Les deux témoins de l’Apocalypse

20 décembre 2013

Si vous voulez comprendre correctement comment s’organise la fin des temps, il vous sera nécessaire de prendre en compte deux notions essentielles :

1) L’Apocalypse ne doit pas être lue et comprise au premier degré. Il ressort de mes recherches sur ce sujet que d’abord la plupart des versets peuvent avoir plusieurs sens, au minimum un mystique et un littéral, et qu’ensuite, quel que soit ce sens, celui-ci doit être interprété ; non une montagne ne désigne pas forcément une montagne, une bête un animal et 42 mois une durée véritable de 42 mois.

2) Vous devez également surveiller de près ce qui arrive au peuple élu ainsi que ses agissements. Certes, les chrétiens d’aujourd’hui ont remplacé dans le plan de Dieu les hébreux de l’Ancien Testament mais il n’empêche que la destinée de ce peuple si singulier est, et restera, un indicateur précieux de la destinée du monde. Ce peuple, qui se revendique le peuple-prêtre intermédiaire obligé entre son Créateur et le commun des mortels, est marqué à tout jamais par son statut de peuple élu.
Un peuple dont les derniers représentants, à la fin des temps nous dit la Sainte Ecriture, se convertiront au vrai et unique Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Je rappelle pour les nouveaux lecteurs, que j’ai développé et expliqué la théorie consistant à affirmer que l’Antéchrist, la bête de la mer de l’Apocalypse, n’était pas une personne mais un système, le matérialisme-socialo-humaniste qui règne aujourd’hui sur le monde entier, générant autant d’Antéchrists que d’êtres humains, c’est-à-dire des impies (et/ou des apostats) privilégiant la chair à l’esprit, c’est-à-dire les passions humaines au spirituel (l’amour de l’homme avant -ou à la place de- l’amour de Dieu).

Secondé par la bête de la terre (le pouvoir politique), ce système à la fois politique, social, économique et religieux (car ainsi l’homme s’adore lui-même, sans s’en rendre compte), est devenu « l’Antéchrist » au sens apocalyptique du terme quand l’Eglise catholique l’a épousé via le concile Vatican II (c’est-à-dire quand l’épouse mystique du Christ a préféré l’humanisme au christianisme, en d’autres termes l’homme d’abord et Dieu après, c’est-à-dire exactement l’inverse de 1950 ans de tradition).

Cette période « antichristique » a une durée limitée, les 42 mois de l’Apocalypse, qui désignent en réalité une période de 100 ans ; nous le savons grâce au dialogue de Léon XIII.
Cette période, je l’ai déjà expliqué, commence en 1914 et s’achève en 2014 par la grande purification, le châtiment final et le jugement dernier.
Or la durée de prédication des deux témoins est la même : 42 mois. Doit-on en conclure qu’il doit y avoir similarité entre les deux ? A priori oui.

Mais revenons à l’Apocalypse de saint Jean.
A l’intérieur de ce récit, les deux témoins prennent une place particulière, centrale même, puisqu’ils apparaissent à la 6^ème trompette, le second grand malheur, décrit aux chapitres 9 et 11 de l’Apocalypse.

Je rappelle, pour ceux qui ne connaissent pas bien l’Apocalypse, que la fin des temps est caractérisée par les 3 dernières trompettes (les 3 grands malheurs, c’est-à-dire les trompettes 5, 6 et 7) et que la 7^ème et dernière trompette correspond, comme le 7^ème sceau et la 7^ème coupe, au grand jour de la colère, à la moisson finale et au jugement.
Donc, notre sixième trompette est essentielle pour se repérer dans le calendrier de la fin du monde puisqu’elle s’insère au milieu des 3 grands malheurs et surtout qu’elle précède les châtiments finaux, symbolisés par les 7 coupes.

