le Messie promis aux juifs et au monde entier. Le nombre du Christ en gloire, c’est le 47.Jésus s’écrit Ieshoua en hébreu, soit Yod 10 + He 5 + Schin 21 + Wav 6 + He 5 = 47
De son côté, Jean-Gaston Bardet parvient à un résultat similaire : il révèle que le nom de gloire du Christ « est composé du Shin, symbole de l’humanité du Christ, intégré dans le tétragramme YHWH représentant la Trinité. Ce qui donne : YHShWH. Ce nom de gloire vaut 47. »

Revenons à la Synagogue.
Officiellement, tous les juifs attendent encore le Messie ; cependant la majorité de leur élite, dont le comité des 300, estime qu’en tant que peuple ils incarnent le Messie et en ont accompli par eux-mêmes les promesses, nous venons de le voir. Ceci n’est pas officiel et n’est jamais exprimé tel quel, au contraire ils laissent les juifs religieux, rabbins en tête, continuer à caresser l’idée de l’arrivée d’un Messie individuel, à l’espérer et à l’annoncer.

En fait ils savent tous que le Messie est collectif, qu’il est déjà en action, déjà là, déjà accompli, mais il leur reste une dernière étape à accomplir et cette étape est probablement la plus secrète de toutes.
La kabbale a confirmé le nombre (47) et fixé l’échéance au 20 janvier 2025, date d’entrée en fonction du 47è Président des Etats-Unis. Tout le monde voit l’allusion, la symbolique, et la comprend d’autant mieux quand on connaît la signification du 47.
Comment le sait-on ?
Parce que les élites juives, civiles et rabbiniques, ont demandé à l’ensemble des juifs du monde de réciter une prière mondiale pour demander le Messie le 21 février 2021 : ce jour-là, tous les juifs du monde devaient réciter la même prière à la même heure, 18h heure de Jérusalem.
Or le 21 février 2021 est distant de 47 mois, au jour près, du 20 janvier 2025.
Donc les élites juives relient elles-mêmes le Messie (47) au 47è Président et l’annoncent 47 mois auparavant.
Pourquoi les Etats-Unis ?
Parce que les Etats-Unis sont et restent, quoiqu’on en dise, la première puissance mondiale, et que celle-ci est entre leurs mains : « Nous le peuple juif contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent. » (Ariel Sharon en 2001, alors Premier Ministre d’Israël en exercice).

Quelle est donc la nature du Projet 47 ?
C’est ici que nous entrons dans la grande inconnue. Qu’ont-ils en tête en faisant coïncider le Messie avec le 47è Président, sachant que le Messie est en réalité une entité collective ?
Nous n’avons pas la réponse à cette question, et personne ne l’a d’ailleurs, tellement le projet est maintenu dans le secret le plus absolu, mais il existe bien, l’écart de 47 mois entre leur prière mondiale et le mandat du président américain le prouve.

Nous ne pouvons que formuler quelques hypothèses :
1) S’agit-il de confier à cet homme, ou cette femme, le rôle de Messie individuel ?
Je ne le crois pas. Le Christ est unique et Satan n’a pas l’autorisation de l’imiter à ce point ; aucun homme ne peut se faire Dieu en dehors de la pâle imitation actuelle de l’homme divinisé par la science, la technique et l’affranchissement de la loi naturelle.
Par contre, ce personnage peut représenter le messianisme vainqueur et symboliser, par ses œuvres, ses décisions et ses prises de position, la domination de la synagogue sur le monde, sans être lui-même ni le Messie (pour les juifs), ni l’Antéchrist (pour les autres).

2) S’agit-il de déclarer à la face des peuples la domination effective du monde juif ?
C’est-à-dire, de proclamer devant tous l’accomplissement du rêve juif : la domination du monde ? Là encore, je ne le crois pas. La prudence impose, quand vous n’êtes que quelques dizaines de millions d’individus face à 8 milliards, de prendre quelques précautions. Même si vous contrôlez les élites, un retournement incontrôlable de la masse est toujours possible. Et puis, je le répète, les goyims doivent-ils être mis au courant ? Je ne le crois pas. La stratégie s’apparente plus, actuellement, à un abrutissement des masses selon la formule du pain et des jeux, une totale dépendance au système ce qui veut dire en réalité soumission à celui-ci, et un contrôle toujours plus précis des individus, rendu possible grâce au numérique, qui annihile toute tentative d’opposition, et à terme, de résistance. Mais aller dire à la face des peuples « Nous les juifs vous contrôlons et vous dirigeons » ce serait de la pure folie ; c’est déjà le cas, pas besoin de le dévoiler. Donc il ne faut pas s’attendre à ce genre d’annonce.

3) S’agit-il de commencer une nouvelle ère ?
Je crois qu’il faut chercher plutôt de ce côté-là. En fait, ils ne sont pas au début de l’œuvre mais à la fin. La prise de contrôle du monde s’achève, et les ennemis sont annihilés, ou presque. On ne peut pas supprimer tous les opposants ou les récalcitrants, mais on peut les mettre au pas ; les empêcher de nuire, de réagir. L’ennemi numéro un c’est la chrétienté, je l’ai expliqué. Celle-ci est globalement éclatée en 3 entités : catholiques, protestants, orthodoxes. Les protestants sont de faux chrétiens, on pourrait dire la version judaïsée de la chrétienté, ils ne sont pas dangereux. Les catholiques sont à l’agonie, le plan de destruction du catholicisme commencé au concile est presque achevé, Bergoglio devrait avoir le temps d’ici les prochains mois de terminer son travail de destruction, qui devrait aboutir, selon moi, à une double explosion : la suppression de la Présence Réelle d’une part, et l’éclatement de l’Eglise par un grand schisme d’autre part. Je rappelle que la guerre est religieuse et que l’ennemi principal c’est le Vatican : c’est cette dernière serrure qui doit céder, pour que les juifs puissent récupérer l’Emmanuel sans concurrent. Quant au monde orthodoxe, les gréco-byzantins sont au niveau des catholiques conciliaires, donc sans danger ; il reste les Russes, le seul faux pas involontaire. Ils croyaient avoir annihilé la religion en Russie avec le communisme, elle a ressuscité de ses cendres, donnant raison à la Vierge de Fatima selon laquelle la Russie se convertira. Non seulement elle s’est convertie, mais elle tient tête à l’Occident pour ces raisons : c’est le seul et dernier pays chrétien qui s’oppose non seulement à eux, mais à leur système, dans les domaines de la morale mais aussi de la géopolitique et du fonctionnement économique et social (en gros la Russie ne veut pas -ou plus exactement ne veut plus- obéir au comité des 300). On l’a bien compris, le sort de la Russie est en voie de résolution, il faut l’abattre (surtout le régime) et la soumettre, l’opération est en cours, voilà pourquoi ils ont lancé la guerre en Ukraine et voilà pourquoi ils disent qu’il est impératif que la Russie ne doit pas gagner. Pas pour favoriser l’Ukraine, mais parce que c’est le dernier pays chrétien qui leur tient tête.

Reste les musulmans. Je pense, mais je peux me tromper, que les opérations en cours à Gaza ont été suscitées pour mettre au pas le monde musulman dans son ensemble, pour le forcer à effectuer lui aussi sa soumission. Comment je ne sais pas, mais il semblerait bien que ce soit l’objectif sous-jacent, parce que les répercussions de cette affaire dépassent largement la Palestine, c’est tout le monde musulman qui est impacté, y compris celui installé en Europe. Les Israéliens leur font la guerre avec des armes, les Français leur font la guerre avec la laïcité, dans les deux cas c’est leur soumission au système qui est recherchée.

On peut donc estimer que tout converge pour la fin de l’année : l’objectif est d’être prêts pour le 47è président, donc pour le 5 novembre (date du vote) et le 20 janvier suivant (date de prise de fonction du nouveau Président). D’ici là, il leur faut avoir résolu le problème russe, enclenché la soumission musulmane, et terminé avec les catholiques.
Je pense donc que pour eux, la nouvelle ère messianique, c’est-à-dire celle où ils sont les seuls maîtres en place sans véritable adversaire ou concurrent, doit s’ouvrir au 47è Président, le 20 janvier 2025, ou bien à partir de cette date.
Voilà ce que signifierait le Projet 47, on verra bien au vu des événements.

Que va-t-il se passer concrètement pour le 47è Président ?

Je vais me permettre ici d’introduire une dimension que les analystes ne prennent jamais en compte : le surnaturel. Dans de tels enjeux, Dieu a son mot à dire, et le démon n’a jamais eu la possibilité de faire tout ce qu’il voulait. Ses projets peuvent êtres perturbés, contrecarrés, retardés par des éléments perturbateurs qui n’ont pas d’explication rationnelle, sauf une intervention divine via, par exemple, la Vierge Marie.
Ce fut le cas de l’élection de Trump en 2016. C’est le cas de Poutine, homme du système, devenu ennemi de ce même système. De fâcheux imprévus qui peuvent tourner au cauchemar pour notre comité des 300 et tous ceux qui gravitent autour et exécutent leurs projets.
Si le président français Emmanuel Macron veut envoyer des troupes en Ukraine et cherche à y inciter ses alliés, ce n’est pas par solidarité envers l’Ukraine mais parce que ses « patrons » doivent résoudre le conflit (en clair : faire tomber la Russie) d’ici la fin de l’année.
Le comité des 300 lui-même est loin d’être homogène ; il faut bien avoir à l’esprit que des clans, des intérêts, des points de vue, des méthodes divergents, et donc des désaccords, impactent les décisions, les calendriers et les projets.
Et enfin, même sous contrôle, les intermédiaires placés à des postes de responsabilité n’acquiescent pas toujours aux projets occultes, ou se trouvent dans des situations où ils ne peuvent les exécuter en l’état.
Tout ça pour dire qu’il y a toujours, même pour les hommes les plus puissants du monde, un fossé entre la théorie et la pratique, entre les objectifs et les résultats sur le terrain, les ordres donnés et leur exécution, et qu’il faut constamment s’adapter aux circonstances, corriger, rebondir, réajuster, abandonner, supprimer… quelles que soient les précautions et les anticipations prises.
Et tous ces problèmes internes nous sont cachés, ce n’est pas la presse qui va en parler, ni les individus concernés ; nous devons donc souvent deviner ce qui se passe à la réaction de ces Messieurs et en fonction de la nature des faits et des événements.

Je rappelle aussi que l’élection américaine du 5 novembre 2024 est particulièrement sous le signe de Satan, car celui-ci avait déjà retenu la date. A Medjugorje, sa fausse Vierge a demandé qu’on honore sa naissance au 5 août et non plus au 8 septembre. Comme si le Ciel pouvait se tromper durant des siècles et même laisser l’Eglise définir un dogme au 8 décembre (l’Immaculée Conception) donc à une date qui serait fausse. Car si elle est née un 8 septembre, elle est conçue 9 mois avant, soit un 8 décembre. Et si la naissance est un 5 août, la conception est alors un 5 novembre.
Par conséquent, si le démon nous indique le 5 novembre pour son « infernale conception » c’est qu’il y a une raison. Or le 5 novembre 2024 tombe très bien puisque c’est l’élection du 47è Président, le 47 désignant le Messie, on l’a dit, et ce Messie c’est la Synagogue de Satan, la fausse vierge hébraïque dont parle la Salette. Pas d’erreur donc sur ce qui sort au 5 novembre et commence son ère au 20 janvier suivant.

Mais voilà, comme je le disais en préambule, le Ciel tend à s’inviter dans les jolis projets de la Synagogue et à les perturber.
L’affiche de la présidentielle américaine 2024 est, pour le moment, un duel Trump-Biden.
Trump n’est sûrement pas l’homme choisi par le comité des 300, même s’il est sioniste (de toute façon c’est une condition exigée pour tout candidat quel qu’il soit). Et puis l’élite juive a souvent tendance à être de gauche, donc plutôt de sensibilité Démocrate.
La place du 47è est gardée par Joe Biden ; bien évidemment ce n’est pas lui, car s’il était réélu il serait toujours le 46è Président, mais on lui a fixé pour mission de garder la place au chaud pour celui ou celle qui se dévoilera probablement au dernier moment. Ceci est la seule explication plausible au fait que d’une part Biden se représente alors que sa sénilité est évidente, remarquée même par son camp et raillée par ses adversaires, et que d’autre part on l’ait laissé si facilement remporter les Primaires sans véritable concurrent. L’ordre vient de très haut.
Par contre, la présence de l’outsider Républicain Donald Trump n’était sûrement pas dans le plan, voilà pourquoi je parle d’intervention divine perturbatrice (et inattendue), et ceci explique l’acharnement judiciaire à son sujet, l’accumulation impressionnante de procès sur tous les sujets qu’ils ont pu trouver, pour l’empêcher coûte que coûte de se représenter. Et si Trump est encore en vie aujourd’hui, c’est probablement dû à quelques amitiés au sein du comité des 300, ou bien à des capacités de chantage que nous ignorons. Je le redis, nous petit peuple ignorons qui dirige le monde, mais pas certaines élites ; Trump ou Poutine en font probablement partie, voilà pourquoi ils savent sur qui il faut mettre la pression. ça marche dans les deux sens.

Par conséquent la stratégie paraît claire : le candidat qui doit gagner le 5 novembre est très certainement le Démocrate, quitte à tricher encore une fois, comme ils l’ont fait en 2020 pour reprendre la main et évincer Trump. Ceci me paraît être leur projet avec certitude.
Ensuite, l’inconnue réside dans le fait qu’on ne sait pas encore si celui ou celle choisi pour être le 47è Président, qui doit être selon moi forcément juif, ce qui n’est pas le cas de Biden, sera révélé peu de temps avant l’élection, remplaçant le candidat Biden à la dernière minute, dans un contexte et une situation arrangés pour la circonstance (l’actualité internationale est suffisamment riche pour « organiser » de grands changements), ou bien ne se révèlera qu’après l’élection, c’est-à-dire au cours d’un second mandat que Biden ne finira jamais. Dans ce cas il faudra bien faire attention au Vice-président(e), ce sera lui le futur 47.

Que ce soit une sorte de sauveur remplaçant Biden au pied levé avant ou après son élection, je pense que cette nouvelle ère sera mort-née et que l’Amérique est déjà condamnée, car si contre toute attente Trump est élu, la situation sera insupportable pour le comité des 300, tous leurs projets annoncés tombant à l’eau, donc ils sont capables de tout envoyer en l’air, et si Trump n’est pas élu, le pays basculera dans la guerre civile, les Républicains refusant certainement la triche pour une seconde fois.

Et si le divin s’invitait dans cette affaire ?

Mais à toute chose malheur est bon, nous dit le proverbe.
N’oublions pas que nous spéculons ici sur une période bien particulière, appelée fin du monde par les uns, fin du temps des nations par les autres, ou chute de Babylone par les troisièmes.
Quand on parle des projets du Comité des 300 et de l’élite juive en général, tout a l’air d’aller de soi. Bien sûr que non. Par exemple, la destruction et la mort de l’Eglise catholique, même si c’est envisagé sérieusement, est un événement qui, s’il a lieu, très certainement sur le modèle de la Passion de son divin Maître, ne dure pas : après la mort et le tombeau, il y a la Résurrection. Il en va de même pour tous les projets du démon : vaincre la chrétienté, amorcer une nouvelle ère par l’intermédiaire de la Synagogue, c’est bien joli, mais il ne peut s’agir que d’un projet mort-né sans avenir. Le Bien reprendra ses droits, c’est une certitude, et les méchants seront confondus.

Et puis, plus on va avancer vers les grandes échéances, plus vont se produire des événements que personne ne peut imaginer, car Dieu réserve au monde des interventions qu’il tient secrètes ; non seulement son action est annoncée de façon énigmatique (la chute de Babylone dans l’Apocalypse, par exemple) mais aussi parce que, nous le savons, sa façon d’agir sera inédite, sans précédents, et exceptionnelle.

Alors, pourquoi ne pas imaginer une sorte de détournement par notre Seigneur, Jésus-Christ, des projets de la synagogue à son profit ?
L’épisode de la conversion d’Alphonse Ratisbonne m’a donné cette idée, parce que celle-ci a eu lieu un 20 janvier, le 20 janvier 1842 ; or la Synagogue espère ouvrir son ère le 20 janvier 2025. Même date, même type d’individu, Ratisbonne était juif et athée, et peut-être même mode opératoire : ce jour-là Ratisbonne était à Rome, influencé par un ami catholique qui cherchait à le convertir, et qui l’incite à entrer dans une église, dans laquelle la Sainte Vierge lui apparaitra : « elle ne m’a pas parlé, mais j’ai tout compris », dira-t-il, et il ressent comme des écailles qui lui tombent des yeux. Un miracle à l’origine d’une conversion fulgurante pour celui qui finira prêtre Jésuite.

Et pourquoi pas ?
Pourquoi le 47 ne serait-il pas NOTRE 47 ?
Après tout, 47 est la valeur numérique du mot Ieshoua, Jésus en hébreu, et c’est aussi pour les juifs le nombre du Messie (comme pour nous ! alors que pour eux ce n’est pas Jésus) puisqu’ils font une prière mondiale pour demander le Messie 47 mois avant l’investiture du 47è président !
Par quelle extraordinaire coïncidence retombent-ils sur le même chiffre pour la même chose ?

Comment se fait-il qu’un de leurs plus célèbres kabbalistes, le rabbin Kaduri, mort en 2006, auteur de plusieurs prophéties dont certaines autour du Messie, ait déclaré que « Jésus est le nom du Messie », et que ce dernier se révèlerait peu après la mort d’Ariel Sharon (décédé -pardon, débranché- le 11 janvier 2014) ?

Ne serait-ce pas en réalité l’annonce d’un de ces grands secrets de Dieu, celui de la fameuse « conversion des juifs » devant avoir lieu à la fin du monde et qui serait autant massive qu’inattendue  et fulgurante. Et pourquoi pas ? Tout est possible à Dieu.

Conclusion

Le Projet 47, c’est l’entrée dans l’ère de l’hégémonie et de la domination des élites juives, du judaïsme et de l’esprit juif sur le monde (le tout formant leur « Messie »), et cette ère, nous disent-ils avec leurs signes ésotériques, commencerait à l’investiture du 47è Président américain, le 20 janvier 2025.
Mais puisque le 47 est aussi le chiffre du Christ en gloire, il n’est pas interdit de penser que l’inverse peut se passer et qu’en réalité, ce sera la victoire du Christ sur le monde, le démon et la synagogue. Et le signe de la conversion en masse des juifs à la fin du monde comme le pressent la tradition chrétienne.


Louis d’Alencourt, le 29 mars 2024, Vendredi saint.

Illustration : l’épisode du serpent d’airain, image anticipée du Sacrifice du Christ, vers lequel Moïse avait enjoint aux juifs de se tourner pour être guéris des morsures cruelles et mortelles des serpents.

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Et si Dieu agissait ?

En ces temps de marasme complet, de déliquescence quasi universelle, particulièrement dans nos pays occidentaux, beaucoup se posent la question : Dieu agit-il ? Question à laquelle on doit en ajouter immanquablement une autre : oui mais, comment agit-il ?
Car avant même de poser cette question essentielle, nous devons au préalable nous demander si nous sommes aujourd’hui capables d’interpréter correctement les signes, et de distinguer la part du surnaturel (et la nature de celui-ci : origine divine ou démoniaque ?) dans chaque événement.
L’exercice est d’autant plus complexe que le Bon Dieu nous a prévenus : « Ma façon de penser n’est pas la vôtre, et mes plans ne sont pas les vôtres ; autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant ma manière d’agir diffère de la vôtre. » (Isaïe 55:8)
Une des façons d’interpréter les signes qui se cachent derrière les événements est d’observer comment Dieu a agi par le passé, mais attention, sans transposer à l’identique ces événements dans notre temps à nous ; ils nous servent d’indices, d’indicateurs, mais nous devons faire un effort d’imagination (éclairée par la foi !), car Dieu n’agit jamais de la même façon. Et cet effort d’imagination peut devenir une hypothèse sérieuse si elle concorde avec les textes prophétiques sur la fin des temps (le principal étant le livre de l’Apocalypse).

Dieu n’agit que si on le lui demande et si on le mérite

Il est une constance dans les psaumes de David : toute demande d’aide, de protection, de délivrance est corroborée avec une prière, une supplication, la reconnaissance de la faiblesse humaine face à la toute-puissance divine. Autrement dit, dès l’Ancien Testament, on sait que l’intervention divine en faveur des justes est conditionnée par la prière de ses enfants, la reconnaissance de leur impuissance, mais aussi la pénitence et l’expiation (voir l’exemple célèbre de Jonas à Ninive).
Jean Vaquié, dans son livre La bataille préliminaire, qui nous donne de précieux conseils pour le temps de la Bête (l’Antéchrist) que nous vivons, ne dit pas autre chose :« Pas d’intervention divine avant d’avoir ôté la pierre. Ôter la pierre, c’est ôter l’obstacle qui empêche Dieu d’intervenir. Et cet obstacle, c’est l’insuffisance de nos désirs et de nos prières. »
(ôter la pierre est un parallèle avec le tollite lapidem de la résurrection de Lazare).

Mais attention, il y a ici une notion essentielle que nous devons toujours avoir à l’esprit, et que les hommes négligent bien trop souvent : pour vaincre, pour progresser avec l’aide de Dieu, nous devons impérativement utiliser NOS armes et non celles de l’Adversaire.
Or trop souvent, et même quasiment tout le temps, les hommes, même très croyants et animés des meilleures intentions, négligent les armes divines et leurs préfèrent les armes humaines, voilà pourquoi nous faisons le constat, depuis des siècles, que toutes les tentatives chrétiennes de rétablissement du règne du Christ se sont soldées par des échecs. Et elles le resteront tant qu’ils n’auront pas compris le bon mode de fonctionnement.
Quelles sont nos armes ? Ce sont la foi, la vérité, la prière, les évangiles (la Parole de Dieu), décrites par saint Paul :
« Prenez donc les armes de Dieu pour être capables de résister à l’heure du combat et demeurer maîtres du terrain. Comme ceinturon, prenez la Vérité ; comme cuirasse la justice ; pour sandales l’ardeur à porter l’évangile de la paix. Avant tout ayez le bouclier de la foi ; prenez enfin le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est à dire la Parole de Dieu. » (Ephésiens 6:17)
Ainsi que la prière… massive et collective… celle notamment à la Mère de Dieu, de loin la plus puissante, car c’est elle qui est chargée de mettre fin au règne du dragon (Satan).

Il y a trois raisons principales à l’application de cette règle avant toute action :
– D’une part parce que tant que nous utiliserons les méthodes de l’Ennemi, il nous attirera sur son terrain et ne peut être que le vainqueur : « Qui vit par l’épée périra par l’épée » nous a prévenus le Christ (c’est à dire qui utilise les moyens humains et non divins ne peut pas remporter la victoire avec l’aide de Dieu et donc c’est la loi du plus fort, ou du plus malin, qui s’applique, et non le miracle divin). Ou, par exemple, 1Samuel2:9 :  » L’homme ne l’emportera pas par la force. »
Voilà pourquoi, collectivement, on ne peut s’appuyer sur la révolte ou la sédition, par exemple, même si elles ont des motifs légitimes, car elles font partie des moyens du démon.
– D’autre part, et ceci est une notion essentielle que j’ai beaucoup de mal à faire comprendre à ceux qui veulent agir pour relever notre pays : si vous voulez prendre les bonnes décisions, si vous voulez agir efficacement et selon la volonté divine, à l’image de Jeanne d’Arc, vous ne pourrez le faire qu’après avoir préalablement formé votre esprit par la prière et les sacrements. C’est parce que vous serez en état de grâce, et après avoir beaucoup prié, que vous saurez ce qu’il faut faire et que vous pourrez passer à l’action. Mais ça ne marche pas dans l’autre sens : dire je prierai après, je rendrai grâce après, c’est en réalité entrer dans le jeu du démon. Non, pour y voir clair, il faut prier avant, puis agir, puis rendre grâce ensuite, comme Jeanne d’Arc.
– Et enfin, l’intervention divine doit être reconnue comme telle : « Nous devons être bien persuadés que la résurrection que nous attendons est l’œuvre de Dieu d’abord. Elle est destinée à procurer la gloire de Dieu comme c’était déjà le cas pour la résurrection de Lazare. Or Dieu est jaloux de Sa gloire » (Jean Vaquié)

Dieu agit-il en ce moment ? La réponse est OUI

Compte tenu de ce que je viens d’exposer, cela faisait longtemps que je cherchais une preuve pour transposer en quasi-certitude ce qui n’étaient jusqu’alors que des présomptions et des suppositions.
Mais il fallait que la règle soit respectée, qu’il y ait une somme de prières suffisante pour que de premier signes d’intervention divine apparaissent.
Cette preuve, je pense l’avoir trouvée, grâce à Jeanne d’Arc : c’est le jubilé du Puy.

Le Jubilé du Puy, pour mémoire, est un pèlerinage catholique à Notre-Dame du Puy-en-Velay qui a lieu lorsque l’Annonciation et le Vendredi saint tombent le même jour : le vendredi 25 mars. Cette coïncidence arrive très rarement, environ une à deux fois par siècle.
L’année 1429, lorsque Dieu envoie Jeanne pour sauver la France, est une année de Jubilé du Puy. Et le dernier Jubilé du Puy eut lieu en 2016 ; le prochain est attendu pour 2157, dans très longtemps, donc celui de 2016 a forcément une signification qu’il faut trouver.

Reprenons le parallèle avec Jeanne.
Elle n’arrive pas par hasard. Elle est la réponse divine aux malheurs de la France, mais cette réponse ne s’accomplira, ne donnera ses preuves qu’APRES le Jubilé du Puy. Une fois de plus, l’ordre est respecté : Jeanne se manifeste début mars auprès de Charles VII avant le jubilé, mais elle ne prendra la tête de l’armée et ne remportera ses premières victoires qu’après le Jubilé. Entre-temps, il y aura eu un formidable mouvement de foi et de prières auprès de Notre-Dame du Puy, un immense pèlerinage venu de toute la France alors qu’il y avait « grande pitié au royaume de France » et que tous savaient que seule une intervention divine pourrait les sauver. C’est donc cette immense prière collective jaillissant des cœurs qui aura pour effet la confirmation du rôle de Jeanne auprès du Dauphin (ce qui n’était pas gagné au 25 mars) et surtout son éclatante de victoire d’Orléans le 8 mai suivant. Donc on ne prend les armes qu’après avoir prié collectivement pour le salut de la France.

Dans le même ordre d’idée, pour venir à bout de la guerre de cent ans, dans le cadre de la « mission posthume de Jeanne d’Arc », comment Charles VII s’y prend-il ? Le marquis de la Franquerie, dans son livre La Vierge Marie dans l’histoire de France, nous donne la réponse : Charles VII, « voulant achever de chasser les anglais qui tenaient encore la Normandie, prescrivit au clergé et aux habitants de commencer de faire plusieurs processions les 1er août, 12 oct, 6 déc 1449 et le 12 fév 1450 pour obtenir de Marie l’heureuse issue de la campagne« . Il sera exaucé par la victoire de Formigny en avril 1450. Donc on a prié AVANT ! Et la Franquerie ajoute : « il fit faire en reconnaissance une grande procession en octobre (qui dura tous les ans jusqu’à la révolution !) », et enfin, « après la délivrance du territoire, Charles VII tint à aller faire hommage de ses victoires à Notre-Dame du Puy« .
Voilà le tryptique vertueux : d’abord une masse de prières collectives, puis la Providence suscite des événements y compris guerriers (« les gens d’armes combattront et Dieu donnera la victoire » disait Jeanne – oui mais parce qu’il y a eu des prières avant !, qui suppliaient Dieu d’intervenir), et enfin les dirigeants, et le peuple, rendent grâce.