Pour rester dans l’explication de l’Apocalypse, il faut savoir que les chapitres 9 et 11 (tiens, tiens, ça rappelle une fameuse date) ont une construction similaire :
– Le chapitre 9 décrit le premier malheur (5^ème trompette) et le début du second malheur (6^ème) ;
– Le chapitre 10 marque une pause (qu’il ne faut pas obligatoirement considérer comme chronologique), comme une sorte d’avertissement à toute la terre, pour lui rappeler qu’à la 7^ème trompette tout sera consommé, tout en indiquant aux justes les secours divins à sa disposition (le petit livre, qui symbolise l’évangile) ;
– Le chapitre 11 continue sur le second malheur avec la description de nos deux témoins, et termine sur le début de la 7^ème trompette

Ce que l’on comprend à la lecture de l’Apocalypse, et confirmé par la quasi-totalité des interprétations, c’est que :
1) La mort des deux témoins précède de peu celle de l’Antéchrist : on est donc à la fin de son règne ;
2) Elle constitue, avec la 6^ème trompette, la première phase des derniers châtiments ;
3) Mais les grands châtiments, la phase finale de la colère de Dieu, n’interviendront qu’après la mort de l’Antéchrist, ou au moment de sa mort.
Et tout le monde est d’accord pour dire que tous ces événements s’enchaîneront rapidement.

Passons maintenant à nos deux témoins.
La tradition catholique a toujours vu en eux Hénoch, qui vécut avant le déluge, et le prophète Elie, ce que la Sainte Vierge a confirmé à la Salette.
S’agit-il réellement de deux personnages ou d’autre chose ?
Je vais vous donner ici deux explications : le sens mystique, tiré des meilleurs exégètes, et un sens littéral qui provient de mes recherches et n’engage que moi.

Explication mystique : les deux témoins sont « les justes »

Pour Don Monléon (qui synthétise les explications des Pères de l’Eglise), « ces deux hommes sont la figure des saints que Dieu envoie à son Eglise dans les temps d’épreuve, pour la consoler et défendre sa doctrine. »
Pour Louise de Jésus (religieuse du XIXème siècle ayant reçu une explication « inspirée » par l’Esprit-Saint), « Dieu nous propose l’exemple des bons », des justes.
Il est très probable qu’au sens mystique, le patriarche et le prophète symbolisent les bons chrétiens, les justes qui resteront fermes dans leur foi et fidèles aux commandements de Dieu malgré les persécutions et la puissance de l’Antéchrist, ainsi que ceux qui prêcheront la saine doctrine, que la Sainte Vierge a appelé les apôtres des derniers temps.
C’est pourquoi d’ailleurs la Sainte Vierge à la Salette place Enoch et Elie juste après la description de ces apôtres : elle fait référence elle aussi aux justes qui, alors que le monde sera dans la consternation, montreront le bon exemple et la bonne voie aux autres, consoleront beaucoup d’âmes et condamneront les erreurs diaboliques de l’Antéchrist.
N’est-ce pas ce que nous sommes en train de faire ?

Explication littérale : les deux témoins sont l’Islam et le Sionisme

C’est le vénérable Holzhauser qui m’a mis sur la piste : pour lui, les deux témoins sont l’Islam et l’Antéchrist lui-même. Il voit d’ailleurs un renouveau de l’empire de Mahomet à cette époque-là.
Eh bien, c’est presque cela.
Pour bien comprendre, faisons un peu d’histoire.

1914 : tout commence
Dès que Satan est lâché, dès que « ses » 100 ans commencent, il débute par quelque chose d’inédit : une guerre mondiale, une boucherie monumentale qu’on n’avait jamais vue auparavant.
Cette guerre va lui permettre :
d’éliminer la jeunesse chrétienne et rurale des grands pays catholiques ;
de supprimer les dernières monarchies catholiques pour y substituer la démocratie parlementaire ;
d’enclencher résolument le progrès technique : électricité, pétrole, chimie, automobile, aviation… tout prend son envol à partir de 1914 ;
de créer pour la première fois une entité supranationale, la SDN ;
de créer le premier état communiste, la Russie ;
de lancer les Etats-Unis comme première puissance mondiale ;
de procéder au redécoupage géopolitique du monde.

Or c’est durant la première guerre mondiale que le monde occidental va mettre en place les deux témoins :
– Le redécoupage du Moyen-Orient par les accords Sykes-Picot et l’activisme des services secrets britanniques (le fameux Lawrence d’Arabie), vont modeler un nouveau Proche-Orient sur les décombres de l’empire ottoman, et favoriser l’expansion d’un Islam radical (wahhabisme et salafisme) via de nouveaux pays créés de toutes pièces.
– La déclaration Balfour du 2 novembre 1917, est un premier mais décisif pas vers la création de l’Etat moderne d’Israël, grande victoire du sionisme politique qui, en échange, fera entrer les Etats-Unis en guerre.