Et en 2016 ?
Grosse surprise en ce début d’année : le retour de Jeanne, ou plus exactement de son anneau, racheté miraculeusement par les propriétaires du Puy du Fou et ramené en terre de Vendée quelques jours seulement avant le Jubilé. Ce fut un signe fort et bien réel, et totalement inattendu pour une année de Jubilé du Puy, comme en 1429.
Jubilé qui fut un pèlerinage particulièrement suivi cette année-là car on savait que c’était le dernier avant deux siècles, et nombreux étaient les pèlerins ayant conscience que là encore il y avait grande pitié au royaume de France.
Rappelons aussi qu’il y avait eu l’année précédente une grande prière collective, « 9 mois de prière pour la France » du 15 novembre 2014 au 15 août 2015, à l’initiative notamment du cardinal Barbarin (qui sera viré pour avoir eu cette bonne idée). Or nous avons besoin des prières de toutes les bonnes volontés, et si la France prie pour son salut, et si la France est sauvée, le monde est sauvé nous disent les exégètes. Et 9 mois de prières quotidiennes, ce n’est pas un petit chapelet isolé dans son coin, c’est une prière de grande envergure, de celles dont nous avions besoin.
Rappelons aussi que le précédent Jubilé du Puy, en 2005, avait presque immédiatement été suivi par le décès de Jean-Paul II et l’élection surprise de Benoît XVI, qui mettra un coup de frein aux réformes et réhabilitera -très important- la messe de saint Pie V.
Donc le Seigneur veille ; discrètement, doucement, mais réellement. Et agit, à sa manière.

Et en 2016, qu’avons-nous eu ? L’élection surprise de Donald Trump en novembre.
Lors de l’élection de Trump, j’avais fait un parallèle avec Jeanne, m’interrogeant à l’époque sur la signification d’une élection qui manifestement sabotait les calculs de la synagogue de Satan, et j’avais noté d’étranges similitudes : le 45è Président élu la 45è semaine de l’année un 8 du mois (8 novembre), sachant que la plus célèbre victoire de Jeanne a eu lieu un 8 du mois (8 mai) dans la ville d’Orléans (chef-lieu du département 45) ; les deux une année de Jubilé du Puy, et 2016 ayant un lien avec Jeanne puisque ce fut l’année du retour providentiel de son anneau en France.Mais à l’époque, je n’avais pas su faire le lien entre les deux Jubilés du Puy. Ce fossé est comblé.
J’avais alors comparé Trump à Cyrus, ce roi perse qui met fin à la puissance de Babylone (l’antique cité) dans l’Ancien Testament, et dont la victoire a pour conséquence -imprévue- de libérer les hébreux du joug babylonien et de mettre fin à leur exil forcé.

Trump, première fissure dans les plans du NOM

Entendons-nous bien. Le fait de considérer l’élection de Donald Trump comme un signe de l’intervention divine n’en fait ni un modèle, ni un « juste« , ni un libérateur. Du moins pas tout de suite. Rappelons que le roi de Perse Cyrus n’est pas un hébreu, c’est un païen, certes plutôt débonnaire, dont Dieu se sert pour combattre le roi de Babylone et mettre fin à son hégémonie et à sa puissance, et pour libérer son peuple. Cyrus est un instrument de Dieu à son insu, il ne se convertira pas et ne sera jamais considéré comme un enfant de Dieu même s’il n’a pas été hostile au peuple de Dieu.

Le parallèle avec Trump est frappant : il n’est pas à proprement parler de notre camp, car chrétien évangélique, mais il n’en est pas loin (sa femme est catholique) et surtout il est, de façon plus ou moins consciente, une épine dans le pied de Babylone.
Trump d’emblée pose problème au Nouvel Ordre Mondial et au gouvernement occulte mondial. Même s’il fait partie du système (protestant, pro-sioniste, libéral…) il n’en est pas un des membres exécutifs si je puis dire, et il ne fait pas partie de ceux à qui l’ont peut confier les manettes pour exécuter certains plans secrets. Jusqu’ici, l’alternance Démocrates-Républicains avait plutôt bien fonctionné, chaque président « aux ordres » faisait son travail avec une classique opposition de principe : les deux Bush, Clinton, Obama règnent sans grosse encombre.
Avec Trump, rien à voir : l’hystérie est totale, l’opposition féroce, les obstructions permanentes, les tentatives de destitution se succèdent sans discontinuer jusqu’à la fin de son mandat : du jamais vu !
Il faut remonter à Ronald Reagan pour connaître une hostilité similaire (ils ont même tenté de l’assassiner dès le début de son mandat !), mais celle-ci n’a pas duré tout son mandat, elle a pris fin assez rapidement, alors que pour Trump, ce fut du début jusqu’à la fin.
J’ai déjà expliqué les raisons de cette hostilité hors normes : le gouvernement mondial occulte avait besoin d’une personne sûre (Hillary Clinton) et initiée, pour continuer un plan retardé par Poutine en 2013 lorsqu’il empêcha Obama de pilonner la Syrie. Ils ne pouvaient pas perdre encore quatre ans, et ils ne pouvaient pas confier à Trump ces actions secrètes, d’où le besoin impérieux de réduire ce mandat pour reprendre la main.
D’autre part, quoique libéral et pro-sioniste, Trump a appliqué un programme qualifié de populiste pour ne pas dire nationaliste, puisque basé sur la protection nationale (réduction de l’immigration, protectionnisme économique, réduction des importations…), et sur un certain conservatisme moral face aux mœurs perverses de l’autre camp (hostilité à l’IVG et aux « droits » LGBT, même si dans ces deux domaines il ne peut pas faire grand-chose à l’échelon fédéral – et puis ce serait trop tôt).

Mais ils ont échoué. Trump a pu faire la totalité de son mandat.
Ils ont été obligés de tricher pour enfin reprendre le pouvoir.
On sait que dans l’esprit du gouvernement mondial occulte, c’est « plus jamais ça« , d’autant plus qu’ils doivent accomplir le « Projet 47 » à la prochaine élection le 5 novembre 2024, et qu’évidemment, Trump est inconcevable dans un tel projet.
Et contre toute attente, non seulement Trump se représente, mais il écrase tous ses concurrents Républicains !
Le seul moyen pour eux de l’empêcher dans la course à la Présidence c’est une pression maximum via des affaires judiciaires tous azimuts ; là encore c’est presque invraisemblable le nombre d’accusations et de procès qui ont été actionnés : affaires sexuelles, fraude fiscale, tentative de coup d’état, de fraude à l’élection de 2020, etc… Tout est fait pour l’empêcher légalement de se représenter. Sans compter les menaces d’attentat à sa vie.
L’obstination et les succès de Trump sont anormaux, vu la puissance du camp d’en face, seule une protection surnaturelle l’explique.

Alors, que peut-on dire à ce stade ?
Que Trump est un instrument de Dieu, tel un nouveau Cyrus, pour contrecarrer les projets du Nouvel ordre mondial et provoquer la chute de Babylone. Voilà ce que nous révèle le secret du Jubilé du Puy.
Si Dieu veut, Trump pourrait être élu en novembre, provoquant la plus grande catastrophe que redoute le gouvernement mondial occulte ; ceci entraînerait instantanément la guerre civile aux Etats-Unis. Mais, s’il en est empêché, ou s’il est battu, le résultat risque d’être le même.
Un babylonien à l’origine de la chute de Babylone, quelle ironie, quelle dérision, quelle punition !
Bien sûr aujourd’hui nous ne pouvons formuler que des suppositions, tenter de percer les secrets du plan divin, bien qu’il soit trop tôt, et donc se perdre en conjectures. Ce qui semble bien être valable, dans cette affaire, c’est que Trump est un instrument, d’une façon ou d’une autre, de la chute de Babylone et ce indépendamment de sa volonté ou de celle des satanistes qui dirigent le monde.
Trump, lui, n’est pas un sataniste, il peut même rejoindre notre camp ; n’oublions pas qu’il a fait jouer publiquement l’Ave Maria à la Maison Blanche durant la campagne présidentielle de 2020.

Deuxième fissure : Vladimir Poutine

Le redressement de la Russie est un miracle. Sa conversion aussi. L’hostilité de son président au Nouvel ordre mondial aussi.
Tout, ou presque, dans la Russie des deux dernière décennies est un miracle permanent.
Rien ni personne n’est parfait, surtout pas quand la Bête règne : nous sommes tous impactés à des degrés divers, et la Russie n’y échappe pas.
Cependant il y a des signes qui ne trompent pas : tandis que l’Occident ferme des églises à tour de bras et assiste impuissant à une perte de la foi sans précédent, la Russie depuis trente ans construit des églises par centaines, par milliers. Oui la prophétie de Fatima s’est accomplie, « la Russie se convertira » : ce phénomène est frappant, visible et quantifiable, il EST au présent et non au futur.
Deuxièmement, les pouvoirs publics russes défendent un ordre moral chrétien : hostilité aux mœurs LGBT et à leur propagande, politique nataliste officielle visant et obtenant la réduction des avortements, promotion de la famille traditionnelle, rejet de la décadence occidentale, appel à la formation d’un monde multipolaire, c’est-à-dire respectueux des identités et de la souveraineté des nations, y compris dans le domaine moral et des mœurs.

A côté de cela, les dirigeants russes et leurs peuples ne sont pas exempts de défauts, c’est sûr, et le gouvernement ne peut pas remettre au cause d’un coup des habitudes sociales prises depuis des décennies. Mais il travaille à les corriger, et, soulignons-le, ceci part de la tête, alors que chez nous les têtes n’ont qu’une idée, avancer dans la dépravation et la perversion du plus grand nombre.
Il est là le problème principal entre les dirigeants occidentaux et l’exécutif russe : l’inflexion morale n’est pas la même, les valeurs non plus. Chez nous le satanisme est à l’œuvre, chez les russes c’est le christianisme. Voilà pourquoi, au plus haut niveau, il a été décidé d’éradiquer la Russie, du moins ses dirigeants : c’est une guerre avant tout religieuse et morale.
On se sert de l’Ukraine comme prétexte, des deux côtés, mais l’objet de la guerre est ailleurs ; ce sont deux visions du monde qui s’affrontent, deux civilisations, deux types de valeurs, et les deux sont incompatibles car l’une est de source satanique (le monde occidental) et l’autre de source chrétienne (la Russie), voilà pourquoi un accord de paix ne peut pas être trouvé parce que le but est d’éliminer l’Adversaire du côté occidental, et au moins de le contenir du côté russe.

Ceci nous aide à prendre conscience que la Russie de Vladimir Poutine s’insère dans le plan de Dieu. Du bon côté. Manifestement, la Russie est elle aussi un instrument qui provoquera la chute de Babylone. Au moins. En attendant mieux.
Quelques éléments de preuve :
a) Vladimir Poutine est né un 7 octobre, c’est la fête de Notre-Dame du Rosaire instituée suite à la victoire de Lépante en 1571. Quelle est la signification de cette (heureuse) coïncidence ? C’est très simple, la victoire de Lépante est un exemple frappant des règles expliquées initialement : tout un peuple en prière, des millions de gens récitant le chapelet, et qui obtiennent une victoire miraculeuse contre la flotte turc. Encore une fois l’ordre est respecté : c’est parce que nous avons été des millions à prier (d’abord !) que la victoire est obtenue (ensuite !). D’où le nom donné à cette victoire : Notre-Dame du rosaire. Et d’où le lien avec Poutine : c’est parce que nous avons et aurons prié que Poutine, contre toute attente, deviendra un adversaire résolu du Nouvel ordre mondial.
b) Le Covid a généré une réaction inattendue de la part des catholiques, y compris conciliaires, lors de la seconde vague de confinement (octobre 2020) : le refus de fermer à nouveau les églises et de priver les croyants de sacrements. C’est là qu’enfin les catholiques ont choisi les armes de Dieu : ils se sont mis par centaines devant les églises fermées et sont mis à prier intensément, collectivement et publiquement. Résultat : les églises ont rouvert. Ce mouvement s’est perpétué avec l’initiative « la France prie » et même l’Europe prie. Enfin nous utilisons nos armes ! Second résultat, Poutine est parti en guerre le 24 février 2022 contre l’Occident décadent et son Nouvel ordre mondial.
c) Malgré les moyens colossaux employés contre la Russie par l’Occident dans la guerre en Ukraine, l’échec est total. Pourtant le calcul se tenait : d’une part les impressionnantes sanctions et l’arrêt des achats occidentaux d’hydrocarbures auraient dû mettre la Russie sur la paille ; et d’autre part, l’énorme soutien militaire et financier de pays extrêmement riches et puissants à l’Ukraine aurait dû lui donner un avantage militaire indéniable. Eh bien, après deux ans de guerre, on ne peut que constater que ce fut exactement le contraire. Poutine s’est même gaussé des occidentaux lors de son interview par Tucker Carlson le 6 février dernier, soulignant que « la Russie est devenue la première économie d’Europe l’année dernière [2023] malgré toutes les sanctions et restrictions. »
A quoi est dû ce miracle si ce n’est à la protection divine ?
Certains soldats russes partent au front avec l’icône de la Vierge Marie agrafée à leur veste ; et les nôtres ?