Enoch : l’Islam

Enoch est le 7^ème patriarche après Adam, né en 622 après Adam, donc avant le déluge et avant le peuple hébreu.
La naissance officielle de l’Islam est actée au 24 septembre 622 après Jésus-Christ.
Même date. Cette concomitance m’a mis la puce à l’oreille.

L’Islam au début du XXème siècle n’est ni riche, ni puissant, ni conquérant. Même l’empire ottoman est plutôt en voie de décomposition.
Le redécoupage du Proche-Orient par les britanniques et les français va permettre l’éclosion de nouveaux pays, l’Arabie Saoudite en 1932 puis petit à petit de nouveaux états ou émirats (Qatar, Bahrein, EAU etc…). Mais surtout, la découverte du pétrole dans ces pays (en 1938 pour l’Arabie Saoudite) va leur donner, à partir de la seconde moitié du XXème siècle, une richesse et une puissance insoupçonnées.
Or qui impose le pétrole comme énergie principale dans le monde entier ?
Les Occidentaux, USA et Europe en tête, autrement dit les Illuminatis. Cette richesse va permettre à ces nouveaux pays de financer le développement de l’Islam à travers le monde entier avec la bénédiction des mêmes occidentaux, qui iront jusqu’à monter de toutes pièces la nébuleuse Al-Quaïda par la CIA, ainsi que des organisations comme les Frères Musulmans. A construire un Islam sunnite fondamentaliste basé sur le wahhabisme et le salafisme d’une part, et un Islam chiite, tout aussi rigoriste, d’autre part.

Parallèlement, cet Occident, via la décolonisation et l’ouverture de ses propres frontières, va favoriser une immigration de masse des populations musulmanes vers les pays développés, l’explosion de la démographie faisant le reste.
Nous constatons donc un renouveau et une expansion de l’Islam sans précédent depuis 1914, entièrement organisé, favorisé et financé par les Occidentaux.

Elie : le sionisme politique

La déclaration Balfour n’est pas seulement une victoire des sionistes, c’est un tournant dans l’histoire du peuple hébreu.

Cette fameuse période de 100 ans (1914-2014) se découpe elle-même en deux sous-périodes : 30 ans de mise en place, de ménage si l’on puis dire (1914-1944), ponctués par deux guerres mondiales, et 70 ans pour construire et imposer le Nouvel Ordre Mondial satanique, basé sur une révolution politique, économique, sociale, culturelle, sexuelle, sanitaire, agricole, technologique, et… religieuse, sans précédent dans l’histoire du monde. C’est bien simple, tout a changé.

Eh bien ce siècle de changements, Yuri Slezkine l’a appelé « Le siècle juif » dans un livre sorti il y a quelques années. Il y explique que « L’âge moderne est l’âge des juifs et le XXème siècle est le siècle des juifs. La modernité signifie que chacun d’entre nous devient urbain, mobile, éduqué, professionnellement flexible (…), en d’autres termes, la modernité c’est le fait que nous sommes tous devenus juifs. » Cette modernité s’est fondée, nous dit-il, au XXème siècle, sur trois terres promises : l’Amérique capitaliste et libérale, l’Israël nationaliste et l’Union Soviétique socialiste, les trois étant inspirés (pilotés ?) par les juifs, qui y ont fourni les principaux cadres. Idem pour les autres révolutions sociales, comme le féminisme.

Comprenez-moi bien : sans les deux premières guerres mondiales et cette mise en place de 30 ans, la création de l’Etat moderne d’Israël en 1948 et cette mainmise de la synagogue de Satan sur le monde entier n’auraient jamais pu avoir lieu.

Deux autres éléments nous permettent de faire le lien avec l’Apocalypse :
a) Il est dit au chapitre 11 que les témoins sont symbolisés par « deux oliviers et deux chandeliers ». Or l’emblème de l’Etat d’Israël est constitué de deux rameaux d’olivier encadrant un candélabre. Quand à l’Islam, l’olivier est un arbre béni du Prophète, un arbre central symbole de l’homme universel. On le retrouve dans bien des emblèmes de pays musulmans, comme l’Algérie.
b) D’autre part, le renouveau d’Israël ressemble bien à la prophétie du figuier : le figuier qui devient tendre, c’est Israël qui se reconstitue à la fin des temps, c’est le figuier qui reverdit. Et n’oublions pas « qu’Israël sera foulé aux pieds par les Nations jusqu’à ce que soit accompli le Temps des Nations » (Luc XXI, 23-24). Or ce temps n’est plus depuis la déclaration Balfour.