Conclusion

Oui, Dieu agit. Il agit de façon inattendue. Pour le moment on a repéré, ici, deux instruments qui semblent bien être à l’œuvre, à son initiative, pour provoquer la chute de Babylone (notre monde moderne) : Trump et Poutine, le trublion et le soldat de Marie. Ils ne sont pas les seuls.
Bergoglio de son côté, s’active à la destruction et la mise mort de la Rome conciliaire, la grande prostituée de l’Apocalypse. Il vient de faire un test grandeur nature, la bénédiction des couples illégitimes et homosexuels. Parfait. Vu les réactions, encore un coup comme ça (par exemple une réforme de la messe mettant fin à la Présence Réelle) et l’Eglise explose, plus exactement elle implose. Exactement le but recherché, car cette implosion c’est la disparition de l’Eglise, c’est sa mort.
Sauf pour les traditionalistes, mais ils seront forcément impactés par cette implosion de l’Eglise.
Mais là aussi, une parade est prévue ; inattendue bien entendu, mais bien prévue.
En attendant, ces événements font prendre conscience à beaucoup de gens de la dangerosité du temps présent et de la nécessité de retrouver une vraie vie spirituelle, et les conversions abondent, discrètement mais sûrement, notamment et principalement dans la Tradition.

Il y a derrière tout cela un formidable espoir : oui le plan de Dieu avance, celui de la Bête aussi évidemment, mais on sent bien que se mettent en place les conditions de cette chute tant espérée de Babylone (qui ne sont pas du ressort de la Bête), ainsi que les contrefeux spirituels destinés à sauvegarder le peuple de Dieu qui a, de toute façon, déjà quitté Babylone comme les premiers chrétiens avaient quitté Jérusalem lors de sa chute en 70.
Seule la foi en Notre-Seigneur Jésus-Christ sauve, ainsi que la dévotion à sa très sainte Mère, tout le reste disparaîtra, et c’est bien parti.

Louis d’Alencourt, le 26 février 2024, en la fête de saint Césaire

Illustration : procession aux flambeaux au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes

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Monarque en vue

Le récent changement de gouvernement en France est un événement d’une signification plus profonde qu’on ne le croit. Enfin, c’est ainsi que je l’analyse et on va voir pourquoi.
Ceci s’inscrit dans la perspective eschatologique propre à notre temps -on pourrait parler d’ailleurs d’eschatologie opérationnelle par l’observation de la stratégie et des messages de l’ennemi.
Car derrière certains événements, surtout d’envergure comme ici, l’essentiel est caché à l’homme du peuple : tout fonctionne par signes, codes, sous-entendus. On ne peut pas annoncer ses intentions de manière précise -personne ne le fait, surtout pas aujourd’hui- mais ils aiment le faire de façon détournée, ésotérique. Seuls donc quelques initiés peuvent décoder le véritable message qui se cache derrière une décision, ici un énième remaniement ministériel en France.

Nous devons nous placer non pas selon le point de vue d’un citoyen lambda, même éclairé, qui croit encore en ce cirque politique, ni même selon celui des dirigeants de notre pays, non, nous devons essayer de comprendre le point de vue de l’oligarchie mondialiste qui dirige le monde en sous-main, oligarchie qui fonctionne par intermédiaires, placés à la tête des nations, comme Emmanuel Macron à la tête de la France depuis 2017 ou Joe Biden aux Etats-Unis.
Qu’est-ce que cette élite, constituée en grande partie de la haute aristocratie juive, a comme projets sur le monde via ces hommes-écrans et ces exécutants dociles ? Voilà la question qu’il faut se poser, voilà ce qu’ils vont révéler par signes à l’aide de leurs savants calculs ésotériques et cabalistes, sachant que la France a un rôle de symbole spirituel et politique de premier plan pour le monde entier, ce n’est pas moi qui le dit mais eux, et l’histoire.

Il ne s’agit pas ici dans cet article de juger de leurs intentions, d’estimer si ça va marcher ou pas, ni de tenter de savoir comment ils vont faire, non ce n’est pas l’objet : on va seulement tenter de décoder les messages subliminaux qui se cachent derrière la nomination de Gabriel Attal à Matignon, qui dépassent de loin le personnage, choisi dans la famille, et dont le jeune âge lui permettra d’exécuter le plan sans état d’âme et sans hésitation.

Les deux détails-clés qui vont nous mettre sur la piste sont deux dates :
le 9 janvier, date de la nomination du Premier ministre ;
le 16 mars, date de naissance du nouveau Premier ministre, qui aura 35 ans dans deux mois.

Au sein d’un vivier de Young leaders, de fils spirituels, d’enfants issus des familles, autant de personnes formées, expérimentées et éprouvées, ils ont l’embarras du choix pour sélectionner, selon les impératifs du moment, celui ou celle qui répond, non seulement aux aptitudes nécessaires, mais aussi aux contraintes des calculs ésotériques et cabalistes.
« Ils » répétons-le, c’est le pouvoir oligarchique mondial, ce n’est pas Macron qui fait le choix ni des hommes-clés, ni du calendrier, ni des grandes décisions à prendre.

Nous allons rentrer dans le vif du sujet en établissant un parallèle avec Napoléon III, mais auparavant, il est nécessaire de rappeler la symbolique du 21 décembre.

21 décembre : fin du monde

QUI a eu les moyens, la constance et le culot de donner un écho mondial à ce qui fut considéré comme un des plus gros canulars du siècle ? Je veux parler de la fin du monde au 21 décembre 2012.
A partir d’un calendrier maya reconstitué pour l’occasion et complètement bidon -de toute façon invérifiable-, pendant plus de dix ans (!) l’information a tourné en boucle dans le monde entier, suscitant articles de presse, ouvrages en tous genres, émissions de télévision, mouvements survivalistes, et même un film à gros budget.
Franchement, seule cette oligarchie mondiale a les moyens et la possibilité de donner une telle publicité à ce qui apparaîtra comme un non-événement. Vraiment ? Quand on sait qu’un jeune obscur banquier, issu de chez Rothschild (tiens tiens) est bombardé la même année secrétaire général adjoint de l’Elysée et qu’il propulsé comme par miracle à la Présidence du pays cinq ans plus tard, et qu’il est né un 21 décembre, n’importe quel observateur avisé fera le lien entre d’une part cette ascension surprise et la date du 21/12, et d’autre part avec la fameuse oligarchie capable de financer autant le personnage que le joli mythe de la fin du monde. Mais on ne fait pas quelque chose pour rien : les investissements colossaux autour du 21 décembre (le concept comme le personnage) et les risques pris interdisent toute improvisation ni hasard.
C’est très curieux, tout le monde s’en fiche, mais pas les initiés, car ils savent eux, que tout ceci est volontaire.
Après avoir beaucoup travaillé sur le sujet, ce n’est qu’en 2015 que j’ai fini par comprendre le sens réel lié au 21 décembre : cela voulait dire « fin du monde chrétien » ; et donc le rôle joué par Macron, et l’ère inaugurée par le 21 déc 2012, avaient pour but de concrétiser cet objectif, d’où la nomination trois mois après au Vatican de l’homme chargé de réaliser cette destruction ultime de l’Eglise.
J’en ai eu la confirmation en 2023 dans le livre de mémoires de Mgr Georg Gänswein, le secrétaire particulier de Benoît XVI. Rien que le titre du livre annonce la couleur : « Rien d’autre que la vérité« , ce qui veut dire qu’en réalité il va passer son temps à cacher ou déguiser cette vérité. Et ça ne loupe pas, à aucun moment il n’explique ou n’insinue que la démission de Benoît XVI lui aurait été arrachée. Par contre, il nous livre une information incroyable en faisant semblant de la considérer presque comme banale. Voilà ce qu’il écrit page 208 de son livre : « L’idée originale de Benoît XVI était d’annoncer sa démission à la fin de l’audience à la Curie romaine à l’occasion des vœux de Noël, fixée cette année-là au 21 décembre, et de déclarer que le 25 janvier 2013 se conclurait son pontificat. » Il explique ensuite que ses collaborateurs l’ont dissuadé de ce projet à cause de la proximité de Noël. Mais évidemment !! Ce 21 décembre, présenté comme un jour banal par Gänswein, c’était le fameux 21 décembre 2012 !! Vous imaginez ce qui se serait passé si le pape avait annoncé sa démission ce jour-là ? Tout le monde aurait compris le message subliminal qui se cachait derrière cette fameuse fin du monde : la fin de l’Eglise ! Ce qui prouve que Benoît XVI avait bien compris les projets de nos ennemis, et en choisissant le 21 décembre, il leur coupait l’herbe sous le pied, il révélait le complot, Bergoglio aurait été démasqué avant même d’être nommé.
Notons également que le démon, qui pilote tous ces hommes et ces événements, sait que ces mots cachent une terrible réalité : s’il y a fin de l’Eglise, et surtout fin de son pouvoir spirituel, alors c’est aussi la fin du monde car le règne du Christ ne peut avoir de fin. Oui c’est vrai : détruire l’Eglise c’est provoquer la fin du monde. Voilà pourquoi, je l’ai déjà expliqué, les derniers souverains personnifient les deux Bêtes de l’Apocalypse (qui sont aussi des systèmes) : Emmanuel Macron personnifie la Bête de la terre, le pouvoir politique et médiatique, et Bergoglio personnifie la Bête de la mer, le pouvoir spirituel, l’ensemble formant l’Antéchrist (système), la personnification de l’Antéchrist-personne revenant à la Bête de la mer, donc Bergoglio.
Ceci je l’explique depuis dix ans, mais je commence enfin à voir des auteurs traitant sérieusement Macron ou Bergoglio, ou les deux, d’Antéchrist. Ils auront mis le temps !

9 janvier et nouveau régime

Alors, pourquoi changer de gouvernement le 9 janvier ? Après tout, celui en place n’était pas épuisé, ne faisait pas l’objet d’affaires préoccupantes, et « gérait » le pays tant bien que mal. D’où vient ce besoin subit, cette préoccupation inattendue ?

Quelques-uns l’ont remarqué, il y a dans la nomination de Macron (je préfère parler de nomination plutôt que d’élection, ce mot masquant une mascarade de plus en plus explicite) une tendance à installer un pouvoir personnel plus proche du monarque que de l’élu républicain.
D’ailleurs, et ce n’est pas un hasard, car tout est étudié au millimètre à ce stade, l’anagramme de Macron, c’est Monarc.
Le personnage a tout de suite montré une aptitude certaine à rechercher et accentuer les symboles liés à un monarque : choix de la pyramide du Louvre pour son premier discours en tant que Président fraichement élu au soir du 7 mai 2017 (je rappelle que le Louvre fut très longtemps la demeure des rois de France, sans compter la symbolique maçonnique de ladite pyramide), ou sa prédilection pour le château de Versailles pour des réceptions officielles, à commencer par celles avec d’autres chefs d’Etats ou des têtes couronnées. Versailles, autre lieu emblématique de la puissance des rois de France, et même de l’apogée de ce pouvoir.
Ou le surnom de Jupiter qu’on lui a donné complaisamment (qui est ce « on » ? Ses commanditaires via quelques médias serviles et sous contrôle ?).
On a oublié aussi la petite phrase sortie par le Président fin août 2023, en réunion à huis clos avec les chefs des partis de l’opposition, révélatrice de son état d’esprit. Ce jour-là, Emmanuel Macron aurait dit que la limitation à deux du mandat présidentiel était une « funeste connerie« . S’en est suivi un débat, rapidement escamoté, sur la possibilité de revenir sur cette décision constitutionnelle ratifiée en 2008. L’idée était tout de même lancée : ces choix institutionnels ne sont pas immuables ; après tout, Poutine a bien fait modifier la constitution de la Russie afin de bénéficier du potentiel d’être « président à vie ». Si le russe le fait, pourquoi pas le français ?

Qu’est-ce à dire ? Mégalomanie ou anticipation ?
Voilà pourquoi je me demande s’il n’y a pas derrière ce changement de gouvernement au 9 janvier un message subliminal consistant à annoncer de façon détournée que la décision de changer –ou de modifier- le régime a été prise, et que cette nouvelle équipe serait chargée de faire évoluer un pouvoir soi-disant démocratique en un pouvoir immuable.

Pourquoi ?
Parce qu’il y a eu un précédent dans l’histoire de France, un autre Président de la République qui s’est retrouvé confronté au même dilemme : ne pas pouvoir briguer un nouveau mandat. Que fit-il ? Un coup d’état, mettant en place un régime autoritaire qui se transforma en monarchie un an après : ce fut le Second Empire. Il s’agit de Napoléon III.
Or Napoléon III est décédé un 9 janvier. Eh oui.

Et qui est Napoléon III ?
Le Premier Président de la République et le Dernier des monarques.
Et qui est Macron ? (ou que doit-il être ?)
Le Dernier Président de la République et le Premier monarque de la nouvelle ère.

Pourquoi une nouvelle ère ?
Tout le monde aura compris que derrière la destruction du christianisme se cache la construction d’une autre civilisation, luciférienne celle-là. Que les commanditaires de Macron se servent du personnage, notamment via la symbolique du 21 décembre, pour préparer au niveau mondial la mise en place de cette nouvelle ère, via d’importants changements (appelés « great reset » à Davos), mais aussi d’importants projets, révélés partiellement via des « outils » tels que le changement climatique (volet économique), le numérique et l’intelligence artificielle (volet sociologique) ou la promotion des droits LGBT (volet mœurs).
Nous savons aussi que le calendrier de cette transformation est lié au « Projet 47 », dont nous reparlerons ultérieurement.
A propos de Projet 47, afin de bien comprendre la symbolique cabaliste qui se cache derrière ces hommes et ces choix, Emmanuel Macron a pris ses fonctions le 14 mai 2017. Or le 14 mai c’est le jour de la proclamation de la création de l’Etat d’Israël en 1948. Le 14 mai 2017 était le 69è anniversaire de cette proclamation. 69 ans = 828 mois. C’est donc le jour du 828è mois de la création d’Israël que Macron, qui a été propulsé par Rothschild rappelons-le, a pris la tête de la France. Oui mais 828 c’est en mètres, la hauteur du building le plus haut du monde, le burg Khalifa à Dubaï ; le bâtiment le plus haut du monde jamais construit de main d’homme, aujourd’hui encore, culmine à 828 mètres. Par conséquent, l’élite mondiale (juive) signifiait au monde entier que le jour où son pouvoir culmine au plus haut (les 828 mois d’Israël), c’est aussi le jour où elle installe au pouvoir un poulain formé et placé par cette même élite juive, et chargé par celle-ci d’éliminer définitivement la chrétienté, ennemi mortel du judaïsme et dernier obstacle à son pouvoir total (qu’exprime le Projet 47).
N’oublions pas que Macron porte le prénom d’Emmanuel, ce qui veut dire « Dieu avec nous ». Dans la mystique cabaliste et luciférienne, la France représente le pouvoir temporel de la chrétienté, et Rome le pouvoir spirituel ; les deux doivent être annihilés pour que ce pouvoir soit anéanti définitivement, d’où le travail que mènent de concert les deux complices, Macron et Bergoglio, arrivés au pouvoir à peu près en même temps.
N’oublions pas que pour faire chuter Rome en 1870, ils ont été obligés de neutraliser au préalable Napoléon III en l’entraînant dans un piège, la guerre avec la Prusse.
Enormément de faits nous ramènent à Napoléon III, et ce n’est pas fini. Voyons le second volet.