Points communs entre l’Islam et le sionisme

Oui mais, vous allez me dire : les deux témoins, dans l’Apocalypse, sont associés alors que le sionisme et l’Islam paraissent s’opposer. C’est oublier l’équation kantienne de la thèse et l’antithèse, toutes deux orchestrées par la « synthèse ».

Il y a ce livre d’Hanna Zacharias, « de Moïse à Mohammed » qui démontre que l’Islam est en réalité une création du judaïsme. Il n’est pas le seul à soutenir cette thèse.

Il y a ce secret expliquant que les jeunes turcs ayant pris le pouvoir en Turquie lors de la révolution de 1908 étaient des Dönmeh, c’est-à-dire des crypto-juifs ; mais surtout, peu de gens connaissent les liens des Dönmeh avec la maison des Saoud en Arabie Saoudite. Selon un rapport top secret des Mukhabarat irakiens, le fondateur de la secte wahhabite saoudite, Muhammad Ibn Abdul Wahhab avait des racines Dönmeh. Le même rapport indique que le roi Abdul Aziz Ibn Saoud, le premier monarque du royaume d’Arabie Saoudite, descendait de Mordechai ben Ibrahim ben Noishe, un marchand juif également originaire de Bassora.

On comprend mieux du coup la remarque de Jacques Delacroix dans le numéro de LIESI du 30 novembre 2013 : « Le sionisme et le wahhabisme sont deux mouvements créés par les séides du pouvoir occulte –les services secrets britanniques- en vue de faciliter l’éclatement d’une troisième guerre mondiale, comme annoncé par Albert Pike. »

Oui, comme par hasard, les nouvelles monarchies du Golf sont proches des américains et le monde sioniste a favorisé l’expansion islamique des cinquante dernières années, tout en organisant parallèlement une opposition à celle-ci (thèse/antithèse financées par les mêmes).

La mort des deux témoins

C’est là que ça devient intéressant. Laissons LIESI continuer :
«  En Arabie Saoudite, le roi Abdallah serait à l’agonie. Pour les experts de Washington, sa mort signifierait la fin du Pacte du Quincy, conclut le 14 février 1945 sur le canal de Suez entre Ibn Séoud et Roosevelt. Autrement dit, ce serait la fin de l’accord Pétrole contre Protection. L’abandon de la protection du royaume saoudien par les Etats-Unis (qui par ailleurs exploitent désormais leur propre pétrole) entraînerait de lourdes conséquences géopolitiques, militaires et financières (le Royaume possède plus de 500 milliards de dollars dont une bonne partie en bons du trésor). »

Donc, on a d’un côté les américains qui lâchent les saoudiens, les mettant au pied du mur.
D’un autre côté, les américains, depuis déjà plusieurs mois, lâchent également les israéliens, prenant leurs distances à la fois sur le dossier syrien et sur le dossier iranien.
Or on sait que les Israéliens empêcheront par tous les moyens l’Iran de posséder l’arme nucléaire. L’accord signé fin novembre entre les occidentaux et les iraniens autorise ces derniers à poursuivre l’enrichissement de l’uranium, ce qui veut dire que pour Israël, même à 5%, c’est un sauf-conduit donné aux iraniens pour finaliser leurs recherches à des fins militaires. Même si c’est faux, ils agiront comme tel. Ils seront donc obligés d’attaquer l’Iran à moment donné.

Ca ne vous rappelle rien tout ça ?
Moi si ; la fameuse lettre d’Albert Pike à Mazzini dans laquelle il décrit le scénario des 3 guerres mondiales, la troisième étant prophétisée en ces termes (en 1871 !) :
« La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en utilisant les divergences que les agents des Illuminati attiseront entre les Sionistes Politiques et les dirigeants du monde musulman. La guerre doit être menée de telle manière que l’Islam (le monde Arabe y compris la religion de Mahomet) et le Sionisme Politique (y compris l’Etat d’Israël) se détruisent mutuellement. Dans le même temps, les autres nations une fois de plus divisées entre elles à ce propos, seront forcées de se combattre jusqu’à un état d’épuisement complet, physique, moral, spirituel et économique. »
Ce scénario correspond exactement à la situation que nous avons sous les yeux aujourd’hui.

Le monde est au bord d’un embrasement général qui devrait être déclenché par une attaque de l’Iran par Israël. Comme annoncé il y a 140 ans.
Aujourd’hui les antagonismes se multiplient : provocations entre Chine, Japon et Etats-Unis, guerre à peine voilée entre les USA et la Russie via l’Ukraine, manifestations et ambiances de révoltes un peu partout en Europe, guerres en Afrique, troubles en Thaïlande, en Afrique du Sud et au Brésil ; Tunisie, Libye et Egypte ruinés, Syrie où rien n’est réglé… l’embrasement je vous dit !

La preuve par le texte même de l’Apocalypse

Islam et Sionisme, au XXème siècle, même origine et même combat. Même géniteur, la synagogue de Satan, qui au final les fera s’affronter, peu avant la fin de l’Antéchrist.
Ceci correspond, grosso modo, à la description du chapitre 11.
Voyons-la rapidement :

3. Mais j’ordonnerai à mes deux témoins et, couverts de sacs, ils prophétiseront durant mille deux cent soixante jours.
1260 jours, ou 42 mois, c’est la même durée que l’Antéchrist que j’ai identifiée, je le rappelle, sur une période réelle de 100 ans, de 1914 à 2014. Sur la même période, Islam et Sionisme se développent et prospèrent comme ils n’avaient jamais pu le faire auparavant. Mais ils démarrent humblement (couverts de sacs), car les deux reviennent de loin.

4. Ce sont là les deux oliviers et les deux chandeliers posés devant le Seigneur de la terre.
Islam et sionisme ont la même origine, le judaïsme, qui effectivement est symbolisé par l’olivier et le chandelier, emblèmes également de l’Etat d’Israël.
Ils servent, sans le savoir, le plan de Dieu.

5. Si quelqu’un veut leur nuire, il sortira de leur bouche un feu qui dévorera leurs ennemis ; et si quelqu’un veut les offenser, il faut qu’il soit tué de cette sorte.
6. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie durant le temps qu’ils prophétiseront ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toutes sortes de plaies toutes les fois qu’ils voudront.
Qui a dit que les deux témoins étaient pacifiques ? Au contraire, ils sont puissants, agressifs, et même vainqueurs. Cette description ne convient pas du tout à deux prédicateurs de l’évangile, chargé de porter la bonne nouvelle aux impies et de les inciter au repentir. Par contre, on y retrouve bien la toute puissance des sionistes aujourd’hui, leur mainmise totale sur le monde, et leur capacité à réduire à néant leurs contradicteurs. Pareil pour l’Islam, qui n’a jamais été aussi conquérant et arrogant.

7. Et après qu’ils auront achevé de rendre leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra et les tuera.
Le scénario d’Albert Pike. Les lucifériens patentés que sont les Illuminatis et qui tirent les ficelles de ce chaos programmé ont déjà condamné Israël et les pays alentours. N’oubliez pas la prophétie d’Isaïe sur Damas : il n’y a pas seulement la Syrie qui y est détruite.

8. Et leurs corps demeureront étendus dans les rues de la grande ville, qui est appelée spirituellement Sodome et Egypte, où leur Seigneur même a été crucifié.
Confirmation que la guerre aura bien lieu au Proche Orient, y compris en Israël.

9. Et les hommes de diverses tribus, de peuples, de langues et de nations différentes verront leurs corps durant trois jours et demi, sans vouloir permettre qu’on les mette au tombeau.
Seul notre siècle, avec ses moyens de communication modernes, peut permettre à toute la terre de connaître rapidement un tel événement. Le dénouement de celui-ci aura une durée limitée (que je n’ai pas identifiée) mais il est possible que l’issue de cette guerre soit nucléaire, ce qui expliquerait l’impossibilité d’enterrer immédiatement les morts.