16 mars et Crimée

Détruire ce qui reste de la chrétienté, les deux compères issus du 21 décembre, Macron et Bergoglio, s’y activent pleinement ; ils personnifient un travail de groupe que leurs homologues ou subalternes relaient efficacement dans le monde entier, avec des résultats inégaux il est vrai.
Il reste cependant un dernier bastion chrétien (imprévu) qui résiste au Nouvel ordre mondial, et résiste même vigoureusement : la Russie orthodoxe.
Même si abattre Rome et l’ex-fille aînée de l’Eglise restent des objectifs prioritaires, la Russie de Poutine est devenue un obstacle majeur qu’il convient lui aussi d’éliminer.
La décision d’en finir avec la Russie a été prise en l’obligeant à s’investir dans un conflit ukrainien entièrement créé pour l’occasion, afin d’attirer la Russie dans un piège. Piège, qui malheureusement pour le pouvoir occulte mondial, semble non seulement ne pas fonctionner, mais se retourner contre lui.
Ce n’est pas l’objet de cet article d’estimer les chances de réussite des uns et des autres ; une fois de plus, je cherche à comprendre le message subliminal qu’ils font passer au monde via, ici, les événements français. Tout ce que je sais, c’est qu’ils doivent résoudre le problème russe d’une manière ou d’une autre et donc, au minimum, remplacer le pouvoir en place par un autre plus docile et plus ouvert à leur Nouvel ordre mondial. Et je pense que l’échéance du 5 novembre 2024, date-clé du Projet 47, les oblige à avancer vite.
D’où la symbolique, que je pense volontaire, du 16 mars.
Le nouveau Premier ministre français, Gabriel Attal, est né un 16 mars, et s’il a été choisi parmi d’autres, à cette date spécifique du 9 janvier, c’est à cause de sa date de naissance.
Parce que, on l’a vu, Napoléon III est mort un 9 janvier, mais aussi parce que le 16 mars c’est la date de la consécration de sa seule grande victoire militaire, celle de la guerre de Crimée justement !
En effet, Napoléon III, pour juguler les velléités de puissance et d’expansion de la Russie, s’alliera avec les anglais contre elle, pour soutenir le pouvoir ottoman, et gagnera cette guerre dite « de Crimée » contre les russes.
Or c’est le 16 mars 1856 que le Traité de Paris est signé, qui consacre la victoire de Napoléon III sur la Russie. Et d’autre part, c’est énorme, le même jour, donc le 16 mars 1856, naît son unique fils, Louis-Napoléon Bonaparte. Oui, vous avez bien lu, le 16 mars lui naît un fils le jour même de la consécration de sa victoire sur la Russie.
Donc il n’est pas très dur de décoder le message lié au choix de Gabriel Attal : le fils spirituel de Macron (car c’est ainsi qu’il est présenté), du futur monarque, symbolise aussi la volonté de l’élite occulte d’en finir avec la Russie et de gagner la guerre contre elle.
Ce qui veut dire qu’une reprise et une extension de la guerre avec la Russie est à craindre dans les prochaines semaines. Et une entrée de la France en guerre n’est pas à exclure.

J’ai noté d’ailleurs que très exactement au même moment où la France changeait de gouvernement, il était annoncé, autant par les indiscrétions de la presse russe que par les autorités ukrainiennes, une volonté de se recentrer sur la Crimée !!
Le 11 janvier, la grande presse française révélait, à la suite d’une interview de Zelensky au journal The Economist, que « L’Ukraine fait de la Crimée son objectif prioritaire » titrait le Figaro, ajoutant : « A l’est, 2024 sera l’année de la Crimée et de la mer Noire. C’est en tout cas ce qu’a promis Volodymyr Zelensky : « la Crimée et la mer Noire vont devenir le centre de gravité de la guerre » a-t-il dit. »
Zelensky n’a pas trouvé ça tout seul, il se contente de répéter le message que l’élite occulte mondiale veut faire passer à Poutine, en même temps de deux façons différentes : par Zelensky (juif) et par l’homme du 16 mars (juif), les deux renvoyant sur la Crimée, donc le cœur du conflit actuel.
Y parviendront-ils, c’est une autre affaire. En tout cas les choses sont claires pour ceux qui prennent la peine de décoder tous ces sous-entendus.

Conclusion

Bon, il y a de gros projets pour 2024 annoncés à mots couverts par l’élite mondiale : changement de régime en France et, pourquoi pas ailleurs (aux Etats-Unis aussi, après le 5 novembre ?), remporter une victoire sur la Russie, mettre au pas le monde musulman via l’opération Gaza, et j’en passe, le tout en vue du calendrier du Projet 47 qui n’a plus qu’un an pour être mis en place. Le tout sur fond d’éradication de la chrétienté et de tout ce qui s’y rapporte, à commencer par la destruction définitive du pouvoir spirituel à Rome, et de la puissance orthodoxe en Russie.
Grosse année en perspective et grosses ambitions à atteindre en moins d’un an. Mais bon, le meilleur et le plus difficile sont toujours pour la fin.
Contentons-nous d’observer et de décrypter leurs messages subliminaux, on verra bien comment tout ceci se concrétisera dans les mois à venir.


Louis d’Alencourt, le 21 janvier 2024, en la fête de sainte Agnès et du 231è anniversaire du martyr du roi Louis XVI

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Bénir, c’est approuver

La plus haute instance ministérielle de l’Eglise catholique, le Dicastère pour la doctrine de la foi (ou DDF) a publié lundi dernier, 18 décembre 2023, la déclaration Fiducia supplicans approuvée et signée par le « pape » François, dans laquelle elle autorise la bénédiction de couples non mariés et homosexuels.
Cette annonce a fait l’effet d’une bombe autant chez les catholiques que dans le grand public d’une façon générale, puisque pour la première fois au monde, l’Eglise prend une décision -relevant de son magistère ordinaire- en totale contradiction et violation de sa propre doctrine et de sa morale.
Bien entendu ce long texte en 45 points s’en défend, par le biais d’une argumentation emplie d’hypocrisie ne trompant personne.
En effet, quoique l’Eglise avance comme justification, elle ne peut démentir l’idée maîtresse contenue dans cette décision, à savoir que « bénir c’est approuver« .
Et donc, même si elle affirme hypocritement le contraire, et tente maladroitement d’éloigner les soupçons en ne la situant pas dans un cadre liturgique afin de ne pas la confondre avec une bénédiction nuptiale, cette bénédiction revient implicitement -et même explicitement, on va le voir, à légitimer des couples illégitimes.
C’est donc très grave et d’une grande portée, car les satanistes qui dirigent le Vatican agissent désormais à visage découvert de façon, je le répète, explicite, et ce dans les actes mêmes du magistère.
Nous passons donc une étape de plus dans l’iniquité, qui ne sera sûrement pas la dernière, et qui prouve que le moment est venu d’achever à grande vitesse la transformation du catholicisme en église de Satan.


BÉNIR, C’EST APPROUVER
Le document du DDF le reconnaît lui-même, une bénédiction, quand elle n’est pas en elle-même constitutive d’un sacrement, est au minimum un sacramentel qui participe de la vie divine transmise par l’Eglise, le DDF citant le pape François lui-même : « c’est Dieu qui bénit« . Donc premier point, une bénédiction, quelle qu’elle soit, engage le Seigneur.
D’autre part, il est certain que l’Eglise et ses ministres sont amenés à bénir d’une façon générale des hommes qui sont pécheurs, parfois non croyants, dans le but d’amener sur ceux les grâces nécessaires à leur conversion ou à leur combat contre leurs péchés, l’ensemble participant de la miséricorde divine accordée à tout homme. C’est le seul point valable dans l’argumentation du Dicastère.
MAIS ici il y a une subtilité rédhibitoire : on les bénit parce qu’ils sont en situation irrégulière. La décision de Fiducia supplicans s’inscrit au préalable dans le cadre général des bénédictions, mais au point 31 il est précisé :
« Il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sous une forme qui ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales, afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage. »
Peu importe le rituel (ou son absence) et sa forme technique : il est clairement dit qu’il s’agit d’une bénédiction et qu’elle concerne deux cas spécifiques d’unions : les couples en situation irrégulière et les couples du même sexe.
Par conséquent, et ceci est fondamental, la plus haute autorité de l’Eglise dans son magistère ordinaire, autorise que l’on bénisse des couples parce qu’ils sont en situation irrégulière. Il ne s’agit pas de tous les couples mais de certains types de couples, principalement : concubinage, divorcés remariés et couples homosexuels.
Or par rapport à quoi sont-ils irréguliers ? Par rapport à la doctrine et à la morale de l’Eglise. Autrement dit, le Dicastère autorise de bénir des situations qu’officiellement l’Eglise réprouve et condamne. Plus grave encore, il faut rappeler que cette même doctrine affirme que ces situations irrégulières relèvent de péchés graves, dits péchés mortels, qui conduisent leurs auteurs en enfer et les privent de la grâce. En toute logique, si l’Eglise se penche sur ces cas concrets de péchés, la bénédiction en question doit au minimum avoir pour objet d’aider ces couples à sortir de ces péchés et de renoncer à une forme de vie qui les mettent en situation OBJECTIVE de péchés graves et répétés.
Seulement voilà, dans la décision du DDF, même si elle parle de pécheurs dans un sens général, il n’est question à aucun moment du péché et des péchés graves spécifiquement liés à ces formes de vie. Bien au contraire, au point 38, voilà les quelques intentions de prières que le Dicastère suggère pour ces couples : « Dans la courte prière qui peut précéder cette bénédiction spontanée, le ministre ordonné pourrait demander pour eux la paix, la santé, un esprit de patience, de dialogue et d’entraide, mais aussi la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir pleinement sa volonté. »
Il n’est nulle part question d’abandonner leur forme de vie et les péchés graves qui y sont liés ; seule la formule « la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir pleinement sa volonté » semble y inviter, mais on ne peut pas se contenter de termes aussi vagues et aussi peu explicites sur un sujet aussi précis et aussi grave, et à propos de pratiques et de péchés condamnables et condamnés par le même magistère !

Donc si on bénit des couples en situation irrégulière en parfaite connaissance de cause et, pire encore, parce qu’ils sont irréguliers (!), sans leur demander de régulariser leur situation et/ou de quitter -ou tout du moins de combattre- les péchés qui y sont objectivement liés, cela veut dire qu’en réalité on les approuve, même si on prétend le contraire.
La preuve en est que le Dicastère se garde bien d’aborder les aspects moraux et les péchés liés à ces couples irréguliers. Et d’autre part, il parle de couples du même sexe, ce qui est un aveu de leur véritable état d’esprit. Car coucher ensemble ne constitue pas un couple pour autant : la notion de couple sous-entend une certaine durée et un engagement mutuel, ce qui veut dire qu’ils n’envisagent pas ici des couples éphémères mais pérennes, ce qui, dans le cas de l’homosexualité, aggrave la faute car les enracine dans le vice et dans le mal.


BÉNIR C’EST ENCOURAGER
On l’a vu, si on bénit, c’est qu’on est d’accord. Si on est d’accord, cela veut dire que l’on ne s’y oppose pas. Or ne pas s’opposer, et même approuver, c’est encourager implicitement ces situations. On se retrouve pour la première fois dans une situation où l’Eglise autorise et encourage le péché, et surtout des péchés mortels, car les péchés, notamment de la chair, par des couples illégitimes, et a fortiori homosexuels, sont quasiment TOUS des péchés mortels.
Donc non seulement on approuve le péché mais on l’encourage parce que bénir c’est ne plus s’opposer, ne plus affirmer que ces gens vivent dans le péché, et c’est inviter les autres à les imiter, puisqu’on ne condamne plus.
Soulignons aussi qu’en réalité sur le terrain -et ce fut bien compris ainsi par le public-, il s’agit là d’une reconnaissance à peine voilée, et donc d’une légitimation, de situations de couples considérées jusque-là comme illégitimes ou irrégulières : l’Eglise valide le concubinage, les divorcés-remariés, les « couples » homosexuels.
Elle ne leur accorde pas (encore) le statut du sacrement de mariage, mais ce n’est qu’une question de temps. Cette première étape est décisive pour la suite.