10. Et les habitants de la terre se réjouiront de les voir en cet état, et ils feront des festins, et ils s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes auront tourmenté ceux qui habitaient sur la terre.
Ceci me fait penser à la fameuse phrase de saint Paul « Quand les hommes diront paix et sûreté, alors une ruine soudaine les surprendra » ou son pendant chez Albert Pike, qui disait à Mazzini qu’après la Troisième Guerre Mondiale, ceux qui aspirent à dominer le monde provoqueront le plus grand cataclysme social que le monde ait jamais connu. C’est-à-dire qu’après cette terrible guerre, les hommes se réjouiront pensant que ce malheur est terminé. Erreur, il reste la 7^ème trompette, ou troisième malheur, qui sonnera après la mort de l’Antéchrist. Ce verset confirme également que la mort des deux témoins sera aussi perçue comme un soulagement par le reste du monde, et pas seulement parce qu’on pensera que le conflit est terminé, mais aussi parce qu’on aura finalement bien pris conscience de la nuisance des deux témoins.

Versets 11 à 13 : ce passage anticipe le jugement dernier et la future résurrection des corps qui aura lieu à ce moment-là, et qui n’est plus très loin effectivement. Il ne faut pas le placer chronologiquement entre la 6^ème et la 7^ème trompette, ni se tromper sur son interprétation. Il est fréquent, dans l’Apocalypse, que saint Jean dans un même chapitre, évoque des faits antérieurs ou ultérieurs.

Le raccordement avec le calendrier 2013-2014

Ceux qui suivent un tant soit peu les informations parallèles savent que tous les ingrédients sont prêts pour le big-bang des Illuminatis : le monde est au bord de l’implosion financière, tout près d’une conflagration mondiale (évitée de justesse en septembre dernier), et les populations sont maintenues sous pression afin de favoriser la guerre civile. Il ne manque plus que la famine et la guerre bactériologique.

Le repère principal de ces réjouissances c’est, on l’a vu, la mort de l’Antéchrist.
Or celui-ci mourra officiellement le 27 avril 2014.

Pourquoi ? Parce que le vénérable Holzhauser a calculé que la durée de vie de l’Antéchrist serait de 55 ans et demi, en divisant le chiffre de la bête, 666, par 12. On retrouve le chiffre clé de la trinité satanique, 555.
Or, du 28 octobre 1958, date de l’élection de Jean XXIII au Souverain pontificat, au 27 avril 2014, date de sa canonisation, il y a très exactement 55,5 ans.

Là s’arrêtent nos spéculations humaines, car nous ne connaissons pas le détail du plan de Dieu.
Une chose est sûre, tout tourne autour de fin avril.
Si on suit la logique du livre de saint Jean, la guerre Israël/Iran devrait intervenir un peu avant cette date. Elle peut être très courte et très vite nucléaire.

De même que le jour de Pâques, le 20 avril, donc 7 jours avant le 27, peut être envisagé comme celui de l’Avertissement (celui du chapitre 10 ; celui de Noé évoqué par Notre-Seigneur en Matthieu 24 ; celui de Garabandal pour ceux qui y croient).

Enfin, le 27 avril, dimanche dans l’octave de Pâques, a été rebaptisé dimanche de la Miséricorde par Jean-Paul II. Si vous connaissez un peu les Ecritures et les interprétations sérieuses de l’Apocalypse, vous saurez qu’après la Miséricorde de Dieu vient sa Justice, et qu’à ce moment-là, il n’y a plus de miséricorde, celle-ci étant épuisée.
Justement, le 27 avril ne serait-il pas le dernier jour de sa miséricorde ?

Alors, guerres avant ou après le 27 avril ? Sixième trompette avant ou après ?
Sans aucun doute, c’est une date pivot.
Sans aucun doute, la 7^ème trompette ne peut commencer qu’après, puisqu’elle n’intervient qu’après ou à la mort de l’Antéchrist.
On verra bien.

Sachez juste que de leur côté, les analystes économiques et géopolitiques voient eux aussi en rouge pour le premier trimestre et le printemps 2014.
Entre l’eschatologie, le retour d’Ison et sa pluie de météorites, les pronostics d’effondrement financier et les bruits de bottes un peu partout, ça commence à faire beaucoup.

Seigneur, que votre règne arrive !

écrit par dalencourt Publié dans Uncategorized