BÉNIR C’EST AUTORISER
Et donc, compte tenu de ce que l’on vient de dire, bénir revient aussi à autoriser ces situations, et donc à autoriser le péché, et ce, officiellement (puisque la décision provient du Dicastère pour la doctrine de la foi), et explicitement, puisque celui-ci donne son feu vert pour bénir des couples en situation OBJECTIVE de péché grave.
Car je répète le point essentiel : dans cette décision, il n’y a ni condamnation des péchés ni exhortation à les quitter.
Et ceci pose de fait un (très) grave problème : le rôle premier de l’Eglise est de sauver les âmes d’une part en faisant connaître aux hommes l’existence du Christ et de sa doctrine (comment croire en quelqu’un qu’on ne connaît pas ? nous dit saint Paul) et d’autre part en leur donnant les moyens de lutter contre le péché grâce aux sacrements. C’est l’objet même de l’Incarnation : « c’est lui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21) et de la Rédemption.
L’Eglise ne peut donc ni autoriser et encore moins encourager le péché, ni pousser les hommes au péché, ça lui est impossible, c’est exactement le contraire de sa mission.
Or ici, pour la première fois et presque explicitement, l’Eglise autorise des péchés graves, les bénit (!) et encourage les hommes à les pratiquer.
Quand l’Eglise de Dieu fait ouvertement le travail de Satan, que doit-on en déduire ?

Conclusion

On peut donc en conclure qu’au delà du paradoxe qui relève de l’hypocrisie, le Vatican approuve désormais explicitement des unions que sa doctrine condamne… pour le moment.
Que les approuver c’est autoriser les gens à se maintenir en situations de péchés graves qui conduisent en enfer, et inciter les autres à les imiter.
Faire croire qu’une telle décision ne s’oppose pas à la doctrine de l’Eglise est d’un machiavélisme et d’une hypocrisie dignes du prince du mensonge.
Voyez l’évolution : d’abord on ne parle plus du péché, puis on l’ignore, puis on y incite…
Bergoglio et sa clique ne sont pas seulement des faux prophètes, des loups déguisés en agneaux pour perdre les âmes, ils agissent comme l’Antéchrist -car ils le sont, homme et système- et rendent désormais visible la célèbre prophétie de la Salette : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist« . Pour ceux qui en doutaient encore, cette décision du 18 décembre 2023 lève toute ambiguïté.
L’Eglise ne peut pas autoriser le péché ni pousser au péché. Elle l’a fait explicitement ce 18 décembre. Il n’est désormais plus possible de suivre ces gens-là, d’être Una cum (c’est à dire en communion avec) Bergoglio. Seule la Tradition catholique constitue le rempart et le refuge contre cette fausse église, c’est elle qu’il faut rejoindre, et en laquelle perdure la véritable Eglise.
Le faux pape François le destructeur a bientôt fini sa mission de mise à mort de l’Eglise, encore quelques étapes et ce sera terminé, le processus final ayant été enclenché lundi.

Louis d’Alencourt, le 24 décembre 2023 en la vigile de la Nativité

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Armagédon, ou pas ?

Le conflit ouvert par le Hamas contre l’Etat d’Israël le 7 octobre 2023 constitue très certainement un événement géopolitique d’une ampleur majeure, susceptible d’entraîner le Proche-Orient et par extension une bonne partie de la planète vers un conflit généralisé.
Doit-on en déduire pour autant qu’il s’agit de la bataille de l’Armagédon, ou ses prémices, telle qu’elle est évoquée dans l’Apocalypse ?
Autrement dit, les événements récents nous éclairent-ils sur notre calendrier eschatologique ?

Avant de répondre à cette question, nous allons tenter de mieux comprendre, et d’appréhender, les mystères possibles qui se cachent derrière de tels enjeux.
Car cette affaire n’est pas nette, pas logique, pas rationnelle. Scipion de Salm, dans le numéro de Rivarol du 11 octobre, nous rappelle que le Hamas « appartient au courant islamiste des Frères Musulmans, relativement modéré » dont l’équivalent est Erdogan en Turquie, et c’est une des raisons pour lesquelles il écarte « l’hypothèse d’un Hamas surexcité et suicidaire, ce qu’il n’a jamais été, au sens strict, après plus de trois décennies de combat » précise-t-il.
Il y a dans cette analyse deux points essentiels : depuis trente ans le Hamas ne s’est pas distingué par des actions agressives de grande envergure, pourquoi tout d’un coup le deviendrait-il ? Et d’autre part, s’il n’a pas l’habitude d’initiatives suicidaires, alors là encore, pourquoi se lancer dans une opération où les risques sont sans commune mesure avec les éventuels gains espérés ?
Car il ne faut pas se leurrer : tout le monde sait que la disproportion des forces est telle que cette attaque ne peut en aucun cas laisser espérer une quelconque victoire du Hamas, que ce soit à court ou moyen terme, vu la puissance d’Israël et de ses soutiens, et que c’est entraîner de facto la population civile palestinienne dans d’énormes difficultés supplémentaires, alors qu’elle est déjà très éprouvée. Et même faire courir un risque élevé au monde musulman dans son ensemble.
Alors pourquoi se lancer dans une opération à la fois suicidaire et dévastatrice pour sa propre population civile ?
Pour expliquer cette attitude a priori irrationnelle, il va donc falloir gratter dessous, en ayant à l’esprit le vieil adage : cherchez à qui le crime profite.
J’entrevois deux hypothèses principales, pour le moment invérifiables, disons-le honnêtement, même si certains indices -nous le verrons- incitent à pencher vers l’une d’entre elles.

Première hypothèse : le Hamas est instrumentalisé par Israël lui-même

Certains dirigeants israéliens l’ont dit eux-mêmes : le Hamas est leur création. Même s’ils n’ont pas un contrôle total -ou visible- du mouvement, personne ne sait réellement dans quelles proportions. D’autre part, il faut savoir que les techniques de manipulation des hommes et des esprits sont tellement abouties aujourd’hui qu’elles sont du domaine du plausible et du certain, sans que le manipulé connaisse l’identité et les motivations du manipulateur, sans compter sur les inévitables infiltrations possibles d’agent doubles dans les états-majors et autres organes de gouvernement. Ceci pourrait expliquer non seulement la dimension suicidaire de l’attaque, mais aussi la position, peu vraisemblable, d’un Etat d’Israël ignorant -ou négligeant- de tels préparatifs.

Quand je dis Israël, je ne pense pas forcément au seul Etat d’Israël, je fais allusion aussi à la diaspora juive et à son élite dirigeante, notamment la frange libérale qui vraisemblablement contrôle les Etats-Unis et qui peut se servir du Hamas aussi pour faire pression sur un gouvernement israélien trop à droite et trop proche des religieux à son goût. Mais peu importe, à ce stade, il est trop tôt à mon sens, pour départager les responsabilités entre les deux grandes tendances : l’oligarchie financière mondialiste libérale face à l’oligarchie financière nationale-populiste. De toute façon, ça se voit par le biais des deux grands blocs, occidental d’un côté, populiste et multipolaire de l’autre.
Je pense -et cette thèse m’est propre- qu’il y a en toile de fond un enjeu majeur qui unit ces deux blocs oligarchiques : celui de mettre au pas définitivement le monde musulman.
Je m’explique : depuis des siècles et même des millénaires, la diaspora juive et ses élites ont deux problèmes, deux ennemis, deux adversaires principaux : le christianisme et l’islam.
Le premier adversaire, mortel celui-là, a toujours été la chrétienté, car celle-ci est la seule à revendiquer elle aussi le statut de peuple de Dieu et par conséquent les promesses de Dieu qui lui sont attachées, à savoir la domination du monde. Deux peuples élus, il y en a un de trop. Le monde doit être dominé soit par le Christ soit par la synagogue, mais désolé pour les juifs, celle-ci est appelée la synagogue de Satan par saint Jean dans l’Apocalypse. Et quand cette synagogue se hisse à un pouvoir mondial équivalent à celui du Christ, on peut parler de son adversaire le plus farouche, autrement dit : le Christ ou l’Antéchrist.
Or cette chrétienté est annihilée, elle est considérée comme vaincue depuis environ l’an 2000, date qui sert de repère. Vaincue car les trois entités qui la composent étaient soumises à cette date :
– Les Protestants, qui sont des hérétiques et de faux chrétiens, n’ont jamais fait partie en réalité de la chrétienté et sont depuis toujours des soutiens d’Israël ; c’est le cheval de Troie de la synagogue, donc pas de danger de ce côté-là.
– Les Orthodoxes sont repliés sur eux-mêmes, sur des patriarcats moribonds, et à l’époque le plus grand patriarcat -et de loin- à savoir celui de Russie, semblait avoir vécu et être non seulement agonisant, mais infiltré par l’Etat.
– Et enfin le plus gros des adversaires, le plus dangereux car le seul légitime, et le plus puissant, l’Eglise catholique romaine, a été annihilée de l’intérieur par le concile Vatican II et ses réformes dévastatrices entrainant l’apostasie du plus grand nombre, et de l’extérieur par le matérialisme athée et l’augmentation du niveau de vie, le tout transformant les catholiques en humanistes.
Si on se place du point de vue de la haute oligarchie juive, l’objectif de neutraliser les chrétiens et principalement les catholiques, était atteint en l’an 2000. Aujourd’hui, Bergoglio ne fait que terminer le boulot, en éliminant le peu de catholicité qui restait encore, et achevant ainsi la transformation de l’Eglise de Dieu en Eglise de Satan soumise à la synagogue.
Nous savons tous que parmi les outils d’éradication de cette chrétienté, ils se sont servis de l’Islam, certains rabbins n’hésitant pas à qualifier l’islam de « balai d’Israël » (sous-entendu pour soumettre et paralyser le monde chrétien). Oui mais une fois que le balai a servi, on le range, et même on a tout intérêt à le mettre sous clé, si je puis dire, car il faut éviter que l’employé ne se retourne contre l’employeur. D’autant plus que le monde musulman présente, au moins, trois caractéristiques peu appréciées de l’élite mondiale : ils ont une nette tendance à l’antisémitisme (à cause notamment de l’occupation de la Palestine), ils sont naturellement agressifs, hostiles et vindicatifs (de par leur religion) et enfin ils n’apprécient guère la perversion des mœurs que veut imposer cette élite aux populations mondiales.

Voilà pourquoi l’oligarchie mondialiste a créé le choc du 11 septembre 2001 ; celui-ci était le signal d’un changement d’adversaire : une fois la chrétienté vaincue, c’est désormais au tour du monde musulman d’être pris pour cible par la création du concept de terrorisme islamique international. À partir de là, les puissances occidentales, sous prétexte de combattre le terrorisme (facile, quand on organise soi-même des attentats islamistes) s’autorisent de détruire et dévaster les pays musulmans de leur choix : Afghanistan, Libye, Tunisie, tentative avortée en Egypte (ça ne marche pas tout le temps), Irak bien sûr, Yemen, Syrie…
Restent sur la liste les derniers turbulents : les Palestiniens, l’Iran et le Hezbollah.
Objectif non avoué : que le monde musulman se tienne tranquille, sous surveillance permanente, soumis à la synagogue, comme le sont déjà les bons élèves : Maroc, Jordanie, Indonésie, la quasi totalité des pays du Golfe, auxquels il faut ajouter les « demi-soumis » à surveiller de plus près, tels que la Turquie, l’Algérie, l’Egypte ou le Pakistan. Le but est de tenir en respect tous les pays du monde musulman, avec pour menace tout pays qui se rebelle subira le sort d’un Irak ou d’une Syrie, tout en caressant le projet d’une réforme de l’intérieur, l’équivalent d’un « Vatican II » musulman. C’est ce à quoi travaille maladroitement l’Etat laïc français.

Dans ce contexte, lancer le Hamas dans une opération suicidaire aurait l’avantage de résoudre (du moins ce serait l’objectif) deux problèmes :
– régler définitivement la question palestinienne, probablement en les expulsant et en leur ôtant tout désir de revenir.
– et mettre au pas tous les autres pays musulmans, comme expliqué ci-dessus, ainsi que les populations musulmanes installées dans les pays occidentaux.
Car évidemment l’agression du Hamas doit entraîner selon toute probabilité une réaction très dure de l’Etat d’Israël, provoquant une catastrophe qui suscitera un embrasement du monde musulman, du moins une partie de celui-ci, y compris des populations immigrées vivant en Europe, qui serait prétexte à une grosse opération d’intimidation et de mise au pas de l’ensemble du monde musulman, quitte à en éliminer un certain nombre. Et de faire au passage de l’Iran une ruine comme son voisin irakien.
Je rêve peut-être mais n’oublions pas que la devise diviser pour régner n’est pas unique : il faut aussi soumettre les nations au pouvoir mondial. La chrétienté est soumise, l’islam doit lui aussi être soumis d’une manière ou d’une autre. Or la manière forte n’est pas à exclure, c’est même une option nécessaire.

Deuxième hypothèse : le Hamas est manipulé par la Russie

Depuis 2014 et plus encore depuis février 2022, la Russie fait l’objet d’un véritable état de siège de la part des Occidentaux, et d’une guerre larvée tous azimuts : politique, économique, financière, énergétique, morale, culturelle, et même militaire par Ukraine interposée.
Le blocus imposé à la Russie, qu’on le veuille ou non, reste très lourd à porter et ne peut se prolonger indéfiniment sans poser à terme de graves problèmes de toutes sortes.
Sachant cela, car Vladimir Poutine ne s’est pas engagé en ignorant ces risques, la Russie a accepté d’entrer dans un combat dont l’enjeu n’est pas quelques provinces ukrainiennes mais la domination d’un type de civilisation : soit le monde unipolaire américain, tyrannique et dépravé s’impose, soit le monde multipolaire, respectant les identités nationales, prend le dessus. C’est l’un ou l’autre et non pas les deux, il faut en être conscients.
Voilà pourquoi j’ai parlé, dès mars 2022, de Troisième guerre mondiale ; celle-ci est enclenchée depuis au moins cette date car désormais les pays doivent choisir entre ces deux options et donc choisir leur camp, avant un inévitable affrontement généralisé qui dépassera le stade philosophique, social, moral, culturel et diplomatique actuel, une fois que les camps seront délimités.
Par conséquent, la Russie de Poutine travaille depuis un an et demi à rassembler, de façon plus ou moins explicite, des Etats et des gouvernements autour d’elle -du moins autour de son projet civilisationnel. C’est ainsi qu’il faut lire les récents coups d’états en Afrique, l’élargissement des BRICS ou le rapprochement, de plus en plus visible, avec la Chine.
Mais la Russie doit aussi se désenclaver de l’isolement forcé dans lequel elle est contrainte, et réduire la pression que ses ennemis mettent sur elle. Pour cela, plusieurs techniques sont possibles, dont deux évidentes : affaiblir l’adversaire, ou détourner son attention sur autre chose. Si l’adversaire est amené à se battre sur plusieurs fronts, il va devoir choisir et modifier son approche.
Or comment affaiblir les Etats-Unis et l’Europe, ses principaux (vrais) ennemis, sans lesquels la guerre avec l’Ukraine n’aurait duré que quelques semaines, et une paix conclue depuis longtemps ?
Réponse : en ouvrant d’autres fronts, chez eux ou à l’extérieur. Le choix d’Israël est remarquable car s’attaquer à l’Etat hébreu, c’est enclencher le soutien immédiat et inconditionnel de l’Occident. Mais, si l’attaque est d’importance -et c’est le cas-, on peut s’attendre à une réaction vive des Israéliens, qui ne peut qu’impacter les populations civiles palestiniennes, surtout si l’attaque vient de Gaza, petite bande de terre à très haute densité de population. Une telle situation risque d’embraser l’ensemble du monde musulman.
Un tel calcul, quoique très cynique pour les populations civiles c’est vrai, aurait plusieurs avantages :
– Forcer les occidentaux à prodiguer une aide à Israël, financière mais aussi militaire par la fourniture d’armements, un soutien logistique et même pourquoi pas un renfort de troupes, ce qui réduirait d’autant leur aide à l’Ukraine, ou du moins la compliquerait certainement.
– Générer au sein des nations occidentales de fortes tensions, et pourquoi pas des guerres civiles, du fait de la forte proportion de populations immigrées de confession musulmane dans la plupart des pays occidentaux, en premier lieu en Europe.
– Favoriser le sentiment anti-américain et anti-occidental des pays musulmans qui, dans leur immense majorité, sont beaucoup plus hostiles à l’Occident qu’à la Russie, ne serait-ce que pour des raisons de moralité et de mœurs.
– Susciter le chaos au Proche-Orient car outre le Hamas, le Hezbollah entrerait lui aussi en lice, et pourquoi pas l’Iran, et pourquoi pas l’Egypte, et pourquoi pas la Turquie… bref le problème ukrainien deviendrait largement secondaire vu ce nouveau front.
Et j’en oublie très certainement…

Ceci expliquerait l’attaque du Hamas ; comme on le disait au début de l’article, celle-ci ne se justifie pas, à moins d’être suicidaires, ce qu’ils ne sont pas. Cela veut dire qu’ils ne sont pas seuls et qu’il y a derrière eux de grandes puissances qui leur ont fourni suffisamment de garanties, et d’espoirs, pour justifier une telle prise de risque. Et ceci expliquerait aussi l’attitude désinvolte d’Israël malgré ses services de renseignements, parce que le Hamas attaquant seul, ce n’est pas crédible.
Et expliquerait le refus de l’Egypte d’ouvrir sa frontière.

On notera aussi la réaction du président Vladimir Poutine, lorsqu’il s’est exprimé sur ce conflit pour la première fois le 10 octobre : il a immédiatement rendu les Etats-Unis responsables de ce désastre, disant « qu’il s’agit d’un exemple clair de l’échec de la politique des États-Unis au Moyen-Orient » et ajoutant que le règlement du conflit passe, selon lui, d’abord par « la création d’un État palestinien indépendant et souverain. »
C’est un double pavé dans la mare : Poutine s’en prend aux américains, et désigne donc le véritable adversaire, et évoque un sujet tabou pour l’establishment israélien et occidental, à savoir la création d’un état palestinien. Autrement dit Poutine a choisi son camp, et ce n’est pas celui des occidentaux. Tiens donc…

Quelle hypothèse retenir en priorité ?

J’aurai tendance à privilégier la seconde hypothèse : le Hamas est instrumentalisé in fine par la Russie, même s’il n’en est pas conscient, celle-ci ayant pour double objectif d’ouvrir un second front pour soulager la pression en Ukraine, et d’utiliser le monde musulman pour affaiblir et déstabiliser les pays occidentaux. Second front qui se situe chez l’adversaire, c’est à dire aux Etats-Unis et en Europe, et pas seulement au Proche-Orient.
Plusieurs indices me poussent à cette impression :

1) Le choix du 7 octobre pour le déclenchement des hostilités. Beaucoup de gens ont fait le rapprochement avec les 50 ans de la guerre du Kippour. C’est exact, mais l’anniversaire se situe au 6 octobre et non au 7. Or Vladimir Poutine est né un 7 octobre. Déclencher le conflit au matin du 7 octobre est très ingénieux : tout le monde va faire le lien avec le Kippour, et personne avec Poutine, alors qu’en réalité le choix du 7 et non du 6 s’apparente à une signature, certes discrète, du véritable donneur d’ordre.

2) L’ultimatum de Netanyahou : j’avoue avoir été très surpris de constater que le Premier ministre israélien ne respecte pas son propre ultimatum. Ce n’est pas son genre et ce n’est pas le genre des juifs. Rappelons les circonstances :
«Aujourd’hui [12 octobre], juste avant minuit heure locale», les responsables de l’ONU à Gaza «ont été informés par leurs officiers de liaison de l’armée israélienne que la totalité de la population au nord de Wadi Gaza devait être relocalisée dans le sud dans les 24 heures», soit environ 1,1 million de personnes, a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, précisant qu’une évacuation d’une telle ampleur était «impossible sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices». (le Figaro)
Donc les palestiniens avaient la journée du 13 octobre pour évacuer. Et le 14 octobre, Benjamin Netanyahou dit à des soldats « la prochaine étape va commencer« , propos rapportés par la presse internationale.
Et puis plus rien, ça fait presque deux semaines au jour où j’écris que cet ultimatum de 24 heures dure, abaissant d’autant la crédibilité du gouvernement israélien et la côte de popularité de son Premier ministre.
C’est une évidence dans toute stratégie : il faut frapper fort et vite, surtout dans de telles circonstances, parce que sinon, plus le temps passe, et plus les arguments contraires envahissent les esprits, et plus la communauté internationale a le temps de vous dissuader, et plus on doute. D’autant plus qu’il est certain qu’une attaque au sol tournerait à la guérilla urbaine, contexte périlleux qui risque de générer des pertes humaines considérables des deux côtés ; donc une telle intervention ne peut s’envisager qu’après avoir tapissé de bombes les secteurs visés, y compris de bombes visant les installations souterraines, si l’attaque israélienne ne veut pas tourner au carnage de sa propre armée.
On peut penser que les enjeux, et les nombreuses difficultés à résoudre, aient poussé le gouvernement israélien à repousser son attaque sur Gaza ; c’est très probable. Mais il y a aussi une autre explication : si Netanyahou a pris le risque de reculer, ce qui peut lui coûter sa place, c’est peut-être parce qu’il a pris conscience du piège qui lui était tendu, et du fait que les circonstances avaient eu pour but de le pousser sans réfléchir à entrer d’emblée dans une guerre dure et à enclencher lui-même l’issue fatale.

3) Les propos de Joe Biden. Ces réflexions secrètes expliqueraient l’attitude du président américain Joe Biden lors de sa visite en Israël le mercredi 18 octobre. Même s’il n’a pas cherché à dissuader Netanyahou de son offensive, il ne l’y a pas incité non plus. L’intérêt de sa visite avait d’abord pour but de garantir l’indéfectible soutien des Etats-Unis à Israël, quoi qu’ils fassent et quoi qu’il se passe, se comportant en bon toutou obéissant à la voix de son maître. A croire que la bombe tirée la veille sur un hôpital de Gaza avait pour but de vérifier sa soumission à Israël, test réussi puisqu’il a repris sans sourciller la version israélienne de cette affaire.
Mais le plus intéressant s’est passé le lendemain, 19 octobre. Rentré à Washington, Joe Biden s’est adressé solennellement au peuple américain du bureau ovale de la Maison Blanche, fait rarissime réservé aux grandes occasions. Et qu’a-t-il dit ? Il a réuni le Hamas et Poutine, donc la Russie, dans un même groupe d’adversaires ! «Le Hamas et Poutine représentent des menaces différentes, mais ils ont ceci en commun: ils veulent tous deux complètement anéantir une démocratie voisine» s’est exprimé le président américain.
Ceci est significatif : après sa visite en Israël, Biden réunit le Hamas et Poutine comme s’il avait compris, ou appris, ou deviné, l’implication réelle des Russes dans cette affaire. En tout cas, ça y ressemble. Il ajoute, et c’est très important car ce message est essentiel et livre le fond de sa pensée et donc de leur pensée (celle de ses maîtres, le gouvernement mondial occulte) : « Nous ne pouvons pas laisser des terroristes comme le Hamas et des tyrans comme Poutine gagner. Je refuse que cela se produise. »
Je ne sais pas si les gens se rendent compte de ce qu’implique une telle détermination : ni le Hamas, ni Poutine ne doivent gagner a-t-il dit, en insistant de façon personnelle et en tapant du poing sur la table : « je refuse que cela se produise« . Il est évident là encore que Joe Biden ne fait que répéter ce que d’autres lui ont dit, et ces autres utiliseront les américains et leurs alliés pour atteindre ces objectifs, quitte à tout faire péter.
Je le répète, pour ceux qui auraient encore des doutes, le président américain est décidé à aller jusqu’au bout pour que la Russie ne gagne pas. Et quand on dit la Russie, c’est le monde multipolaire dans son ensemble. La menace est donc très très lourde. La Russie et le Hamas, et leurs éventuels alliés, sont mis dans le même panier et promis au même sort : l’anéantissement.
Et enfin, comme pour corroborer mes soupçons, Biden a annoncé qu’il allait réclamer au Congrès une enveloppe supplémentaire de 100 milliards de dollars dont 60 pour l’Ukraine et 10 pour Israël. Là encore ça ressemble bien à un message destiné à montrer qu’ils ont compris ; en substance, ils disent à Poutine : tu veux nous détourner de l’Ukraine en ouvrant un front en Israël, eh bien ça ne marchera pas, nous ne baisserons pas la garde en Ukraine pour défendre Israël, ce sera les deux.
Cet engagement personnel de Joe Biden nous donne aussi un renseignement de première importance : il a un an maximum pour parvenir à ce résultat, jusqu’à la fin de son mandat, car personne ne peut dire à l’avance s’il gagnera les prochaines élections ni d’ailleurs s’il sera capable de se représenter. En gros, il se donne un an pour écraser Poutine, sachant que ce n’est pas lui qui parle mais ses patrons occultes qui annoncent leurs objectifs par sa bouche, et ceci est beaucoup plus inquiétant, mais corrobore ce que je pressens pour l’échéance du 5 novembre 2024 (voir mon article du 7 mars 2023) : tout doit être fini ET le Nouvel Ordre Mondial en place pour cette date.

La dimension eschatologique

Précisons au préalable un point essentiel même s’il paraît un peu présomptueux de prime abord : seule l’eschatologie catholique est capable de décrypter correctement les événements et de les associer sans se tromper aux textes prophétiques tirés de l’Ecriture Sainte.
Pourquoi ? Parce que le catholicisme est la seule religion voulue par Dieu, le vrai et unique Dieu, Trinitaire, et que par sa doctrine, sa liturgie, son histoire et sa tradition, elle est la seule à posséder les clés d’interprétation données par le Surnaturel, qu’il soit d’origine divine ou démoniaque. Or l’eschatologie n’a de valeur que si elle se réfère au Surnaturel, qui pilote tout ce qui se passe sur terre, de façon visible et invisible.
Par exemple, ni un athée, ni un membre d’une religion non-chrétienne, mais aussi ni un protestant (au sens large) ni même un orthodoxe, ne peut donner une interprétation correcte de la date du 7 octobre, comme nous allons le faire ci-après, car celle-ci est une donnée exclusivement catholique… et pourtant essentielle. Et c’est comme ça pour (presque) tout ce qui a trait aux Textes Saints, dont l’Apocalypse.

1) Les 7 octobre et 13 octobre

Le 7 octobre
est la date d’une des plus grandes victoires militaires catholiques face aux musulmans : le 7 octobre 1571 la coalition formée par le pape bat la flotte ottomane lors de la bataille navale de Lépante. Cette victoire est due explicitement aux innombrables chapelets récités par toute la chrétienté dans ce but. C’est pourquoi, en action de grâce d’un succès qui protègera pour longtemps la chrétienté de la menace islamique, le pape instituera au 7 octobre la fête de Notre-Dame du Rosaire, afin de faire le lien avec la prière privilégiée qui nous a obtenu cette grâce du Ciel.
Le 13 octobre est la date du miracle du soleil à Fatima. Les célèbres apparitions de la Vierge Marie à Fatima au Portugal se sont déroulées du 13 mai au 13 octobre 1917, sur 6 apparitions, la dernière du 13 octobre constituant une preuve incontestable de leur origine divine puisque les 70 000 personnes présentes assistèrent en direct au « miracle du soleil ».
Le lien entre les deux dates a été effectué par la Vierge Marie en personne. En effet, au cours des apparitions de Fatima, la Vierge dit à plusieurs reprises aux voyants : « le dernier jour, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. » Et le dernier jour, le 13 octobre, elle révèle effectivement son nom : « Je suis Notre-Dame du Rosaire ». Cette information de toute première importance, donnée par le Ciel faut-il le rappeler, relie le 7 octobre au 13 octobre, et Lépante à Fatima. Ca devra donc servir un jour.

Or, dans les trois « secrets » délivrés par la Vierge à Fatima, il est question à plusieurs reprises de la Russie, explicitement, présentée tour à tour comme un fléau puis comme une protection, presque une garantie. Le fléau a été rapidement identifié comme le communisme, système effectivement antichrétien et même anti-théiste primaire -surtout que la Révolution bolchévique a eu lieu quelques jours après la dernière apparition-, et dévastateur dans tous les sens du terme.
Quant au second volet, « la Russie se convertira et il sera concédé au monde un certain temps de paix », nous l’avons vécu. En effet, contre toute attente (je disais en début d’article qu’on pouvait considérer la religion orthodoxe en Russie comme moribonde à l’orée de l’an 2000), sous la présidence de Vladimir Poutine, nous avons assisté à un renouveau spectaculaire de la foi et de la pratique religieuse en Russie, ce qui permet d’affirmer en cette année 2023 que la prophétie de la Sainte Vierge EST accomplie : la Russie s’est convertie, est revenue à la foi chrétienne (orthodoxe certes mais valide et valable, ce qui n’est pas le cas des protestants), et depuis 2013 elle a assuré une relative paix mondiale en empêchant la Troisième guerre mondiale.
Pourquoi ce revirement ? Pourquoi la Russie est-elle revenue dans le camp des enfants de Dieu ?
Parce que Vladimir Poutine est né un 7 octobre, le lien voulu par Fatima s’explique désormais, et de nombreux indices nous portent à croire qu’il est très certainement un lieutenant de la Vierge Marie, un instrument entre ses mains chargé d’accomplir sur terre un programme décidé par le Ciel. « A la fin mon Cœur Immaculé triomphera » a-t-elle dit ; nous sommes à la fin.
Je rappelle que ce lien entre le 7 octobre et Fatima nous a été donné par la Vierge en personne, il n’est pas de moi, c’est à nous de comprendre pourquoi et pour quoi il nous a été donné ; c’est ça l’eschatologie, et pas autre chose.

Dernier lien : la guerre est déclenchée par le Hamas le 7 octobre.
Et l’ultimatum d’Israël le 13 octobre.
Qu’est-ce que cela veut dire du point de vue eschatologique, c’est-à-dire du point de vue du Ciel ?
a) Que le Hamas et par extension le monde musulman sont condamnés ; le 7 octobre est la date d’une victoire majeure de la chrétienté sur les musulmans, et il en sera de même aujourd’hui.
b) La Russie chrétienne-orthodoxe sera d’une façon ou d’une autre un des instruments de cet anéantissement, dans des circonstances que nous ignorons et ne pouvons pas anticiper.
c) L’ultimatum du 13 octobre est l’ultime manifestation de la miséricorde de Dieu : l’unique chance de salut offerte aux musulmans pour les sauver de la damnation éternelle, et probablement la dernière, est de se tourner vers la Vierge Marie afin de se convertir au Christ, seul vrai et unique Dieu dans le mystère de la Sainte Trinité. Voilà pourquoi le Ciel a choisi un prénom musulman (Fatima) comme lieu de son ultime message. Il faut que les musulmans sachent qu’un miracle est possible -leur conversion en masse- comme le fut le miracle du soleil du 13 octobre.


2) Une très étrange similitude entre événements de première importance

Je livre à mes lecteurs un parallèle que j’ai effectué, et qui s’avère autant troublant que révélateur, aussi mystérieux que plausible. Je veux dire par là que lorsqu’on énonce cette similitude tout le monde la comprend, et en même temps on a du mal à admettre que l’une aurait été programmée volontairement à cause de l’autre tellement c’est énorme. Et pourtant la coïncidence est si frappante, si bien ajustée, qu’il est difficile de croire au pur hasard.
Mais là encore l’eschatologue catholique a une réponse -certes un peu facile- : le Surnaturel (ici le démon) a des raisons, ou des besoins, ou des méthodes, que la raison ignore.

a) Le concile Vatican II s’ouvre le 11 octobre 1962 à Rome. C’était en soi un événement considérable. Nous savons aujourd’hui qu’il fut d’abord et surtout l’outil principal de basculement de l’Eglise et des catholiques dans l’apostasie et l’hérésie, bref qu’il fut l’arme de destruction massive de l’Eglise de Dieu par le démon, avec le succès que nous connaissons grâce au recul. Donc un événement d’ampleur majeure.
Trois jours après, le 14 octobre 1962, commence une des plus graves crises politique d’après-guerre : la crise des missiles de Cuba. En quelques jours, le monde passe de l’insouciance à (presque) la troisième guerre mondiale. Le 22 octobre, la crise atteint son paroxysme lorsque le président Kennedy menace l’URSS et ordonne le blocus de Cuba.
Fin octobre la crise prend fin, l’URSS retire ses missiles et le monde respire, grâce notamment à la médiation du pape Jean XXIII.

b) 2023 : le synode sur la synodalité s’ouvre à Rome le 4 octobre. Préparé depuis deux ans, ce synode a pour but d’achever l’œuvre de transformation de l’Eglise catholique, initiée à Vatican II justement, pour en faire définitivement non plus l’Eglise de Dieu mais l’Eglise de Satan, vu les réformes envisagées, dont les organisateurs ne se cachent pas, jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie. Leur projet est d’une telle ampleur que certains n’hésitent pas à parler de Révolution (comme en 62) et de « concile Vatican III » déguisé.
Eh bien curieusement, comme en 1962, trois jours après, le 7 octobre, commence en Israël un conflit d’importance considérable, susceptible lui aussi d’enclencher la Troisième guerre mondiale.
Alors, aura-t-on là aussi fin octobre une résolution de la crise, grâce à la médiation du pape François ?
Rien n’est moins sûr, vu que les enjeux sous-jacents sont différents.

Cependant, on peut s’interroger sur la similitude des calendriers et de la méthode : par deux fois, au moment où l’Eglise catholique organise un événement qui met en jeu son avenir, une crise politique majeure l’accompagne, comme si on avait voulu faire une pression psychologique sur les participants. En effet, les têtes des Pères conciliaires ou synodaux ne sont plus seulement aux affaires de l’Eglise mais perturbées par l’imminence possible d’un conflit mondial. On ne peut pas travailler sainement sur des réformes de structure tout en ayant l’esprit préoccupé par ailleurs. Ces perturbations d’ordre psychologique et émotionnel sont favorables à une déstabilisation et à un affaiblissement du jugement des participants, d’autant plus influençables si une minorité agissante et déterminée en profite pour imposer ses idées. C’est ce qui s’est passé au concile, pourquoi pas au synode ?
Je sais bien que le contexte n’est pas le même ; au concile il fallait manipuler une majorité d’évêques encore peu acquis au modernisme, alors que les participants du synode ont été sélectionnés pour leur proximité avec les idées progressistes. Mais une assemblée pouvant louvoyer d’un côté comme de l’autre, ou se révéler indécise ou frileuse (car les décisions à prendre sont vitales pour l’Eglise) et pour ne prendre aucun risque (parce qu’ils ne peuvent pas reculer !), on dirait qu’ils ont préféré réitérer « le coup » d’octobre 1962.
Mais cette fois-ci, l’issue de la crise risque de ne pas être aussi rapide et aussi heureuse.

Armagédon ? Très certainement

Pour ne pas alourdir cet article, je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà expliqué et démontré ces dernières années à de multiples reprises sur ce blog : nous sommes à la charnière entre la 6è et la 7è et dernière période de l’Apocalypse. Allons à l’essentiel :
La 6è période c’est celle de l’Antéchrist, qui règne déjà depuis bien longtemps (plusieurs décennies en tant que système, dix ans en tant que personne).
La 7è période c’est la chute de l’Antéchrist et de son monde (chute de Babylone, c’est-à-dire du monde moderne), le nettoyage de la planète de tous ses éléments hostiles à Dieu (ce que les profanes appellent la fin du monde, en la confondant avec la fin de la planète terre, ce qui n’est pas le cas), la victoire du Christ et son retour (Parousie) et son règne sans fin.
La 7ème période est morcelée en 4 sous-ensembles : 7è église, 7è sceau, 7è trompette, 7è coupe, mais il y a une subtilité : les 7 dernières coupes ont lieu une fois la 7è période enclenchée.

Les transitions entre les périodes pouvant se chevaucher, pour le moment j’avance l’hypothèse suivante :
a) La 7è église s’est enclenchée à l’arrivée de l’Antéchrist-personne en mars 2013, le « pape » François, qui vient coiffer et terminer l’œuvre de l’Antéchrist-système réalisée par ses amis de la synagogue et de la maçonnerie.
b) Se sont déroulées -ou se déroulent- depuis cette date les 6 premières coupes.
c) Reste à venir le 777 : 7è sceau, 7è trompette et 7è coupe, ou combat final des forces du mal contre les forces de Dieu.

Tant que le 777 n’est pas entré en phase active (il a été annoncé par le Ciel le 28 juillet 2023, voir mon article sur le sujet), les derniers éléments de la 6è période soit se révèlent (après coup, parce que terminés), soit se réalisent.
L’ajustement du calendrier n’est pas facile car les événements décrits dans les visions de saint Jean peuvent se chevaucher avec les périodes, ou même servir de transitions.
Par exemple, le dernier point de la 6è trompette, la mort des témoins, n’est pas encore accompli ; mais son issue, à savoir leur Résurrection, sert de transition avec la 7è trompette, donc avec le 777.
Ce qui veut dire que les derniers événements de la 6è période se chevauchent avec les premiers de la 7è (les 6 premières coupes).
Et enfin il est vraisemblable de penser que l’ensemble de ces événements (les derniers de la 6è trompette et les 6 coupes) constituent une préparation de la grande confrontation finale de la 7è période (« le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » Apoc. 16 :14).
Voilà pourquoi je ne suis pas étonné de constater que le dernier volet de la 6è coupe s’ouvre maintenant : « Et ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Armaguédon » (Apoc. 16 :16).
Quelques versets plus haut, il nous a été dit que ce sont les démons qui rassemblent tous les rois de la terre en vue de la bataille finale, celle située à la 7è période et qui s’enclenchera au 777.
Voilà pourquoi, à raison, la plupart des analystes l’appellent la bataille de l’Armaguédon et en font l’ultime bataille des forces du mal (terrestres et célestes) contre celles de Dieu, et l’appellent aussi bataille du jugement dernier, car son issue est connue : défaite de l’Antéchrist et des Bêtes, disparition de tout ce et ceux qui font le mal, hommes et démons inclus, Parousie et Jugement dernier.
Bien entendu, l’enjeu est mondial et ne se situe pas seulement en Palestine (pays où on a identifié la plaine de Meggido comme celle de l’Armaguédon), mais ce lieu sert de repère.
Donc, enclencher une guerre de grande envergure en Palestine revient à nous confirmer que se mettent en place les derniers éléments de la 6è période, et que la grande bataille finale de la 7è est pour bientôt. Soit exactement le verset 16 du chapitre 16 cité à l’instant.
De toute façon, il faut d’abord que tout soit en place, que les ennemis soient en rang de bataille, d’où le lien effectué dans cet article entre les événements géopolitiques et ceux dans l’Eglise : le synode prépare la mort de l’Eglise (et donc la mort des Témoins), la guerre israélo-palestinienne prépare une déflagration mondiale où les enfants de Satan vont s’entretuer, la guerre en Ukraine prépare l’élimination du dernier carré de chrétiens résistants (les Russes orthodoxes), la guerre morale prépare la perversion totale des esprits, etc… Mais il n’est pas dit que les projets du démon se réalisent tels qu’il les annonce, la conversion inattendue de la Russie est là pour prouver qu’on risque de vivre encore bien d’événements autant incroyables qu’imprévus. Le plan du Ciel doit rester secret jusqu’à son terme, il va y avoir des surprises de taille.

Conclusion

Oui, je suis persuadé que nous vivons la mise en place de l’armada du démon afin de porter l’estocade finale à l’Eglise et à la chrétienté, les deux étant concernés en même temps. Cette coalition mondiale des forces du démon se rassemble EN Armaguédon, c’est-à-dire en Palestine, mais on devrait plutôt dire POUR l’Armaguédon, à savoir pour la bataille finale car l’enjeu c’est le monde entier. Restreindre la bataille à la seule Palestine serait bien trop réducteur, par contre y situer le point de départ est un indice certain. Ceci, quels que soient les véritables donneurs d’ordres derrière l’insurrection du Hamas, car ce qui doit arriver arrivera.
Voilà pourquoi cette proximité de la bataille du Jugement dernier ne nous surprend pas, elle correspond à la période que nous avons identifiée : nous vivons la transition entre les 6è et 7è temps de l’Apocalypse, le dénouement se rapproche à grands pas. L’Antéchrist ne peut pas gagner, et ne peut pas durer éternellement.
Pour nous les catholiques, il n’y a pas à s’en mêler, mais à nous préoccuper encore plus du salut des âmes, à commencer par celles de tous ces pauvres enfants de Satan que ce dernier pousse à s’entretuer. Répétons inlassablement à qui accepte de l’entendre que le seul salut sur terre et dans l’au-delà réside dans le Christ, seul vrai et unique Dieu dans le mystère de la Sainte Trinité, et que le seul enjeu vraiment valable en perspective de tels événements, est de sauver son âme.


Louis d’Alencourt, le 25 octobre 2023, en la fête des saints Chrysanthe et Darie, et en l’anniversaire de la tristement célèbre bataille d’Azincourt.


Illustration : Affiche du film américain Armageddon avec Bruce Willis, sorti en France le 5 août 1998. Curieux et révélateur qu’une œuvre évoquant explicitement l’Armaguédon sorte à la date-clé du 5 août, car celle-ci renvoie au 5 novembre, et de 5 novembre il y en a un essentiel dans un an : l’élection du 47è président américain (voir mon article du 7 mars 2023). Or pour le démon tout doit être terminé pour cette échéance, y compris la bataille de l’Armaguédon. La date de ce film en particulier n’est donc pas un hasard.

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